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 Sous le sceau du secret

Flavien Teleri
Flavien Teleri
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Sous le sceau du secret EmptyLun 15 Juil - 19:55
Irys : 887826
Profession : Soigneur itinérant - Guérisseur
My'trän +2 ~ Chimères
Les yeux plissés, devinant les mots jouant à cache-cache sous le faible éclat de lune, Flavien parcourait pour ce qui devait être la troisième fois ce soir, la lettre reçue il y a de ça une bonne dizaine de jour. Il l'avait lu plus d'une fois déjà et pourtant il n'avait pas l'impression de la comprendre un peu mieux à chaque lecture. Au contraire, il avait lui semblait que chaque nouveau déchiffrage l'éloignait un peu plus de son impression originelle.

= = = = =

Apparue à l'aube, ce 14 Février au matin, le soigneur l'avait découverte déposée soigneusement sur sa besace. Il s'était d'abord frotté les yeux pour se convaincre qu'il était bien réveillé. Il n'avait rien entendu cette nuit passée, et ni Khi'del ni Hua n'avaient jugés bon de le réveiller pour le prévenir de l'arrivée d'un oiseau messager. Un comportement des plus étrange de la part de son destrier méfiant et de la Tairakh hyper protectrice qui veillaient résolument sur son sommeil.

Chassant l'appréhension qui le saisit, il déchira le papier du colis sans s'intéresser à la lettre qui l'accompagnait. Une peau de renard lui tomba sur les genoux et il cligna des yeux sans comprendre. Etrange. La fourrure n'avait rien de suspect, un simple présent maladroit, qui ne manqua pas de faire grogner Hua. Ceux qui le connaissaient assez pour avoir une quelconque envie de lui adresser un paquet auraient évité d'envoyer à l'adepte d'Orshin la fourrure d'un renard dans la fleur de l'âge. L'oiseau qui l'avait déposé ici devait s'être trompé de destinataire. Cela arrivait rarement, mais c'était possible.

Cela faisait longtemps qu'il ne recevait plus de lettres, après tout. Ses derniers échanges avec Léonie s'étaient taris il y a de cela quelques mois : la jeune Protectrice de Busad était bien trop occupée à son poste pour avoir du temps à lui consacrer. Elle gravissait les échelons, s'épanouissant -il l'espérait- dans sa tâche, tandis qu'il continuait d'évoluer dans l'ombre.

Flavien secoua la tête, s'interdisant de laisser libre court à son imagination plus longtemps. Il attrapa l'enveloppe posée sur sa besace, l'ouvrit machinalement sans prendre soin de ne pas déchirer la lettre qu'elle contenait et, pour la deuxième fois de la soirée, il resta sans voix. La lettre lui était bien adressée, à lui et non pas à un homonyme dont il ignorerait l'existence.

Ses yeux s'écarquillèrent légèrement lorsqu'il réalisa qui en était l'auteure. Le courrier n'était pas signé, mais une rapide lecture lui suffit à avoir une réponse à sa question pressante. Aussi imprévisible qu'elle soit. Ses doigts se refermèrent avec plus de force que nécessaire sur le papier, froissant le parchemin si soigneusement plié.

Etait-elle sérieuse ? Non. Comment aurait-elle pu l'être ? Dans ce cas... Se moquait-elle de lui ? Une hypothèse plus plausible, mais qui sonnait étrangement vide de sens.

Un ricanement surpris lui échappa. Dans quelle historie s'était-il encore embarqué ?

La petite Tairakh qui avait bondit sur son épaule ne comprenait rien à la succession de lettres soigneusement posées sur le papier. En revanche, elle arrivait à lire les émotions de son mage aussi facilement qu'elle respirait, et la confusion teintée d'embarras qu'elle ressentait n'était pas pour lui plaire.

" Il se passe quoi, Flav ? "
" Ophélia--- "

Il n'eut pas besoin d'en penser plus, grimaçant en accueillant la vague d'irritation qui le submergea. Ophélia. Un sujet de discorde comme il en existait de très rares entre sa proche confidente carnivore et lui.

" Qu'est-ce qu'elle te veut encore, celle-là ? "

Bien que la requête de l'Anomalie soit la plus claire qui soit, Flavien se retrouva dans l'incapacité de répondre. Qu'espérait-elle en lui envoyant ce courrier ? Que Diable était-il sensé faire de cette déclaration saugrenue ? Elle l'aimait ? Ha ! Et il était prêt à rejoindre l'armée Daënare au prochain recrutement ! Il fut tenté de froisser le courrier et de le jeter à la première occasion venue, mais jour après jour, il se ravisait au dernier instant. Il l'ignorerait simplement. Aucun mal à cela.

