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Chroniques d'Irydaë
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 Le juge, les jurés et le bourreau

Chafouin
Chafouin
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Le juge, les jurés et le bourreau - Page 3 EmptyDim 21 Avr - 16:39
Irys : 938177
Profession : Homme à tout faire
Daënar -2
Alors que le géant partait d'un pas décidé vers l'endroit d'où ils étaient venus, il ne put s’empêcher d'invectiver les corps traînant encore dans la demeure, ce qui fit prendre conscience à Chafouin de deux choses. Premièrement, il n'avait même pas demandé son vrai nom à Chien fou et il s'en fichait bien de le savoir, à vrai dire il n'avait pas vraiment envie de le revoir. Il avait l'impression qu'on pouvait croiser ce genre de type autant contre soi qu'avec soi, ce qui ne le rassurait pas vraiment. Deuxièmement, lui et Chien fou n'avait clairement pas la même philosophie concernant la discrétion, l'un voulait à tout prix se faire connaître alors que l'autre préférait l'anonymat. Ce fut cette différence qui força Chafouin à se stopper pour bien vérifier les survivants, il s'agissait en fait de deux types, l'un était allongé et gémissait faiblement alors que des flammes s'approchaient de lui. Le second, pissait le sang, mais rampait doucement vers la sortie, dans une dernière tentative de survie, survie qui fut promptement stoppé par une pointe de grappin dans le crâne. Cet interlude permit aussi à Chafouin de remarquer son revolver abandonné quelques temps auparavant, il en profita pour le récupérer prestement. Une autre poutre faillit lui tomber dessus sous le coup de l'incendie, il était vraiment temps de mettre les voiles cette fois-ci.

Il reprit le chemin des souterrains alors que le feu continuait de se propager, les pierres des souterrains les protégeraient, mais le risque d'émanation de fumée restait bien réel. En arrivant à la cave, il décida de faire une pause avant de partir, il devait appliquer un bandage sur sa jambe le faisant souffrir. C'est ainsi qu'il tomba sur Ricaneur et la carcasse de ce qu'il supposait être le juge, d'où des petites flammes continuait à s'échapper au milieu de la chair brûlée. Chafouin s'assit sur une caisse et détailla le corps.

-Mission accomplie je suppose. Dit-il en s'adressant à Luciole. Je me demandais comment ce type allait finir, j'avoue que je m'attendais à quelque chose de différent. M'enfin, ce qui est fait est fait.

Il remarqua aussi la blessure provoquée par le bras mécanique de Ricaneur, clairement c'était pas joli à voir, il lui aurait bien proposé son aide, mais ça dépassait clairement ses maigres compétences de médecine.

-Faudrait que tu répares ton bras rapidement je suppose, moi et Chien fou, on s'en ait tiré qu'avec quelques blessures superficielles, enfin superficielles, le grand à de grosses blessures quand même. Et pourtant il continue d'avancer comme si de rien n'était, c'est presque pas humain. Il sortit un bandage d'une poche à sa ceinture et regarda son pantalon à l'endroit où une tache rouge s'était formée.

-Bon tu m'excuserais, d'habitude je fais pas ça devant les autres, mais là ya urgence.

Il baissa son pantalon sans ménagement pour inspecter la blessure, sa cuisse n'avait pas trop pris, mais il entoura la blessure à plusieurs reprises pour limiter la perte de sang, la douleur devrait bientôt s'atténuer. Ou alors il s'y habituerait, il fallait aussi qu'il récupère un pantalon propre, sur les corps des quelques gardes qui patrouillaient encore les égouts peux être. Les pauvres, avec l'insonorisation, ils n'avaient ni idée de ce qui s'était passé en haut, ni de ce qui les attendraient dans quelques minutes. Une fois son pantalon remonté, Chafouin rajouta quelques balles dans son revolver et ajouta :

-Plus qu'à rejoindre le grand en bas, de s’occuper de la patrouille des égouts et la voie sera totalement libre, on va tâcher de pas trop leur faucher les jambes, j'aimerais récupérer un froc en bon état. Mais avant de faire ça, mon bon ami, est-ce qu'on ne se permettrait pas de piller un peu la réserve ? Chafouin s’arrêta devant la carcasse du juge et s'y pencha. Enfin si ça vous dérange pas trop mon bon juge ? Ah c'est vrai, il peut pas m'entendre, son oreille à comme qui dirait cramé.

