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 La proie n'est pas toujours celle que l'on croit [Terminé]

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La proie n'est pas toujours celle que l'on croit [Terminé] EmptyLun 28 Aoû - 21:50
La proie n'est pas toujours celle que l'on croit [Terminé] 0210

“On ne se lasse pas de l’arc
parce qu’on est revenu bredouille de la chasse.”
~ Inconnu ~

Cinq jours. C’est le temps qu’il a fallu à Aurore pour comprendre ce que partir signifiait réellement. Partir, cela voulait pour commencer, dire que chaque soir, quand la nuit tomberait, il n’y aurait plus de toit ni de mur protecteur au-dessus de sa tête. Partir cela signifiait aussi que plus personne ne l’appellerait pour lui signifier que le repas était prêt, que plus personne ne serait là pour lui faire cette montagne de reproche vis-à-vis de son mutisme visiblement agaçant, ni même pour la distraire quand ses occupations habituelles ne lui suffiraient plus pour s’occuper l’esprit. Partir, cela voulait dire, être seule avec soit même, cela amene forcement à devoir se supporter, s’accepter, sans artifice, sans illusion, ça voulait forcément dire qu’on se devait de se débrouiller, de savoir qui est-ce qu’on était et non ce que les autres souhaitaient qu’on soit. Cela voulait aussi et surtout dire qu’il fallait assumer de façon solitaire ses mauvais choix… Et de ça, Aurore, était certaine de s’en souvenir indéfiniment. La météo était comme souvent à cette période de l’année, plutôt chaude et agréable. Plutôt que de conserver le désir de fondre au soleil sur une pierre brûlante, Aure, poussé par l’appel du ventre avait décidé de faire ce qu’elle savait faire, chasser.

Difficile de dire que l’idée était particulièrement lumineuse, difficile de dire également que dans une zone qu’elle ne connaissait pas forcement aussi bien que son terrain de chasse habituelle pouvait offrir autant. Elle avait l’espoir que pour une fois, la chance soit de son côté et non de celui de sa potentielle future proie. Quoi qu’il en soit, Aure avait fini par quitter son abri de fortune, constitué sur les hauteurs d’un arbre perdu au milieu d’une plaine, pour explorer davantage son environnement. L’étape première consistait par faire silence, chose déjà faite dans le comportement global de la jeune femme, qui, fort de l’aide de l’architecte que sa mère lui a imposé de « servir », Asmigal, lui permet une délicatesse, une discrétion ainsi qu’une rapidité un peu plus convenable. La deuxième étape, représentait un niveau un peu plus élevé déjà, choisir sa direction, choisir son mode de chasse. Comme un animal, Aure avait toujours eu la nette préférence d’observer d’abord les traces offertes par la nature pour se diriger. Ainsi, son regard effleura le sol, cherchant à identifier déjections, restes de repas, os, trace de pattes diverses et variées.

Vint ensuite la troisième étape, celle qui permet le réel avancement de la situation, le pistage. Suivre silencieusement les indices, remonter jusqu’à la source en évitant soigneusement l’insolation ou même de se faire repérer, chose particulièrement ardue dans une plaine.  Aurore avait fini par trouver ce qu’elle cherchait, avec cette fois-ci l’illusion de pouvoir agir bien et vite, sans trop se fatiguer. Elle extirpe son arc, de derrière son dos, s’aplatit sagement sur le ventre, relève un peu les coudes pour se surélever, arrête sa respiration le temps de viser, tire la corde puis la relâche pour voir fuser sa précieuse flèche, accompagne le tout par un peu de la magie du vent pour lui donner un peu plus de force, puis observe. Aurore ne rate jamais sa cible, du moins, ça c’est ce qu’elle n’avait de cesse de répéter à qui voulait bien l’entendre, la réalité était toute autre. La flèche était venue se figer juste là, dans le sol, devant le magnifique animal qui avait par conséquent relâché sa proie restée inerte sur le sol.

