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 Quand l'Imagination donne naissance à la magie. [Terminé]

Hugo Bittlesham
Hugo Bittlesham
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Quand l'Imagination donne naissance à la magie. [Terminé] EmptyVen 30 Mar - 9:28
Irys : 354235
Profession : Messager, informateur
Guilde 0
Il est de ces moments, que l'on aime à chérir ...


BOUM ! BOUM ! BOUM ! Ce cognement résonnait, fortement. BOUM ! BOUM ! BOUM ! Et il ne voulait pas s'arrêter en plus de ça. BOUM ! BOUM ! BOUM ! Troisième série de bruit et Hugo consenti enfin à ouvrir les yeux. Il était allongé dans son lit, seul pour une fois, ce qui était bien normal étant donné que sa mère et ses deux frères n'étaient pas présents. Au jugé, il devait presque être le milieu de ... De quoi, au final ? Comment on calcule la journée quant on passe le temps sous terre ? Il était, tout simplement. Quant à dire quoi, c'est une autre histoire.

BOUM ! BOUM ! BOUM ! Encore ce cognement, trois coups fort, répétés, qui devaient certainement s'écraser soit contre la porte, soit contre le mur de sa chambre, provenant de la maison mitoyenne. Hugo soupira, longuement. Son cerveau était encore flou et ses souvenirs, incertain. Il prit le temps de rassembler ses pensées, avant de se relever, le plus simplement du monde. Tout en traînant les pieds, il se dirigeait vers la salle d'eau, s'arrêtant devant la glace pour observer le reflet qui lui était renvoyé. En s'observant, il notait aussi les changement que son corps affichait, signe inexorable que l'âge continuait simplement d'avancer. En s'approchant du miroir, il parvint à voir un très fin duvet qui commençait à orner le contours supérieur de sa bouche. Rien de très marquant mais Hugo s'empressa directement de le retirer en usant de son surin. Il avait presque pris cette habitude, maintenant, du fait surtout qu'il connaissait sa lame, et il savait quel endroit pouvait retirer ces poils indésirables sans qu'il ne se charcute complètement la bouche.

BOUM ! BOUM ! BOUM ! Encore ce bruit, il commençait à faire grincer des dents. Hugo observait encore son reflet dans la glace, affichant une mine presque désintéressée. Même en caleçon, il n'arrivait pas spécialement à se définir en temps qu'adolescent. A se regarder, il se donnait quoi, douze ans ? Treize, tout au plus. Et encore, un début de treizaine, admettons. Ce n'est qu'un soupire qui s'échappa d'entre ses lèvres alors que lui parvinrent l'origine des cognement qu'ils entendait depuis avant. Des gémissement étouffés, des cris, des soupires, les voisins avaient à nouveau leurs petites folies visiblement.

M'enfin, après un bon nettoyage complet qu'il s'autorisa, Hugo refit route vers sa chambre, récupéra un nouveau caleçon, ainsi que d'autres habits à dominance Noir et bleu, comme à son habitude, et retourna une nouvelle fois se poster devant le miroir en faisant complètement fi de ce qu'il entendait de l'autre côté de la parois. Une fois habillé, il n'étais pas si mal, de son point de vue, et puis définitivement, sa cicatrice lui donnait vraiment un style. Et il aimait ça.

Après un petit sourire, il se détourna, et vint ouvrir la fenêtre de sa chambre avant de se glisser à l'extérieur, mais bien vite, il retourna dans la chambre pour récupérer le reste de son habillement, des vêtements beaucoup plus chauds qu'il pris le temps de revêtir avant de sortir à nouveau, par la voie normale cette fois. Et autant il était habitué à se déplacer sur les toits, autant, là, ce n'était pas vraiment le plus conseillé. Il marchait vite, en direction de la porte de liaison entre le monde du dessus et celui du dessous. Aujourd'hui était un jour spéciale après tout, et il se devait d'être présent, comme tout les ans. Il marchait dans les rues, les mains dans les poches, avant de s'arrêter devant une boutique et de s'approcher de la porte, pénétrant à l'intérieur. Derrière le comptoir,une jeune femme observait Hugo qui dégagea son visage, révélant des yeux légèrement rougis, de même que ses joues.