Chafouin retrouva rapidement la rangée où il avait remarqué cette bouteille de « Verger de Shüren 875 » et il la fourra prestement dans son manteau. Satisfait de son larcin et pressé de rejoindre Chien fou pour filer dans les égouts, il faillit manquer la boite légèrement entrouverte qu'il dépassa, il recula un peu et souleva le couvercle de la caisse. Un grand sourire illumina son visage.

-Eh ricaneur, viens un peu voir ce que le juge planquait dans sa cave.

Dans cette caisse, se trouvait plusieurs magilithes de taille assez modeste, non raffiné, de quoi faire la joie de n'importe quel pilleur.

Luciole Aldebarra
Luciole Aldebarra
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Le juge, les jurés et le bourreau - Page 3 EmptyDim 21 Avr - 18:31
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Profession : Flibustier - Croc-Mort - Aventurier
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Le juge, les jurés et le bourreau - Page 3 Separa10

Je les entendais passer, à côté de moi... D'abord, le Colosse, qui déambula visiblement bien amoché, jusqu'à l'échelle qui menait aux égouts, de là où nous venions. Des gouttes de sang au sol menant tout droit jusqu'à notre point d'arrivé, la milice n'allait pas avoir de difficulté à remonter jusqu'à nous si nous ne nous dépêchions pas. Je ne savais plus l'heure à laquelle nous étions rentrés, et l'adrénaline avait quelque peu troublé mes sens, que ce soit la notion de temps ou celle du danger. Ainsi, je décidai d'attendre Chafouin le fourbe, tout en contemplant, non sans admiration, le feu consumer la moindre parcelle de peau rosâtre composant le juge.

"Vous allez être une star Mr.Johanssen ! Le Martyr du système judiciaire de ce continent, un héros que l'on vénérera des années durant, si ce n'est des siècles, pour s'être battu avec l'une des pires ordures naissantes de ce continent... C'était bien ce que vous vouliez, n'est-ce pas ? La gloire éternelle du héros qui enferme de méchantes personnes entre les barreaux ! J'étais un client de choix, il faut l'avouer... Mais parfois, il faut apprendre à être modeste, Mr.Johanssen. Vous avez été trop gourmand, et votre position, aujourd'hui, le démontre très bien.", disais-je avec ironie, avant d'attirer un regard attentif à mon épaule gauche, qui commençait à montrer signe de rupture.

Le silence retomba, et le picotement du feu attaquant les muscles du juge, commençait à résonner.

"C'est pas vrai, il m'a vraiment bien amoché cet imbécile.", continuais-je alors de plus belle, avant qu'une ombre ne fasse irruption dans l'enceinte de la cave, et me fît quelque peu sursauter.

C'était le fourbe, visiblement exténué lui aussi, qui débarqua des idées pleins la tête, il m'en fît part, et puis, une idée me vint à l'esprit... En effet, nous avions fait le plus dur : entrer, tuer, brûler les preuves, les témoins... Les témoins ? Pas tous, malheureusement, ou du moins, je n'en étais pas certain. Malgré ma tentative d'intimidation au moment de la prise d'otage du juge, rien ne me garanti que la femme du juge, si cette dernière est encore vivante, fermera sa bouche quant à mon identité. Il faut dire que son mari lui avait parlé de moi à de nombreuses reprises autour d'un bon dîné, comme il le faisait avec toutes ses affaires les plus morbides et complexes. Mais qu'importe ! Ma mission était réussie, et je n'avais que faire des retombés de cette affaire.