Un cri strident n’avait pas tardé à retentir, résonnant dans l’air un long moment avant qu’Aure ne prenne pleinement conscience de ce que cela signifiait. Courir. D’autres bestioles identiques ne tardèrent pas à débarquer, tout croc dehors, à la recherche visiblement du danger signalé par celui qui juste avant s’apprêter à déguster son merveilleux repas. La rousse avait fini par reculer lentement, très lentement, ventre toujours à terre, replaçant son arc dans son dos avec l’espoir cette fois, que la chance lui vienne en aide. Puisqu’elle était certaine d’une chose, il n’était pas possible de rivaliser avec l’odorat d’un prédateur et donc par conséquent, difficile de rivaliser avec une troupe de Kolsga. Aurore recula encore un peu jusqu’à sentir l’odeur putride d’un cadavre en décomposition, au moment où elle tourna la tête, il était déjà trop tard la bête, tout croc dehors était juste à côté d’elle. Un roulement sur le côté plus loin et une gigantesque bourrasque de vent instinctive avait réussi à le tenir à distance, juste de quoi lui permettre de fuir, tout en offrant un vent contraire à sa troupe d’assaillants. La proie n’était pas toujours celle qu’on croyait et c’est bien véritable un cri de survie qui venait de s’échapper pour la première fois des lèvres de la rouquine. La scène de loin devait être drôle, un mage courant à contre-courant pour fuir une troupe de redoutables petits carnivore ne semblait absolument pas avoir envie d’abandonner leur nouvelle distraction, pour le plus grand malheur d’Aurore.


Dernière édition par Aurore Seraphon le Mer 27 Déc - 14:42, édité 2 fois

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La proie n'est pas toujours celle que l'on croit [Terminé] EmptyMar 29 Aoû - 4:31
Voilà quelques jours que je chassais tranquillement les bestioles de c€e pays qui n'est pas le mien. Pour la première fois de ma vie je me voyais sans civilisation, sans aide aucune. Je me devais de ramener de la peau d'un animal bien précis le Kolsga, selon les différentes sources que j'avais pu avoir dans les villes lors de mon périple c'était un prédateur pas le plus farouche mais son côté meute assassine ne semblait qu'illustrer son danger en groupe.

Plusieurs jours dans la plaine, j'avais marchée ce qui me semblait être des lieues. Je vis alors une scène qui m'avais vraiment fait rire à l'époque. De loin, je vois à l'aide de mes lunettes, une scène digne des meilleures blagues de comptoir.

Une jeune femme avez tenter d'abattre un animal sans doute pour manger. La flèche tirer par celle-ci s'étale comme une buse devant les pieds du prédateur que je tentais justement de trouver depuis des jours et des jours.

La scène comique continuait, la jeune chasseuse tentait de s'enfuir avec sa magie je crû même un appel à l'aide. Il est vrai que normalement, j'aurais attendue que les bêtes la dévore pour pouvoir les abattres tranquillement. Néanmoins, je ne pouvais pas laisser tomber cette jeune fille qui m'avais remonter le morale avec cette scène mémorable. Ni une ni deux, je pris mon arme et pendant que l'autre courrait pour éviter les crocs des bestioles, je pris le temps de bien calculer la trajectoire des balles. À quelques centimètres je touchais sa jambe gauche et je pense que dans un tel trou pommé, la blessure aurais emmener à des complications que je n'aurais pas pu soigner.
Bref quelques secondes après avoir enclenché la première balles, le premier tir retenti.... Je vis la première bestioles s'effondrer au sol. Gagné, ma visée était juste !
J'enclenche la deuxième , boom encore un qui tombe au combat puis trois,quatre et enfin vient le dernier.

Je ne suis pas chasseuse, mais je pense que les cinq coup de feu on du faire fuir le reste de la meute ou tout du moins les animaux des environs.

Je pris mon arme sur l'épaule et je fis la marche jusqu'à mes cinq prise de la journée, les premières depuis des jours. Cette prise m'avais soulager, mon honneur serais sauf et j'ai fait une bonne action.

«Tout va bien mademoiselle ?» demandais je toute souriante.

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La proie n'est pas toujours celle que l'on croit [Terminé] EmptyMar 29 Aoû - 12:04
Courir. Unique mot que lui insufflait tout son être, plus vite, toujours plus vite. Ne pas écouter la douloureuse contracture de ses muscles. Ne pas écouter son rythme cardiaque s’emballant, résonnant à en faire trembler ses membres à l’intérieur de son corps. Ne pas prêter la moindre petite oreille à son souffle se coupant, se hachant, devenant plus difficile et ceux malgré le fait qu’Asmigal soit avec elle. Aurore n’avait pas peur, du moins, n’était pas sujette à cette crainte atroce de disparaître, de pousser son dernier souffle, c’était plus l’envie de ne pas se retrouver avec moult blessures, ou simplement son instinct de survie qui l’a poussé à la fuite. Qui ne fuirait pas devant une troupe de Kolsga ? Personne.