"B'jour ... C'pour les b'quets, comme t'les ans ..."

Dit-il, d'une voix presque brisée, alors que la dame inclinait la tête avant d'aller récupérer les petits bouquets en question, et de les lui tendre, non sans afficher un regard profondément désolé. Ils étaient tout simple, une fleur, quelques feuilles d'agréments, le tout attaché de la manière la plus basique qui soit. Hugo inclina la tête vers la dame, la remerciant, avant de reprendre route, sortant de la boutique pour continuer son chemin jusqu'au passage reliant l'extérieur. Payer ? Non, il ne lui devait rien, c'était un accord qu'ils avaient depuis le jour ou son père n'est jamais rentré car leurs deux paternels avaient disparus ce jour là. Dans un sens, Hugo allait commémorer pour deux cet événement.

Il devait sortir, et heureusement qu'il avait pris le temps de se couvrir. Passant petit à petit toutes les portes hermétiques, Hugo parvint à la partie intérieure d'une cabane et déjà là, le froid se faisait sentir. Il prit une grande inspiration avant de sortir, franchissant le seuil de la porte amenant vers la réalité externe du monde dans lequel il vivait. En vérité, il faisait nuit dehors. Du moins, la nuit était entrain de tomber, alors que le garçon se dirigeait vers les docks, tenant les deux bouquets entre ses bras. Marcher devenait difficile au fur et à mesure qu'il s'approchait de l'endroit qui occupait tout son esprit une fois par année.

Les gens ne semblaient pas véritablement faire attention à lui alors qu'il s'approchait du port, n'allant toutefois pas sur les quais, il restait sur le côté, déposant doucement les deux bouquets sur le sol devant lui avant de reculer de deux pas et de s'asseoir sur le sol, tant pis pour la température. Son regard était posé sur l'horizon, sur l'eau, espérant peut être revoir le bateau de son père revenir, avec lui à son bords. Peut être qu'il n'était pas mort et qu'il avait simplement passé sa vie autre part depuis tout ce temps. Peut être même qu'en vérité, il était à Aildor mais qu'ayant perdu la mémoire, il ne se souvienne plus d'eux ... Tout était possible dans la tête de Hugo. Les petits flocons qui tombaient en masse n'était pas que des flocons, c'était les souvenirs de l'Architecte de la Glace qui tombaient devant toute la cruauté du monde. Ce n'était que des larmes qui se déposaient, et qui, par leur température froide, rappelait aux Hommes que même la plus belle des choses pouvaient faire mal, pouvait même ôter une vie. Hugo ne le savait que trop bien. Pour lui, la neige représentait bien plus. Ce n'était pas que de la neige, ce n'était pas que de la glace. Il y avait tout un monde derrière tout ça. Pourquoi se limiter à aussi peu d'Architectes ? Il devait certainement il y en avoir plus, c'était obligé. Et tandis qu'Hugo était perdu dans ses pensées, il n'entendit pas les pas qui compressaient la neige, se rapprochant de lui...


Dernière édition par Hugo Bittlesham le Sam 31 Mar - 9:08, édité 1 fois

Hugo Bittlesham
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Quand l'Imagination donne naissance à la magie. [Terminé] EmptySam 31 Mar - 9:07
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...et des temps inquiétants, que l'on voudrait réduire.

L'homme s'avançait, lentement, en direction du garçon assis sur le sol, devant deux bouquets de fleur encore emballés. Il connaissait ce garçon, oui. Il avait ses yeux. Il les avait vu, alors que le petit avançait vers les berges, en même temps, impossible de le louper, il venait du monde d'en dessous. Personne ne viendrait poser ainsi deux bouquets à cet endroit sans une bonne raison. Mais qu'elle était cette raison, au final ?

Hugo restait ainsi, assis avec les genoux relevés vers lui, pleurant en silence alors que seul le bruit des reniflements qu'il effectuait venait rompre le presque silence ambiant. L'homme vint se poser à ses côté, alors que les lèvres de ce dernier vinrent à bouger, sans qu'aucun son n'en sorte. Pourtant, Hugo entendais bien ce qu'il disait.