Au final, la seule chose qui me travaille en regardant ce feu de joie, c'est mon gain. Ma fierté est à son paroxisme, mon esprit rancunier est apaisé, alors quoi ? Ce n'est pas assez, du moins, c'est ce que je pense dans l'instant présent. Il faut que je me trouve un trophée, pensais-je sur le moment. Quelque chose de symbolique que je pourrais contempler avec un snobisme des plus distingués quant le temps sera au spleen. A cet instant, Chafouin m’interpella, interloqué par ce qu'il semblait être une belle trouvaille. J'avançais alors en sa direction, sceptique quant à ses goûts et sa notion de l'intérêt. Il faut dire qu'il venait d'harponner une des nombreuses bouteilles composant la collection privé du juge, tout nouvellement défunt.

"Quoi de plus intéressant qu'un cadavre en train de brûler, Chafouin ?", disais-je tout en déposant les yeux sur ce qu'il voulait me montrer.

La surprise fût, agréable ? Des magilithes, comme celle qui compose mon pistolet. Des pierres d'une extrême rareté et dont le prix défis toute ressource organique si de bonne qualité. Intéressé, intrigué, des idées fusaient dans mon esprit. Me composer un arsenal de défense que plus puissant encore ? Améliorer ce talisman, don de cette bonne étoile qui me veille depuis ma naissance ? Je ne savais que penser. Sans réfléchir, je plongea ma main dans cette caisse très bien rangée où était classé les magilithes colorées de miles contrastes, d'abord par ordre de grandeur, puis, par ce qu'il semblait être un indicateur de qualité.

Je n'étais pas idiot, et mon choix fût rapide. Une misérable poche de libre, plus qu'une main pour me mouvoir correctement... Je n'aurais malheureusement pas le temps de faire des allers retours avant que la milice arrive à nous, armée jusqu'aux dents, tristesse quand on y pense. Raisonnable, je ne pris que quatre d'entre elles, les plus belles, sans prétention, mais sans porter d’attention particulière à l'élément dans lequel elles excellaient.

"Tu as raison Chafouin... On en a jamais assez. Aujourd'hui, une page se tourne, et avec elle, des beaux jours nous sourit. Le fléau ne fait que commencer. La luciole n'est pas encore éteinte.", disais-je tout en quittant la cave d'un pas décidé, empruntant l'échelle d'une main prudente afin de ne pas chuter, j'espérais que le Colosse ne soit pas encore parti.

Eylohr Lothar
Eylohr Lothar
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Le juge, les jurés et le bourreau - Page 3 EmptyJeu 25 Avr - 21:58
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Profession : Terroriste en fuite - Hermite
Pérégrins -2
  • Si, jusqu’ici, les blessures du colosse n’avaient pas été des plus dérangeantes ni des plus handicapantes, il faut avouer que descendre cette échelle n’avait pas été une partie de plaisir. L’épaule endolorie, la fesse tailladée… Et la chute du premier étage. Heureusement que les deux miliciens avaient été de bons matelas pour adoucir sa chute, mais ses genoux se souviendraient de cette aventure pour quelques jours encore. Arriver en bas, dans les égouts à l’odeur tristement nauséabonde, il ne put s’empêcher de s’aplatir contre le mur voisin, tout fourbu qu’il était. Intérieurement, il pensa à plusieurs injures. Comment un simple contrat avait-il pu se transformer en un véritable carnage ? La mitrailleuse avait tellement craché de balles qu’il en avait encore les oreilles toutes retournées.

    Néanmoins, dans le calme sordide des égouts seulement troublés par le tumulte irrégulier des eaux usées, il discerna des paroles lointaines. Les gardes approchaient. Et impossible pour le colosse de revenir dans la cave, non seulement il ferait trop de bruits mais en plus il risquerait de chuter et il ferait alors une proie facile pour le premier garde qui arriverait en trombe, fusse-t-il un novice. Alors, il faudrait pouvoir se battre. Et Eylorh eut une idée très sympathique mais ô combien horrible.