Aure n’écoutait donc que sa petite personne et son envie de ne pas se faire croquer, ou servir de repas bien frais pour c’est désormais assaillant. Des gestes légers, lui permettaient de s’offrir une petite accélération à l’aide du vent –sans pour autant se retourner-, mais aussi d’offrir un souffle contraire à ceux qui se trouvaient justes derrière ses talons. Ainsi, la jeune femme parvenait à conserver une distance raisonnable entre elle et les dents pointues. Rien ne semblait vouloir améliorer cette partie de chasse, dans un sens, comme dans l’autre. Rien, jusqu’à cet énorme bruit indescriptible qui avait retenti. Stoppant les grognements, les aboiements et le souffle de la mage. Comme pour se protéger, la rouquine c’était projeté sur le sol, ventre à terre, main sur la tête, elle avait eu la certitude que l’animal allait lui tomber dessus, qu’elle allait sentir ses crocs sur sa peau, mais de nouveau rien. Hormis le silence, coupé par ces fameux bruits, ces fameux coups qui lui donnaient la nausée.

Encore sur le sol, au contact de l’herbe chaude, c’est bien pourtant un Kolsga, ou plutôt LE Kolsga qui finit par se retrouver sur elle, sans pour autant effectuer le moindre mouvement. Aure avait couiné, de manière pitoyable si bien qu’elle s’était dépitée presque elle-même. Pas de mouvement, pas de douleur, pas de morsure, juste un poids relativement important quand même sur son corps. La rousse avait fini par se retourner lentement, de façon à se retrouver sur le dos, se retrouvant nez à nez avec la langue pendante de l’animal désormais sans vie. Qu’est-ce qu’il venait de se passer ? Ils étaient morts, tous ou presque. Poussant sur ses avant-bras, finissant par offrir une bourrasque de vent surprenante, Aurore avait fini par faire tomber l’animal sur le bas-côté. La jeune femme avait fini par se redresser lentement, encore sous le choc de ce qu’elle venait de vivre. En position demi-assise, elle avait mis quelques secondes à pleinement réaliser les événements, elle était vivante, pour une raison encore inconnue. Passant une main sur ses membres, bras, avant-bras, cuisses, la rouquine vérifiait simplement ne pas avoir la moindre blessure. Hormis quelques traces rougeâtres sur ses vêtements et son visage, elle était, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, indemne.


- «Tout va bien, mademoiselle ?»

Une voix venait de rompre le silence, une voix qu’Aure n’identifia pas, signe qu’elle ne connaissait pas l’individu venant à sa rencontre. Naturellement, elle avait eu cette envie de lui aboyer dessus de lui signifier que tout allait bien, comme une personne qui venait de manquer de peu de se faire grignoter les boyaux par une meute. Cependant, la mage se ravisa, conservant son mutisme, presque trop habituel désormais. Ses émeraudes se déplacèrent sur la silhouette féminine qui était à présent à quelques pas devant elle. Une femme donc, une femme rousse du moins à la chevelure plus intense que celle d’Aurore, dont la mage ne parvenait pas à identifier pleinement la couleur. L’inconnue était vêtue de vêtement visiblement en cuir, d’un élément un peu particulier sur la tête, ses yeux ressemblaient à ceux de la jeune femme, du moins la couleur au moins. Le regard émeraude de la magicienne s’arrêta sur son arme, avec de nouveau cette nausée, cette envie de reculer. Ses sourcils se froissèrent légèrement, signe que l’identification de l’être se trouvant face à elle commençait à faire son chemin. Il n’y avait presque plus le moindre doute, ce n’était nullement une My’trän, mais bien une Daënar.

- « J’ignorai qu’une personne de tes origines savait faire autre chose que saccagé. » Piqua nerveusement Aurore dont le visage restait néanmoins impassible.

Lentement, elle avait fini par se relever, s’aidant du sol pour trouver l’impulsion nécessaire à son action. Une fois debout, elle avait simplement passé ses mains sur les vêtements qu’elle portait, de façon à retirer l’accumulation de poussière et de terre sèche qui s’y trouvait. Son regard avait abandonné son interlocutrice, pour aviser quelques secondes le massacre qu’elle venait de commettre, puisqu’aux yeux de la mage, il s’agissait bien d’un massacre. Cinq Kolsgas gisaient sur le sol, à des distances toutes différentes les unes des autres, le plus proche étant évidemment juste au pied d’Aure, qui ne distinguait toujours pas la blessure qui avait visiblement entraîné la mort.