"T'es r'venu en fin d'compte ... T'sé pas combien d'temps j't'ai attendu, et à quel point Alban est pressé d'te revoir ... Papa ... T'as loupé beaucoup de trucs depuis ton départ ..."

Les larmes continuaient de couler sur sa joue, alors que l'homme affichait un petit sourire, presque camouflé dans la barbe qu'il portait. A nouveaux, les lèvres de l'homme bougeaient, mais aucun son ne parvenait à ses oreilles. Et comme avant, Hugo savait exactement ce qu'il venait de dire.

"Pourquoi tu reviens pas ...? On t'attends tous ... Je t'en prie p'pa ... Reviens avec nous ... "

Hugo avait beau supplier, il avait, au fond de lui, que c'était impossible, pas comme cela tout du moins. Alors il s'enfermait dans son imagination. Il laissait simplement son esprit créer sa propre réalité et en sois, voir des choses qui ne sont pas, ou plutot croire les avoir vu, ce n'est pas un procédé très complexe. Et puis Hugo n'en avait cure, lui, ce qui lui importait, c'était de ne jamais oublier son père, ne jamais oublier les traits de son visage, ni même le son de sa voix. Bien que,pour le coup, l'homme n'avait plus aucune voix, et même plus véritablement de visage. C'est ce constat qui effraya encore plus le jeune garçon, ce dernier enfouissant sa tête entre ses bras en continuant de pleurer, de plus en plus. Il avait mal, dans son petit cœur, très mal de comprendre qu'il était entrain d'oublier.

Les minutes passèrent, tandis que de plus en plus, la vision de l'homme se fît imprécise, jusqu'à ce qu'il n'y ai plus rien à ses côtés, ne laissant que la neige aussi intact qu'au début. Hugo pris le temps de se relever, tremblant de froid, alors qu'il détourna les talons, non sans un dernier regard sur les bouquets, et pris le chemin vers la cabane, pour rentrer à nouveau dans sa zone de confort. Cette journée allait se terminer, de toute manière, Il n'avait plus rien à faire dehors, dans un froid toujours grandissant.

Après avoir réintégré l'intérieur chaud du Bassin, Hugo pris la route du quartier des sources chaudes, venant se poser près de l'eau, en retrait des habitations et des gens présents, alors qu'il retirait ses vêtement pour ne garder que son sous vêtement. Il se positionna en tailleurs, fermant doucement les yeux alors que sa main droite entoura le pendentif à son cou, le serrant délicatement entre ses doigts. Il pris le temps d'inspirer, d'expirer, de tourner ses pensées vers l'eau, vers son serpent. Comme à chaque fois, après avoir déposé les fleurs, Hugo prenait du temps pour lui, pour penser, pour faire le tri dans sa tête. Il était partit de rien, pourtant. Il n'avait rien fait d'exceptionnel, il avait simplement voulut avancer.

Il était devenu messager, puis, informateur. Il avait eu de nombreux contrats, il en avait réussis une partie et il avait également échoué à d'autres moments. Il n'était pas parfait, pourtant, il s'aimait déjà comme ça.

<"C'est le fait d'être imparfait, qui nous rend parfait, perfectible, de plus en plus. Pourquoi chercher à être meilleur ? Pourquoi courir après quelque chose de "mieux" ... Est-ce que ça fait de nous quelqu'un de meilleur ?">


Hugo pris ensuite une grande inspiration, se relevant tout en s'habillant à nouveau et en prenant marche, les mains dans les poches, alors qu'il retournait chez lui, traînant les pieds. Une fois arrivé, il retira ses lourdes couches de vêtement pour ne garder que les plus fines. Il faisait trop chaud à l'intérieur que pour s'embêter avec des vêtements retenant la chaleur. Et il se remis en route.

Courir. Courir pour vivre, courir pour oublier. Courir pour s’entraîner, courir pour se renforcer. Il sautait à nouveau, passant de toits en toits, de ruelles en ruelles, tournant habillement à gauche, escaladant les différents murs pour gagner l'un ou l'autre point, laisser les passants tranquille. Mais il devait courir, c'était un besoin, c'était nécessaire. Il ne savait pas ou il courrait, mais il le faisait, simplement. Il ne regardait même pas où il allait, jusqu'à ce que ses pieds refusent d'aller plus loin et qu'il ne ralentisse l’allure.