    Il avança dans le tunnel, de telle sorte que l’échelle de sortie ne soit pas compromise. Il avance sur deux ou trois mètres, puis tourne à droite là où semblent provenir les voix de plus en plus proches. Encore trois mètres et le voilà qui tombe nez à nez avec les trois gardes en faction qui n’en pouvaient plus de bailler et d’attendre la relève. Le premier coup provint évidemment du colosse. Visant la mâchoire dés lors qu’elle fut visible, le craquement qui en provint trahissait l’effroyable blessure qui venait d’être créée et les séquelles à venir. Il chuta misérablement, à moitié assommé. Puis vint le tour du second milicien. Eylohr reporta ses deux énormes pognes sur la gorge de sa future victime, tandis qu’il la bousculait, emportant avec lui le troisième et dernier garde qui n’en demandait pas tant. Là encore, il assena un violent coup de poing sous la mâchoire du milicien qui tomba dans les pommes presque immédiatement après, le choc du disque de la mandibule sur les os du crâne faisait trembler le cerveau qui ne pouvait pas supporter un tel choc. Quant au troisième… Eylohr l’assomma également, mais pas à grands renforts de coups de poings, mais en privant son cerveau d’oxygène. Une fois fait, il mit son plan à exécution…

    Il réveilla le dernier garde envoyé dans le coltard. Les claques résonnaient dans les tunnels humides aux échos insondables, tandis que le mercenaire au visage tuméfié se réveilla enfin. Apeuré, les yeux exorbités, le teint pâle et les grosses gouttes de sueur perlant depuis son front, il regarda le colosse avec désespoir et terreur. D’un regard glacial et acéré, Eylohr, le géant venu des contrées du Nord, adressa un message à ce mercenaire terrifié :

    - t’diras à tout l’monde qu’c’est l’Ours du Nord qu’est v’nu pour l’juge.

    Et il lui creva les yeux. Avec force, hargne et cruauté, il enfonça ses doigts aussi profondément que possible dans les orbites du pauvre supplicié avant d’en extraire les globes oculaires, arrachant de grands cris de douleur au soldat qui n’avait plus rien d’un homme dangereux. Puis vint le tour du second, tandis que l’autre continuait à beugler. De la même manière, il le réveilla. Avec la même cruauté, il lui adressa son message. Et avec la même violence, il lui arracha cette fois non pas les yeux, mais les oreilles avant de lui crever les tympans. Et enfin vint le premier assommé devenu dernière victime : outre le procédé répété presque de manière identique, si l’on oublie que les hurlements de fond son doublés dorénavant, ce qui changea fut la cible arrachée, ou plutôt, disloquée : la mâchoire. La crosse de son revolver coincée dans la bouche du condamné, il donna un coup violent sur celle-ci à droite, puis à gauche, puis vers le haut. Le palais fut enfoncé, et la mâchoire fut disloquée. Impossible pour le soldat de refermer sa bouche. Son témoignage serait difficile à obtenir, mais la cruauté derrière cette manière de faire devait être, selon les plans du colosse, le moyen de faire un peu plus encore parler de lui. Ils avaient tous les trois le même message à faire passer aux forces de l’UNE qui allaient venir à leurs secours : l’Ours du Nord était venu, et il avait frappé.

    Puis il revint au chevet de l’échelle en acier et avisa ses deux compères d’un regard acéré. L’adrénaline délivré par son organisme après une telle scène de torture et de cruauté était trop puissante pour que les effets s’estompent si soudainement. Il apparaissait alors comme une bête enragée, une créature humanoïde à la volonté de fer et à la violence insondable.

    - J’me suis occupé des gardes. Ils hurlent derrière dans les boyaux des égouts. Y a rien à r’garder, on s’barre.