- «  Il n’était pas nécessaire de tous les tuer » grogna presque la mage à l’intention de la non-mage.

Un léger vent s’était levé autour des deux interlocutrices, signe non pas qu’Aurore avait l’intention d’attaquer, simplement que la nature pouvait offrir elle aussi un peu de rafraîchissement, aussi léger soit-il.  La douce sensation de fraîcheur n’apaisa en rien l’esprit inquiet de la rouquine, qui ne comprenait pas l’intérêt pour une non-mage de lui venir en aide, mais surtout d’attirer autant l’attention en s’affichant avec cette maudite forme de technologie.

- « Niveau discrétion, j’ai connu mieux » murmura Aurore tout en se baissant pour effleurer la fourrure de l’animal à la recherche de la blessure. « Une arme à distance je suppose ? » cela pourrait-il qu’il s’agisse des énormes «BOUM» qu’elle avait perçues pendant sa course poursuite ?  

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La proie n'est pas toujours celle que l'on croit [Terminé] EmptyMar 29 Aoû - 15:07
À peine j'arrive je me prends sans plus tarder le revers de la culture.

- « J’ignorai qu’une personne de tes origines savait faire autre chose que saccagé. » disait elle avec une mine extrêmement impassible.

Je ne lui répondais même pas, je souriais juste quand elle parler. Loin de moi l'idée de la mépriser, mais j'avais d'autres idées en tête qu'une conversation amicale. Mon ventre crier famine, l'appel d'un repas  m'attirer de plus en plus. Je ne sais pas si la bestioles en question ce mange, mais elle allait vite finir dans mon ventre.


- «  Il n’était pas nécessaire de tous les tuer » grogna t- elle

Bon cela ce voyais mieux en mieux , elle me déteste mais bon je pouvais pas savoir moi qu'il s'agissait d'une suicidaire.

«Vous ne savez pas pourquoi une daënar est présente sur vos terres, je ne tue pas par plaisir mais par nécessité. Soit monétaire, soit pour ma propre survie» lui répondais-je d'une manière assez froide .

Je ne voulais absolument pas qu'elle continue de joueur la précieuse, car cela m'était tout bonnement insupportable. Je hais les petites bourgeoises en vadrouille qui se crois chasseuse parce qu'elle on réussi à tuer un lapin une fois dans le jardin de leurs parents.

- « Niveau discrétion, j’ai connu mieux » murmura la jeune femme tout en se baissant pour effleurer la fourrure de l’animal à la recherche de la blessure. « Une arme à distance je suppose ? » me demandait elle.

Bordel mais elle me prenait pour une gosse ou c'est moi ? Bon à dire vrai, je suis une vraie gosse, mais elle ne me connais pas donc comment peut elle être aussi désobligeante avec la personne qui vient de lui sauver la vie.

«En ce qui concerne la discrétion , je pense que vous ne m'avez pas vue avant que j'arrive, vous ne savez pas ou j'étais situer dans ce décor et contrairement à vous j'avais déjà analysés la situation pour éviter de me faire courser» lui disais je avec un ton un peu sec malgré mon large sourire.

«effectivement c'est une arme à distance, c'est ce que j'avais de mieux pour la chasse» ajoutais je tout en me dirigeant vers un des cinq cadavres de ses bestioles afin de tenter de la dépecer.

«Vous ne trouverez rien sans les ouvrir, si vous essayez ne me faite pas n'importe quoi leurs peaux leurs à coûté la vie autant qu'il ne soit pas mort en vain.» disais je avec une voix un peu triste. La viande ne sera pas perdu je compte bien avoir quelques stocks aux cas où et bien entendu manger ce soir.