= = = = =

Seulement, sa résolution ne dura qu'un temps. Petit à petit la curiosité pris le dessus sur la raison, le poussant à déballer son set d'écriture et à s'installer au coin du feu. Le mal de crâne qui menaçait de pointer le bout de son nez aurait pu facilement disparaitre s'il laissait malencontreusement tomber la lettre dans les flammes. Il n'en fit rien, soupirant plutôt et tournant sa plume entre ses doigts.

" J'peux savoir pourquoi ça te prends autant de temps ? C'est si compliqué d'écrire : "Moi je t'aime pas, laisse-moi tranquille" ? "
" N'exagère pas Hua."
" L'encre a séché sur ta plume, Flav. " Souffla la petite voix de son familier.

Hua illustra son propos en frottant sa tête contre la pointe de sa plume, aucune tâche d'encre n'encrassant son pelage.

" Je sais. " Grogna le mage, frustré, " Ce n'est pas si simple. "
" Et pourquoi ? "
" Parce que... "

Parce qu'il aurait été simple d'envoyer balader l'Anomalie. De l'effacer de sa vie d'une simple correspondance acerbe. De mettre de côté leur dernière rencontre et de se convaincre que la jeune femme changée qu'il avait découvert ce jour-là n'était qu'une illusion parmi tant d'autres. Parce que, s'il s'avait qu'il ne retournait pas ses sentiments, il n'était pas certain d'être impartial à l'ancienne Daënare. Parce qu'à sa manière, il s'inquiétait pour elle et avait été étrangement soulagé de recevoir sa lettre. De la savoir en vie.

Sous le regard perçant d'Hua, il se mit enfin à écrire, laissant les mots lui venir sans rythme ni raison. Autant commencer par le sujet le plus évident.

Lettre a écrit:
Ophélia,

Une fourrure est un cadeau bien étrange cadeau à faire à un ami des bêtes, vous ne pensez pas ? D'autant plus qu'il s'agit d'une fourrure provenant d'un animal particulièrement symbolique. Hua -celle que vous nommez chaton- est persuadée que c'est un avertissement de votre part.

Laissez-moi vous expliquer. Les nomades d'Orshins préfèrent de manière générale admirer les fourrures sur le dos d'animaux bien vivants. Nous utilisons les cuirs et les fourrures des animaux que nous chassons et que nous consommons, c'est un fait, mais vous ne trouverez aucun adepte d'Orshin arborer avec fierté une fourrure de vulpes. La chair de renard est impropre à notre consommation; nous laissons aux carnivores la tâche de réguler leur population et les laissons en paix.

Avez-vous chassé vous-même le renard qui a donné sa vie pour avoir porté une fourrure aussi flamboyante ? J'ose supposer que non.

Je ne sais que faire de cette fourrure. La jeter serait un affront à l'animal qui l'a porté, la vendre vous ferait offense, mais une telle fourrure décorative ne m'est d'aucune utilité. Peut-être devrais-je la laisser transformer. La confier à un tanneur qui saurait en faire un col des plus chauds.

Malgré votre maladresse, il me semble que des remerciements sont de mise. Je ne pense pas qu'Hua ait raison de penser que les intentions derrière votre cadeau étaient mauvaises.

Il est vrai qu'elle ne vous apprécie pas, Hua. Comme elle n'apprécie pas un grand nombre de personnes, mais là n'est pas la question. Elle a bien souvent raison de se méfier d'autrui.

Quoi qu'il en soit, je vous remercie. Je prendrais soin de cette fourrure.



J'espère que cette lettre vous trouvera en bonne forme,



J'hésite à continuer cette lettre. J'ai pensé à apposé ma signature en-dessous de ces derniers mots plusieurs fois déjà, mais je ne peux ignorer le message premier de votre missive.  

Vous me demandez de ne pas mettre en doute vos sentiments, mais je ne peux m'en empêcher. Que connaissez-vous réellement de moi, si ce n'est mon amour pour mes Architectes et leurs créations ? La compassion monnaie courante chez tous les fils de la grande Chouette. Tomberiez-vous tout aussi facilement sous le charme de mes pairs ?

Que vous disiez m'aimer simplement à la suite de nos deux rencontres, parce que je vous ai prêté attention, que j'ai accepté de vous entendre et que je n'ai pas souhaité mettre fin à vos jours, me fait franchement froid dans le dos.

Si un simple acte de miséricorde vous sert le cœur à ce point, vous rapproche à ce point d'un étranger, vous devriez vous entourez d'autres compagnons de voyage.

Je ne peux retourner vos sentiments, Ophélia, je ne vous connais pas assez pour cela et je pense que vous ne me connaissez pas vraiment non plus. L'idée que vous vous faites de moi n'a rien de la réalité.