En fait, il savait ou il était. Il était chez "Mamie". En fait, ce n'était bien évidemment pas sa grand mère, mais c'était celle qui était là pour ceux qui le voulaient. Alors, ils avaient un peu tous pris le plis de l’appeler Mamie. Elle était toujours présente pour eux, peu importe le jour, peu importe l'heure. Si ils avaient besoin d'elle, mamie était là, toujours prête à parler avec eux, a leurs servir un petit lait chaud ou des petits gâteaux. A les réprimander pour leur mauvaise conduite mais à les couvrir de câlins ensuite.

Hugo souriait et laissa sa main droite se porter à son pendentif, à nouveau camouflé sous son haut léger. Talioth l'avait amené ici, il n'y avait aucun doute. Hugo pris d'abord le temps de regarder les fenêtres de la maison de mamie, et visiblement, il y avait déjà du monde, alors tant qu'à faire ... Il pris le pas, s'avançant jusqu'à la porte avant de toquer dessus, doucement. Des rires lui parvinrent alors que des pas commençaient à se faire entendre.

La porte s'ouvrit sur une vieille femme d'un âge relativement avancé, le dos courbé, usant de sa canne pour se maintenir debout. On aurait pu penser que c'était le poids du monde qui la faisait se voûter ainsi, du moins, c'est l'image qu'en avait Hugo. Habillé de vieux vêtements poussiéreux mais néanmoins parfaitement entretenus ce qui était quand même paradoxal, elle fît entrer Hugo non sans lui avoir offert un bisou sur la joue et lui avoir tiré ces dernière pour élargir son sourire. Le guidant jusqu'au salon, elle lui présenta la compagnie dont elle partageait actuellement la pièce. C'était une autre dame, possiblement du même âge que mamie, qui vint à son tour se lever pour accueillir Hugo avec un sourire, mais également une petite poignée de main tremblante.

"Et bien Hugo, pourquoi tu ne montre donc pas à madame Alberstein ce que je t'ai appris concernant les bonnes manières ?"

Hugo souriait, avant de se redresser légèrement, de porter la main droite au niveau de son cœur et de s'incliner, doucement, puis de récupérer la main de la vieille femme pour lui déposer un baise-main, sans toucher la peau de ses lèvres, mais avec le bout de son nez.

"Madame Alberstein, c'est un honneur de faire votre rencontre, vous êtes si rayonnante que mes yeux ne peuvent se détacher de vous ... Je me prénomme Hugo, et votre présence suffit à remplir de joie cette journée bien triste qui s'écoule."

Après un moment de blanc, plutôt génant qui plus est, les deux dames éclatèrent de rire, de même que Hugo qui fut invité à la table, servit d'un thé ainsi que de petits biscuits, et invité également à parler chiffon avec les deux personnes. Il s'était trompé. En entendant les indications de mamie, il pensait que c'était pour lui montrer qu'il pourrait à son tour courtiser des jeunes filles fringantes, prête à se marier, à grossir, à pondre des ribambelles d'enfants ... Mais que néni. Hugo n'aimait pas les filles de toute manière. Elle était embêtantes, et puis tout les mois, il y avait presque une semaine entière ou elles étaient insupportable. Du coup, Hugo il était tranquille de ce point de vue.

Et il profitait, simplement, laissant lentement le souvenir de cette journée s'effacer. Une fois qu'il avait bu, Hugo remercia chaleureusement les deux dames, s'excusant de la salutation bancale qu'il avait effectué vu qu'il n'avait pas du tout bien compris ce qu'il devait faire, et repris la route vers sa maison, pour retrouver sa mère, et ses deux frères.

Et à nouveau, un jour s'écoule, alors que la magie du monde de Hugo reste inchangée. Cette magie de voir les sourires, la joie, d'entendre les rires. Cette magie, qui est tout simplement, de vivre.

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