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La proie n'est pas toujours celle que l'on croit [Terminé] EmptyMar 29 Aoû - 16:23
Devant une Aurore froide, elle, elle souriait visiblement satisfaite de son méfait. Aure la regarda un long moment, visiblement un peu perdue dans ses pensées. Qui était donc cette femme, cette inconnue qui venait de lui sauver la vie, il fallait bien l’admettre. Difficile pour la rouquine de savoir quoi véritablement penser. Elle devait être une ennemie, du moins, c’est ce qu’on avait eu de cesse de lui répéter. « Avec ces gens-là, la méfiance est de mise » n’ont-ils après tout, pas trahi nos architectes ? Passant une main dans la fourrure de la bête, Aurore avait finalement abandonné l’inspection et surtout la recherche de la blessure. Complexe pour celle qui n’était pas habituée à communiquer, de le faire, avec en plus une Daënar. Une nouvelle fois, le silence fut de la partie, véritable pillé de ce début de conversation. La rousse avait conservé un genou à terre, prenant la peine de réfléchir, de poser les choses dans son esprit pour ne pas s’emporter inutilement. Sa raison lui insufflait de se reprendre. Cette femme, peu importe ses origines, venait de lui être d’une grande aide.  Aure écoutait donc sans la couper l’explication fournit vis-à-vis du ‘massacre’. Elle n’avait pas tort, ni sur le fait que sans elle, Aurore se serait sans l’ombre d’un doute retrouvée sous les crocs des carnivores, ni même sur l’idée qu’il fallait bien se nourrir et survivre. Oui, mais pourquoi tuer avec des armes dont la forme et la fonction inconnue avec un grand « i » ne laissaient qu’un désagréable frisson dans la nuque de la My’trä ?

- « En ce qui concerne la discrétion, je pense que vous ne m'avez pas vue avant que j'arrive, vous ne savez pas où j'étais située dans ce décor et contrairement à vous j'avais déjà analysé la situation pour éviter de me faire courser » un petit ton plus sec, une légère pause et elle avait poursuivi « Effectivement c'est une arme à distance, c'est ce que j'avais de mieux pour la chasse» le temps d’une respiration, elle avait ajouté « Vous ne trouverez rien sans les ouvrir, si vous essayez ne me faites pas n'importe quoi leurs peaux leurs a coûté la vie autant qu'il ne soit pas mort en vain. »

Sans geste brusque, l’ancienne résidente de la ville de Suhury s’était finalement relevée, afin d’aviser plus en profondeur son interlocutrice. La femme était plus grande qu’elle, même s’il fallait avouer que ce n’était pas bien difficile, son visage ne paraissait pas particulièrement froid ou hautain, mais Aure avait appris que les apparences étaient souvent trompeuses. Un fin sourire en coin avait finalement vu le jour sur le coin de ses lèvres, signe que la rouquine commençait tout doucement à se détendre. Finalement, n’était-elle pas constituée de la même manière qu’elle ou presque ? Aurore s’était autorisée un soupir, comme-ci celui-ci allait lui permettre d’accepter l’idée de partager un semblant de moment de journée avec une inconnue dont le seul crime avait été de naître du mauvais côté. Elle refit mentalement la conversation, du moins les arguments de ladite pacifiste à la recherche de revenus. Elle l’a regarda s’approcher d’une bête inerte, avant de répondre :

- «  Je n’ai jamais eu dans l’idée d’abattre le Kolsga. Normalement, ce ne sont pas des bêtes farouches, je pensais qu’une flèche suffirait à le faire fuir, afin que je puisse récupérer la proie qu’il venait d’attraper. Je ne pouvais pas deviner qu’il allait rameuter toute sa famille. » Souffla Aurore, sincère, mais passablement agacée quand même.

Comment aurait-elle pu anticiper le fait que l’animal n’avait pas mangé depuis plusieurs jours, qu’il avait eu du mal à attraper son futur repas et que par conséquent il n’avait eu nullement dans l’idée de laisser une My’trä lui piquer son dû. Impossible. Un nouveau souffle s’échappa de ses lèvres, difficile de croire encore qu’elle était réellement face à une Daënar. Son observation l’obligea à détailler l’arme en question, que son interlocutrice tenait toujours. Son ventre s’était inévitablement mis à se tortiller, signe de son dégoût profond, mais aussi physiologique et inévitablement. Lentement, elle avait secoué sa chevelure, s’appliquant à ne plus jamais l’observer d’une quelconque manière que ce soit.

- « Je sais dépecer un animal. » Poursuivit Aure avec simplicité, sans doute moins d’agressivité « Est-il envisageable que vous rangiez votre arme afin que mon regard ne puisse pas se poser dessus ? »

Oui, parce que Aurore n’avait nullement dans l’idée de recouvrir le sol de ses nausées. La jeune femme avait ensuite délaissé son interlocutrice, pour s’agenouiller proche d’une proie, récupérant sa petite dague de sa botte, elle s’appliqua délicatement à retirer la peau, sans l’abîmer. Cela prenait du temps, pas l’heure non plus, ni même la seconde, mais un peu de temps quand même. Durant cette période, elle ne se sentit pas obliger de faire la conversation, elle n’en avait de toute manière pas réellement envie et l’inconnue toujours inconnue, n’avait qu’à faire de même sur les autres bestioles, si elle trouvait le temps long. Une fois son art terminé, la rousse avait laissé sa paume de la main droite effleurant la chair à vif de l’animal, jusqu’à trouver ce minuscule trou,  ce minuscule petit impact. Alors c’était ça qui avait provoqué la mort ?