Ne voyez aucune attaque dans mes mots. Je ne pense pas que vous soyez indigne d'être aimée, personne ne l'est et certainement pas quelqu'un qui, comme vous, a traversé de telles épreuves. Puisse notre prochaine rencontre -car j'espère recroiser un jour votre route et constater de mes propres yeux combien chaque jour qui passe dessine votre personnalité- se dérouler sous de meilleures auspices que les dernières.

Êtes-vous encore en terre My'tränne ou votre poursuivante vous a-t-elle poussé à trouver refuge sur un autre continent ? Où que vous vous trouviez, j'espère que vous avez renoncé à rejoindre les abysses prématurément. Il me peinerait de voir cette lettre me revenir.

Je ne sais pas ce que je pourrais vous écrire d'autre, aussi vais-je conclure cette missive en faisant honneur à l'une des traditions de mon peuple : le troc. Votre fourrure contre l'une de mes propres possessions. Cette lanière de cuir se tresse dans les cheveux et permet de les garder attachés. Il est plus évident d'en prendre soin ainsi, lorsqu'on passe sa vie sur les routes.


Où que vous soyez, prenez soin de vous.


Sincèrement,
Flavien


Le mage déposa une lanière ornée de pierres fines sur le parchemin avant de le plier de manière à ce que la lanière ne risque pas de tomber au cours du voyage.

Flavien espérait qu'elle puisse prendre le temps de lui donner de ses nouvelles de temps à autre. Il tairait cette information pour le moment, refusant de forcer la main de quelque façon de ce soit à la vaironne. Fougueuse comme les vents d'Amisgal, elle l'oubliera de toute manière bien vite.

Le feu crépitait joyeusement devant lui. L'espace d'un instant, il fut tenté de jeter le papier dans les flammes et de le regarder s'embraser. Quelle idée saugrenue de répondre à la confession d'une femme qu'il avait déjà vu réagir particulièrement mal au refus. Soufflant délicatement, il se ravisa. Au même titre qu'il avait changé, elle n'était plus la même Ophélia qu'il avait connu.

Appelant une petite chouette chevêche à ses côtés, il confia à l'animal sa lettre avant de penser trop longtemps à son contenu et de l'envoyer pour de bon dans les flammes.

" J'espère que tu sais ce que tu viens de faire. "
" Absolument pas. "

Sa réponse plate eut le mérite de faire rire Hua.

La Tairakh se roula parterre, son petit cri aiguë s'élevant dans le ciel pour accompagner le vol de la chouette chevêche. Huh. Le rire nerveux de son familier fit frissonner le soigneur. Son anxiété n'aurait pas dû atteindre la petite carnivore d'une telle façon. Ophélia arrivait à l'atteindre avec une aisance des plus déconcertantes, même dans son absence.

Lanière envoyée par Flav:

Ophélia Narcisse
Ophélia Narcisse
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Sous le sceau du secret EmptyMer 31 Juil - 20:01
Irys : 1609400
Profession : Cible mouvante pour Régisseur
Pérégrins -2
Seule, éclairée à la lumière mourante d'un feu à la vie plus éphémère encore que la sienne, Ophélia pensait sans réfléchir, perdue dans des rêveries qui n'appartenaient qu'à elle. Les murs de sa chambre s'étaient mués à la couleur de ses songes. Ils n'avaient cependant rien de doux, la lettre d'un certain adepte de l'araignée avait réveillé les sentiments de peine qu'elle liait au rejet naturel qu'on lui voue ... elle pensait pourtant avoir fait bonne repentance. Son esprit jouait au balancier, haïssant tantôt Flavien pour sa distance mais rejoignant ensuite un semblant d'empathie et de raison au son d'un unique rappel : "Tu as essayé de le tuer".

Ses dents se serrèrent, grinçant comme craie sur un tableau alors qu'elle forçait sur sa mâchoire pour que passe la honte. Rien n'y fit, elle secoua le visage, dégageant ces pensées comme l'on se débarrasse d'épis de blé coincés entre les mèches. Les pupilles vaironnes se baissèrent pourtant sur le présent qui avait été joint à la lettre ... aucun doute, c'était mieux qu'une fourrure de renard. Idiote.

Il méritait une réponse, non ? Enfin, c'était naturel, après une telle confession ç'aurait été étrange de juste disparaître. Peut-être que ça aurait bien arrangé le chaton, mais elle ne voulait pas s'y résoudre. Elle était revenue d'entre les morts, pourquoi aurait-elle peur d'une simple lettre ?! Et le pire ... c'est qu'elle avait l'objet parfait pour pouvoir lui répondre. Une relique pillée aux dieux, un artefact sacré entre les mains d'une anomalie. Douce ironie. Elle tira le pli d'une de ses poches, ne sachant qu'en faire. Nul besoin tel que celui de connaître le fonctionnement ne fut manifeste, le morceau s'ouvrit simplement en une valse douce et s'illumina d'une lumière orangée.