    Il ne laissait de choix à personne. La liste des victimes de la soirée pouvait potentiellement s’allonger, si vous voyez ce que je veux dire…


Chafouin
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Le juge, les jurés et le bourreau - Page 3 EmptyLun 29 Avr - 15:03
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Profession : Homme à tout faire
Daënar -2
Quand Chafouin arriva dans les boyaux des égouts à la suite de Ricaneur, le bourreau avait déjà fait son office. En relevant la tête, la personne qu'il vit le mit tout de suite en état d'alerte. Voir le colosse avec son regard meurtrier et les mains poisseuses de sang lui firent oublier l'espace d'un instant qu'il était de leur côté. Il se rappela qu'il avait encore son revolver et son grappin droit toujours en état de marche et alors qu'il se demandait ce qu'il en était des gardes, des cris retentirent dans les égouts en même temps que les explications succinctes du colosse.

-Bordel, qu'as-tu encore fait ? Murmura-t-il.

Mais la proposition de décamper suffit largement à le convaincre, il baissa sa main droite et entreprit de prendre la tête pour aller vers l’échappatoire de la crique. Cependant, il devait passer devant le trio que Chien fou avait tabassé à mort, il voulait éviter de trop se faire remarquer, mais ne pu s’empêcher de jeter un regard court vers les victimes qu'il dépassait. Ils étaient totalement choqués et hébétés et Chafouin comprit vite pourquoi en voyant leur état. Il les dépassa en lâchant un petit rire sec.

-Espèce de taré. Dit-il à l’intention de Chien fou sans se retourner.  

Puis il s'en alla d'une démarche rapide, le calme soudain des égouts seulement ponctué par les gouttes tombantes et les reniflements des rats avaient quelque chose de réconfortant, mais lui firent aussi se rendre compte qu'il avait chopé des acouphènes à cause des tirs répétés de mitrailleuses quelques temps auparavant. Mais cette sensation désagréable lui rappela qu'il était bien en vie cependant. Une fois qu'ils eurent marché assez loin du site du carnage, il brisa le silence.

-Les trois petits singes hein ? Je te pensais pas adepte des fables. T'as vraiment des idées tordues toi. Bon, c'est par là, on devrait encore avoir trente minutes de marche à faire et ensuite à nous la baie du Tyor, la liberté et la promesse d'une bonne douche ! Tiens ça me fait penser à cette histoire d'ailleurs...

Chafouin continua pendant la demi-heure de marche à parler d'anecdotes, sur son passé militaire, la vie de tous les jours ou d'autres sujets tout à fait insignifiants. Cela pour briser le silence, décompresser de cette mission où il avait failli mourir à plusieurs reprises, surtout à cause de Chien fou maintenant qu'il s'en rendait compte. Autant, il voudrait bien retravailler avec Ricaneur à l'avenir, autant il ne souhaitait plus revoir Chien fou de sa vie. Ce type était autant un danger pour ses alliés que ses ennemis et à peu de choses près, dans qu'ils étaient redescendus dans les égouts, un autre bain de sang aurait manqué d'éclater de peu. Il ne souhaitait plus croiser son chemin, c'est sans doute pour ça qu'il hâtait le pas en direction de la sortie.

-...Et en résumé, c'est pour ça qu'on ne devrait jamais coucher avec les my'träns, surtout si vous devez les assassiner. Acheva-t-il alors qu'il poussait la grille qui les séparait de la baie du Tyor. Il sauta sur la terre boueuse et regarda l'immense baie devant lui en plaçant ses mains sur ses hanches, l'aube ne tarderais pas à pointer le bout de son nez. Et enfin il pourrait passer à autre chose et reprendre une embarcation direction Prorig. Il se retourna vers ses partenaires de crime.

-Bon, eh bien, je n'attends plus que mon paiement maintenant. Il ne nous reste plus qu'à partir chacun de notre côté après ça, je ne sais pas ce que vous avez prévu. Si j'étais vous, j'éviterais les grandes villes, je piquerais des vêtements dans un petit village et je cramerais ceux que je porte déjà.

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