- « Vous avez une distance de combien et il reste quelque chose à l’intérieur de l’animal si je comprends bien, cela ne l’infecte pas ? » elle fit une pause, regarde son interlocutrice « Je me nomme Aurore. Merci… Pour le coup de main de tout à l’heure... C'est pour une commande alors, la peau ? J'ignorais que les My'träns faisaient preuves d'ouvertures d'esprits vis à vis de votre condition...»


Dernière édition par Aurore Seraphon le Dim 3 Sep - 21:54, édité 1 fois

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La proie n'est pas toujours celle que l'on croit [Terminé] EmptyDim 3 Sep - 20:18
- « Je n’ai jamais eu dans l’idée d’abattre le Kolsga. Normalement, ce ne sont pas des bêtes farouches, je pensais qu’une flèche suffirait à le faire fuir, afin que je puisse récupérer la proie qu’il venait d’attraper. Je ne pouvais pas deviner qu’il allait rameuter toute sa famille. » Souffla la jeune femme.
Que devais-je répondre à cette phrase si ce n'est un long silence. Il est vraie que j'ai toujours eu du mal à faire deux chose en même temps. Dépecer un animal et discuter en même temps n'étais pas vraiment mon fort je l'avoue.

- « Je sais dépecer un animal. » Poursuivit Aure avec simplicité, sans doute moins d’agressivité « Est-il envisageable que vous rangiez votre arme afin que mon regard ne puisse pas se poser dessus ? »

Je rangeais mon arme, même dans mon long silence j'avais tout de même une conscience je pris ce qui me servais de chemise pour recouvrir mon arme. Je n'avais aucun problème à travailler sans rien sur la peau, le soleil cognait fort et j'avais tellement chaud que ma chemise blanche me déranger plus qu'autre chose.

- « Vous avez une distance de combien et il reste quelque chose à l’intérieur de
l’animal si je comprends bien, cela ne l’infecte pas ?
» elle fit une pause, regarde son interlocutrice « Je me nomme Aurore. Merci… Pour le coup de main de tout à l’heure... C'est pour une commande alors, la peau ? J'ignorais que les My'träns faisaient preuves d'ouvertures d'esprits vis à vis de votre condition...»

Je soupirais, elle avait briser ce silence d'or auquel je tenais tant.

« La distance est un critère très complexe à expliquer, vous savez tirer avec nos engins n'est pas un jeu d'enfant, les critères météo comme la température, la force du vent , la pression atmosphérique ou bien encore la zone de tir si on est sur élevée ou non détermine la distance à laquelle nous pouvons tirer. Evidemment, l'arme joue beaucoup sur les données. Malheureusement, vous comprenez mal, la balle est un morceau de fer si on le laisse trop longtemps on risque une infection de la bestiole. Il faut la trouver et lui extraire assez rapidement pour être tranquille. » je respirais un peu cette longue explication me gonflais de plus en plus, mais j'étais néanmoins compréhensive. Je reprenais « Je me nomme Wendy, je ne pense pas avoir fait quelque chose d'extraordinaire, vous étiez en difficulté il était normal de vous venir en aide. Effectivement, cette peau à pour but de protégée les zones que le métal ne pourra pas protégée. Vous savez, le racisme existe dans les deux camps, néanmoins il existera toujours des personnes capables de faire abstraction de ces imbéciles et voudront partagée savoir et paix avec tout les habitants d'irydaë. Sachez une chose, je hais la plupart des mages, car ils sont incapables d'admettre leur tort et du fait de leur puissance extrême ce permette de faire bon nombre de massacre au nom de leur fameux architecte. Il est vraie que les Daënars ne sont pas forcément mieux dans leur stupidité mais le jour ou vous verrez un mage et un ingénieur travailler mains dans la mains peut être pourrons nous stopper cette guerre. »