... elle devait parler ? Enfin, ça ne bougeait pas, un mouvement de flottement était la seule preuve véritable du fonctionnement de cette ... chose. L'anomalie n'osa parler qu'après quelques secondes à réprimer sa gêne.

- Bonjour ..?

Le scintillement s'accentua au rythme de ses paroles. La lettre écoutait, Ophélia reprit.

- C'est ... la première fois que je parle à un bout de papier ... j'imagine que ce sera également la première fois que vous en entendrez un parler, mais j'ai du mal à complètement comprendre les my'trans. Vous pourriez prétendre avoir vu un tapis volant que je vous croirais.

Elle ria, gênée, avant de laisser s'affaisser ses hoquets en un silence.

- Je ne me suis pas encore suicidée, si ça peut vous rassurer. En fait, je pense ne pas le faire du tout. J'ai votre lettre sous les yeux et ... à chaque fois je suis obligée de la relire pour me souvenir en détail de ce que vous y avez inscrit. Vous saviez que vous écriviez m... enfin qu'il est difficile de vous lire ? Peut-être que ce n'est que moi.

Soupirant, elle prit un long moment pour réfléchir à ses prochains mots. Elle ne délia alors parole que sur un ton bas, sérieux.

- Par rapport à ... mes sentiments. Vous avez raison. Sur toute la ligne. Mais je n'y peux rien, en plus de ne pas me connaître je ne maîtrise rien de mes émotions et ça me ... je déteste ça.

Inspiration nasale, expiration tremblante.

- Je crois savoir pourquoi c'est vous, pourtant ... c'est juste, enfin, "juste", non mais ..! Aaaah j'aurais préféré écrire. Je m'emmêle ... pardon. Je pense que je vous ai choisi parce que ...

- Oh pourquoi tu parles toute seule là-haut ?!

- Norbert, pas maintenant ! Elle se retourna vers la lettre C'est ... c'est mon logeur. Je disais, j'ai rencontré beaucoup d'hommes, vous savez, tous différents. La plupart voulaient me tuer, enfin, c'est normal ... haha. Je n'ai rien fait à la plupart, mon existence est une raison suffisante pour certains. Et c'est justement pour ça que je pense que je ressens quelque chose d'autre pour vous.

Elle hésita à nouveau, se mordillant la lèvre avant de parler. Elle lâcha finalement.

- Sérieusement, j'ai essayé de vous tuer, vous et vos animaux, j'ai fait de vous un ennemi public à Zuhause et vous ne m'avez même pas fait le moindre mal lorsque vous en aviez l'occasion. Je me sens encore ... atroce pour ça, mais juste l'impress- ou plutôt l'espoir que vous m'ayez pardonné me fait quelque chose au coeur.

Sa voix se fit basse, extrêmement douce et chevrotante de secret.

- Vous êtes la personne la plus bienveillante que j'ai pu rencontrer, la plus pure que je connaisse et ... vous me donnez l'espoir que je puisse moi aussi vivre une vie normale. Alors, j'ai beau ne rien savoir de vous ou de moi, mais ce genre de preuve, c'est, pour une anomalie, plus qu'assez pour ne se soucier de rien hormis la personne qui en est à l'origine ... dans mon cas, c'est vous.

Et elle baissa les yeux, sifflant entre ses lèvres pour faire passer l'arrière goût de honte de cet instant d'honnêteté.

- Merci beaucoup pour la lanière. Elle est aussi belle qu'elle est pratique, elle ne quittera pas mes cheveux. Enfin ... là, maintenant, je suis à Rathram, en Daenastre, la vie sauvage, je la laisse à l'écart, je ne suis clairement pas faite pour y survivre. Quant au Régisseur ... j'ai peur qu'en parler n'attire le mauvais sort. Je suis juste contente de ne pas avoir besoin de courir pour le moment.

Sursautant de remembrance, elle reprit en hâte.

[i]- Passez le bonjour à vos amis ! Et vous pourrez dire au chaton que son maître est l'une des rares personnes envers qui je voue de bonnes intentions. Désolée pour la peau ... je pensais bien faire. Bref ... j'espère que vous allez bien vous aussi. Si vous revenez sur le continent de l'Est, pensez à moi, je veux également vous revoir. Vraiment.


Elle sourit, les yeux luisants descendants puis se redressant sur la lumière orangée de la lettre. Ophélia murmura.

- ... je le veux vraiment beaucoup.

Pourvu que l'Unique lui en accorde la chance.

- Au revoir, Flavien.

Et la lettre se cacheta, s'illuminant de toute flamme avant de s'embraser d'étincelles ardentes qui ne laissèrent ni cendre ni chaleur. Le message était parti.
[/i][/i][/i][/i][/i]

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