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 Au bord des mines hallucinées

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Au bord des mines hallucinées - Page 2 EmptyJeu 28 Juin - 22:53

Du coin de l’œil, l’anomalie observait son “invitée” prendre place face à elle, se délestant également de ses vêtements chauds. Elle lui parut alors si frêle sans son attirail presque semblable à celui des trappeurs de la région. Les mêmes qui fournissaient l’ensemble des habitants de la cité oubliée afin de les préserver du froid ambiant. Enfin, c’était tout du moins le cas des plus méritant d’entre eux. Ils n’étaient finalement guère nombreux à pouvoir jouir de pareils privilèges dans le coin. Les normes sociales et commerciales ne s’appliquaient pas ici, mieux valaient garder cela pour les humains ou au moins ceux qui l’étaient encore en partie.

Elodie réfléchissait sérieusement à la question de l’intruse, fouillant dans sa mémoire un lieu, sûr de préférence, où elle pourrait observer à sa guise les allées et venues de la garde. Nombres de bâtisses se trouvaient inhabitées et pour cause, la plupart n’avaient jamais été entretenues et tombaient presque en ruine. Néanmoins, l’un d’eux lui parut tout à fait approprié. Haut, vide, évité par tous ou presque, il bordait également plusieurs allées passantes, du moins pour les soldats.

-Il y a bien l’ancien hôpital, déclara-t-elle sans pour autant quitter sa tasse fumante des yeux. Le bâtiment est haut de cinq étages et est abandonné depuis une dizaine d’années à présent. Il se trouve non loin du mur ouest, mais y accéder lorsque l’on ne connaît pas la ville ne sera certainement pas une mince affaire.

La jeune femme releva légèrement la tête afin de jauger son interlocutrice. Était-elle si téméraire pour venir jusqu’ici afin de risquer sa vie pour l’un de ces extraits de poisons cristallisés ? Que savait-elle finalement de ces lieux maudits et des horreurs qu’ils renfermaient, sinon rien d’autre que des rumeurs encore trop éloignées de la réalité…

-Les soldats se trouvent absolument partout. Ils connaissent chacun d’entre nous… Les nouveaux venus sont rares, aussi bien du côté des geôliers que des prisonniers… En avez-vous conscience ?

La vieille porte délabrée s’ouvrit alors sur Samuel, son époux adoré. Elodie s’en sentie aussitôt soulagée. Non pas qu’elle craignait la présence de l’inconnue, elle ne l’avait pas attaquée, mais parfois, les soldats agacés par le froid et l’ennuie s’en prenait à eux sans aucune raison valable. Il n’était pas rare que l’un d’eux ne disparaisse brutalement un beau jour pour revenir couvert d’ecchymoses et autres taillades pour n’avoir pas respecté le “couvre-feu” ou pour avoir “rôdé” dans les rues en dehors des heures autorisées, ce qui revenait plus ou moins au même.

Face à cette nouvelle intrusion, “l’invitée” se releva, observant avec méfiance l’homme visiblement surpris de la trouver là.

-Qui est-ce ? s’équérit-il auprés de son épouse sans détourner le regard de l’intruse. Que vient-elle faire chez nous?

-Et bien... hésita la jeune femme incertaine de savoir comment présenter cette inconnue. C’est une visiteuse de passage. Elle est venue nous proposer un marché.

-De quel ordre? grogna-il, méfiant.

-Une pierre contre notre liberté.

Le regard de Samuel glissa le long de la jeune femme, l’observant sous toutes les coutures comme pour s’assurer que son aspect physique concordait avec son ambition démesurée.

- Et tu la crois ? demanda-t-il à son épouse en affichant un regard méprisant. C’est absurde. Je ne sais pas par quel miracle vous avez réussit à rentrer, mais je peux vous assurer que vous n’en ressortirait pas en vie. Lorsqu’ils vous attraperont, vous n’aurez que deux possibilités : la mine ou la mort. Peut-être vous laisseront-ils le choix.

-Pas si nous l’aidons, mon amour. Tu connais bien la ville toi… Accompagne là à l’ancien hôpital, tu sais emprunter les moyens détournés... supplia-t-elle en se relevant pour venir se placer devant son mari. Lentement, elle entreprit de le calmer en lui frictionnant les bras, une manière aussi douce que primaire de le rassurer.

-Te rends-tu compte de ce que tu me demandes, Elodie? Sais-tu ce qu’il m’attend s’ils me trouvent en train d’escorter une intruse ?

-Si c’est le cas, tu n’auras qu’à la leur livrer. Tu leur expliqueras que tu as monté tout un stratagème pour la conduire jusqu’à eux en prétextant l’aider à fuir.

L’air désolé, Elodie se tourna vers la jeune fille.

-Je ne souhaiterai jamais une telle chose, mais comprenez bien que sa vie compte bien plus que la vôtre ou toute forme subtile et idiote de liberté qui ne vaudrait plus rien sans lui. Klumpen ne ressemble en rien à ce que vous connaissez...

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