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La proie n'est pas toujours celle que l'on croit [Terminé] EmptyDim 3 Sep - 22:30
Tendre la main à son prochain, faire preuve de reconnaissance voilà deux choses qu’Aure ne savait pas faire. Au fond, ce n’était pas vraiment qu’elle ne savait pas, ce qu’elle ne voulait pas. La jeune femme était certaine que rien n’arrivait jamais par hasard, qu’on ne venait pas aider une personne en difficulté, risquer sa vie, si ce n’était pour attendre quelque chose en échange, pour espérer recevoir une compensation dont la valeur est identique à la prise de risque. C’était bien la seule raison qui la poussait à faire la conversation, afin de comprendre ce qui avait bien pu passer dans l’esprit de cette étrangère, de cette femme dont l’unique faute était d’être née du mauvais côté. Si la première raison lui semblait être évidente, un contrat sur la bestiole qu’Aurore avait eu le malheur de venir chatouiller d’un peu trop près, la seconde était encore un peu obscure un peu flou. Ainsi, désormais silencieuse, la My’trä s’appliquait à récupérer, découper convenablement la peau sur les cadavres, pensives. Aure ne l’aidait pas par reconnaissance ou par un quelconque acquis de conscience, non bien au contraire, elle l’aidait pour pouvoir ouvrir l’animal et découvrir plus en détail, l’arme responsable de la mort. Si la rousse avait bien lu dans les différents ouvrages, les différentes armes existantes chez les Daënar, toutes n’étaient pas répertoriées et toutes n’étaient pas facilement imaginables. À présent qu’elle avait « la chance » de pouvoir analyser d’elle-même, elle n’allait certainement pas s’en priver.

Un bref soupir avait franchi la barrière de ses lèvres, la chaleur frappait d’une intensité certaine, si bien que l’insolation ne devait certainement plus être loin. Malgré ses mains ensanglantées, elle était tout de même venue remonter sa chevelure, cherchant naturellement à trouver un peu de fraîcheur. Hésitante, elle n’avait dans un premier temps pas osé venir faire vibrer l’air, faire lever un petit vent qui permettrait à ne point en douter de mieux respirer. Aurore s’était abstenue un petit temps de parler, laissant son interlocutrice faire preuve de bavardage intempestif, digne du plus ennuyeux de tous les contes pour enfants. Blablabla blablabla, racisme, blablabla. En bref, Aurore n’avait pas retenu grand-chose de cette longue tirade qui n’avait su faire émerger chez elle que d’autre envie que celle de voir sa sauveuse, s’étouffer avec sa salive. C’était quoi cette façon de penser, d’imaginer que les My’trä étaient les méchants faisant preuve d’idée noire vis-à-vis de son peuple à elle ? Fallait-il lui rappeler qui avait forcé la signature d’un traité de paix, qui était venu en bateau s’imposer ici CHEZ EUX. Inévitablement la mâchoire de la rousse s’était contractée, jusqu’à grincer des dents, jusqu’à ce que sa dague déchire la terre avec plus de violence, plus de hargne. Pourquoi fallait-il toujours que ce genre de propos termine dans une discussion, y avait-il forcément un méchant et un gentil dans toute cette histoire ? Aure avait simplement haussé les épaules, avalant sa salive pour éviter de faire partir cette rencontre en un véritable conflit. Soucieuse de l’image qu’elle pouvait représenter, elle fit ce qu’elle savait faire le mieux, être ce que l’on attendait à ne pas en douter d’elle. La rousse était néanmoins ravie d’avoir pu obtenir quelque information sur l’arme en question.


- « Je ne rentre pas dans ce genre de débat. » Elle fit une pause « Je ne veux pas savoir qui est le plus coupable des deux, je sais juste que le premier qui ira trop loin dans sa recherche de surpuissance mourra. »

C’était réaliste à son sens, le peuple qui fera la première erreur déclenchera la guerre. Parce qu’il y aurait la guerre, c’était obligatoire, une évidence du point de vue d’Aurore. Il fallait être sacrément naïf pour le voir. Cependant, là n’était pas la question, ni même la discussion et Aure n’avait visiblement pas dans l’idée de participer à ce genre de débat sans fin. Elle poussa un soupir, se laissant retomber sur les fesses, elle avait terminé sa tâche et deux des bestioles n’avaient déjà plus de peau, il fallait encore la faire sécher. D’un rêver de main elle avait essuyé les perles de sueurs qui commençaient à naître sur le haut de son front, certaine à présent qu’il fallait trouver un coin d’ombre.

