Ne cherchez pas la petite bête [Terminé]

Après avoir noté l'adresse, elles s'endormirent et passèrent une nuit paisible. Au réveil, Alises prépara un petit déjeuner pour Gwen. Elles ne se dirent que peu de mots. Enfin, Gwen partit et Alises rejoint son point d'observation

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Elle donna à lire à un comité scientifique son article. Celui s'intéressait au mode de chasse des Aimshgiins et qui expliquait pourquoi d'après elle ces créatures étaient réputés pour être cruelles.

En apprenant à leur progéniture à mal traitée leur proie, les aimshgiins leur donnent les clefs pour se sentir pleinement en sécurité. Ils encouragent la cruauté et le sadisme jusqu'à maintenir en vie la victime. En effet, contrairement à ce qu'on croyait jusqu'à présent, la progéniture ne fait pas qu'observer mais participe également à la chasse sur des proies de petites tailles ou alors déjà mortes. L'objectif est de leur enseigner comment crever les yeux, les organes et comment briser l'ossature de l'animal.

Elle expliquait aussi dans cet article les raisons de la formation d'un groupe familial réduit. Elle démontrait que l'aimshgiin ne hait pas seulement les membres d'autres espèces mais aussi de la sienne.

Une fois qu'il a conquis la femelle, l'aimshgiin mâle impose à la femelle une pénétration supplémentaire à celle qui est nécessaire pour la simple reproduction. Nous pouvons supposer qu'il émet alors une substance en elle, lui permettant de la reconnaitre comme sienne. Cet odeur vient sur la progéniture permettant à celle-ci de survivre le temps d'être adulte.

Elle poursuivait démontrant point par point à quel point la cruauté et le plaisir de faire couler du sang était une nécessité pour ce carnivore dans le simple objectif de se maintenir en forme et de aussi de prouver à lui même et à sa femelle qu'il reste le plus fort.

Le comité demanda quelques corrections sur des hypothèses qui venaient d'être pour certaines infirmées par d'autres observations ayant eu lieu quelques mois plus tôt. Après plusieurs semaines, l'article fut validé et publié. Quelques jours plus tard, Alises présentait son article dans une conférence : La cruauté animal : le cas de l'Aimshgiin.

Elle était fière de cette expédition qui lui avait permis de publier un article et de rencontrer quelqu'un qui pourrait lui permettre de faire pression si jamais on osait encore la toucher ou l'humilier.