- « Vous récupérez toute la viande ou je peux en prendre un peu ? On ferez mieux de pas traîner, à cette heure l’étoile brille fort.. Vraiment très fort. On va finir brûlé par la chaleur à ce rythme-là. »

Au fond ce n’était qu’une proposition, il y avait encore beaucoup de travail à faire sur les bestioles, il fallait se décider, rester ici et prendre le risque d’être malade, ou de recevoir des beaux coups de soleil, ou partir en déplaçant certaine dépouille offrant le reste à la faune sauvage. Du côté d’Aurore, elle n’avait pas l’intention de prendre ce genre de décision, plongé ses mains pour retirer, vider les boyaux de la bête, pataugeant, cherchant la responsable de tout ceci dans des bruits peu appétissants. La rousse avait fini par abandonner sur le bas-côté les organes, les intestins et tout l’intérieur de la bête peu ragoûtant. Elle avait déjà débuté la découpe de la viande, alors que les envahisseuses nommées mouches faisaient déjà une apparition en renfort. Un coup de vent plus loin, la troupe de « bzbzbzbz » avait valdingué et luté à contre-courant pour revenir vers la chair qui abriterait certainement avec plaisir bon nombre d’œufs.

- « Aurore » avait-elle fini par dire « Je me nomme Aurore. Je viens de Suhury » comme-ci cela pouvait avoir une importance quelconque. « Qu’est-ce qu’une… » elle se reprend « qu’est-ce que vous venez faire en My’trä ? Hormis remplir des contrats de chasses ? »

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La proie n'est pas toujours celle que l'on croit [Terminé] EmptyMer 27 Déc - 14:38
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    « Ça tombe bien, j’étais venue pour chasser, pas vraiment pour débattre, répondit la Daënare avec un large sourire. »


L’hostilité entre peuples était résiliente quand bien même les deux protagonistes venaient de s’entraider. Elles avaient beau s’efforcer de dépecer les mêmes bêtes, cela ne faisait pas d’elles des pairs ! Wendy ne semblait pas s’en incommoder outre mesure, elle était venue pour obtenir quelques peaux exotiques. Un nouveau type de cuir impliquait nécessairement un nouveau type d’armure, et dans le domaine s’il l’on n’innovait pas, autant fermer boutique. Par ailleurs, savoir qui, des mages ou des technologues, était responsable des guerres éternelles et du racisme latent qui sévissaient entre les deux peuples n’était pas une information qui se monnayait ni ne l’intéressait à titre personnel. Mieux valait taire ce sujet fâcheux pour conserver le brin de civisme sur lequel reposait leur fragile échange. Dans ce même objectif, elle répondit de la sorte à la question d’Aurore :

    « Prenez, prenez, je viens surtout pour le cuir. Laissez-m’en quelques morceaux, ça devrait suffire. »


On n’était jamais trop prudents. Elle avait l’argent pour se payer quelques repas en taverne, et quelques vivres au marché, mais elles étaient pour l’instant en pleine forêt, l’instinct de survie voulait qu’elle anticipe toute éventualité. A savoir ne pas trouver le chemin du retour, et mourir bêtement de faim. Un coup pour la réputation d’une honnête vendeuse d’armures ! Elle savait manier les armes, mais pas subvenir à ses besoins primaires ? Non, elle était plus maligne que ça.
La rousse se présenta alors, dans un semblant de trêve peut-être, et Wendy y répondit par son habituel sourire.

    « Comme vous l’avez noté, je viens de Daënastre. D’Ünellia, pour être précise. Et je ne viens pas remplir de contrats de chasse. Je cherchais ces bêtes depuis plusieurs jours déjà, pour mon usage personnel. Je vends des armures assistées, et ce genre de cuir pourrait très bien devenir la tendance si je l’exploite bien. Mais il faut croire que tous les animaux de cette espèce étaient attirés par vous, je n’en avais pas vu un seul jusqu’à maintenant. »


Les deux jeunes femmes poursuivirent leur besogne dans cette même politesse méfiante, et bientôt il ne resta ni peau ni viande sur les os des Kolsgas. Wendy emballa une portion de viande dans du tissu, qu’elle glissa dans son sac à côté des peaux qu’il faudrait vite traiter pour en parfaire les propriétés. Pour le reste, elle laissa Aurore se servir sans broncher comme convenu.
Elle transpirait à présent à grosses gouttes sous l’astre du jour ; leur tâche ne les avait pas ménagées. Il était temps de quêter refuge au village voisin.

    « Bien, c’est le moment de rentrer pour moi. Aurore, ce fut un plaisir de vous sauver la vie. »


Wendy se projetait déjà avachie sur une chaise sommaire mais les papilles tentées par la promesse d’un repas chaud et consistant. Elle ne l’aurait pas volé, c’était peu de le dire !

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