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 L'impuissance des citoyens [ Terminé ]

Zaël
Zaël
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L'impuissance des citoyens [ Terminé ] - Page 2 EmptySam 3 Mar - 17:49
Irys : 962209
Profession : Gharyn de Busad
My'trän +3 ~ Kharaal Gazar (homme)
Elle ne partit pas mais cela ne le surprit pas. L’ingénieur aurait déjà pu le faire à plusieurs reprises si elle le souhaitait. Quant à ses propos, si il ne les trouvait pas spécialement vexant, il ne savait qu’en faire. Là, il n’avait pas l’énergie d’y réfléchir, il était bien trop accablé par les événements, préoccupé par sa faiblesse. Sa voix reflétait bien ses sentiments.

« De m’éloigner d’ici. Mais il faut s’assurer que ce que j’ai commencé soit fini, c’est important. »

Après avoir bu une bonne rasade d’eau, il se releva tant bien que mal. Inutile de comparer ça à la grâce de son interlocutrice, il n’y avait juste rien avoir. Visiblement, autre différence, cette dernière était toujours capable de mener à bien un raisonnement. Si ce qu’elle disait était vrai, il la pensait sincère mais ça ne voulait pas dire que c’était fondé, l’attaque était encore plus déplorable si c’était possible. Et en aucun cas ce n’était dans les préoccupations immédiate de Zaël. Rétablir une meilleure entente entre les peuples demeurait un problème insolvable en quelques instants.

« Même dans le cas contraire, cela ne justifierait pas une telle réponse… »

Il souffla, la discussion aurait méritée d’être poursuivie mais il fallait qu’il parte de là et abuse de nouveau de l’amabilité de Laura. Il lui rendit l’outre d’eau alors qu’il regardait pour la première fois dehors, derrière la daënar. L’entrée de la mine se trouvait étrangement déserte. Les mineurs présents il y a quelques instants n’étaient plus visibles.

« Ça ne vous ennuie de me conduire jusqu’à l’extérieur, je ne suis pas sûr de pouvoir faire confiance à mes jambes jusqu’au bout. Et si vous pouviez informer le dirigeant de cette mine ensuite ce serait parfait. »

Il entama donc le chemin en prenant appui sur la jeune femme. La route lui paraissait infiniment plus longue que plus tôt ce matin. Personne ne vint se mettre en travers de leur chemin. Le mot avait déjà circuler dans l’ensemble de la mine et puis, il fallait dire qu’ils avaient tous quelque chose à faire avec les dégâts importants causés à la colonie. Ne serait-ce que pour rassurer leur famille. Il aurait aimé pouvoir rester pour les aider mais ce n’était pas possible. Tout ce qu’il pouvait faire dans l’immédiat c’était sortir, discuter avec le chef et prévenir Butsakh.

Laura L. Greyson
Laura L. Greyson
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L'impuissance des citoyens [ Terminé ] - Page 2 EmptyJeu 12 Avr - 6:52
Irys : 564119
Profession : Ingénieure aéronautique
Daënar +3 ~ Ünellia (femme)
ϑϑϑϑ Un dirigeant à terre. Voilà ce qu'était Zaël aux yeux de la belle ingénieure en cette instant. Rien de réussi ou de brillant à regarder. Juste un homme qui tente malgré tout de garder une dignité relative auprès de son peuple, plus qu'auprès d'elle. Accable par les actions de ce peuples qu'il n'a pas l'air de comprendre ou d'approuver. Il serait Daénar, Laura aurait tendance à voir dans tout ça une faiblesse intolérable. Une faille à cacher de toute urgence pour qu'elle ne puisse être aperçue. Mais le guerrier lui inspire une sympathie différente par le simple fait qu'elle ne soit pas réellement actrice de ce qu'il se passe aujourd'hui. Aucun partit pris.

ϑϑϑϑ Elle n'a même pas véritablement besoin de défendre la position de son peuple devant Zaël et sa voix voix vaincue. Il a l'air tellement lasse qu'elle tente même une légère provocation qui meurt contre le roc qu'il reste malgré tout.
ϑϑϑϑ De m’éloigner d’ici. Mais il faut s’assurer que ce que j’ai commencé soit fini, c’est important.
ϑϑϑϑ Un voeu qu'elle n'hésite pas à exhaucer avant même qu'il formule sa demande suivante au vue de la difficulté avec laquelle elle le voit se relever. Tout ce qu'elle esprère en réalite, c'est que sortir de la mine le remette suffisament d'aplomb pour tirer du primo-Gharyn quelque chose de plus constructif que des excuses et une culpabilité qu'il n'a pas de raison de formuler à ses yeux. Une réaction, une menace, une promesse de punition violente. Voilà ce qu'elle aimerait le voir faire... mais est-ce dans la nature d'un homme qui vient sans escorte pour avoir un avis exempt de tout biais sur ses potentiels ennemis ?  
ϑϑϑϑ Ça ne vous ennuie de me conduire jusqu’à l’extérieur, je ne suis pas sûr de pouvoir faire confiance à mes jambes jusqu’au bout. Et si vous pouviez informer le dirigeant de cette mine ensuite ce serait parfait.
ϑϑϑϑ Vous savez bien que cela ne m'ennuie nullement.
ϑϑϑϑ Après tout, pourquoi l'abandonner maintenant ? Laura laisse le jeune homme s'appuyer sur elle sans en rajouter. Elle marche calmement vers la sortie de la mine puis du camps, l'aidant à s'asseoir près du poste de garde, avant de lui redonner l'outre d'eau avec un sourire. Les gardes penchent la tête vers l'extérieur alors qu'elle leur commande d'aller chercher le directeur. Il faut bien que ce mou-du-genou voit Zaël avant qu'il s'en aille. Au moins pour le protocole...
ϑϑϑϑ Bien, vous avez quelques minutes je pense. Il doit être avec ses ingénieurs pour les réparations... mais comme ça vous pouvez reprendre votre souffle. dit-elle en s'asseyant sur la barrière à côté de Zaël.
ϑϑϑϑ Par habitude, Laura se mit à lisser les plis de sa robe en attendant. Elle n'aimait pas attendre, mais le faisait toujours avec un visage impassible, de la demoiselle qui réfléchit à son vêtements ou son maquillage, alors que des choses bien moins futiles lui tournaient en tête.
ϑϑϑϑ J'avoue... que je suis curieuse. Que comptez-vous faire contre ces membres de votre peuple qui nous attaque dans les mines ? C'est peut être une idée futile... mais si tous les hommes comme vous se retrouvent impuissants dans ces endroits, peut être que des hommes daénars ou des mercenaires devraient nous aider à garantir notre sécurité et celles de nos travailleurs ?

Zaël
Zaël
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L'impuissance des citoyens [ Terminé ] - Page 2 EmptyDim 22 Avr - 16:47
Irys : 962209
Profession : Gharyn de Busad
My'trän +3 ~ Kharaal Gazar (homme)
Encore une fois il se remit à Laura qui avait été si conciliante avec lui. Il la laissa le guider jusqu’au porte de garde ou il s’assit de nouveau. Faisant plus ou moins dos à la technologie qui le rendait si malade à cause de tout son aspect contre-nature. Ce n’était pas tant son souffle qui lui manquait que son cœur.

« Merci. »

Un simple mot alors qu’il devait tant à cette jeune femme. Pourtant il ne lui fallut pas longtemps pour se perdre dans ses réflexions l’oubliant jusqu’à ce qu’elle le questionne. Des interrogations tout à fait légitimes après ce à quoi ils avaient été témoins.  Même si lui n’était pas parvenu aux mêmes idées. Impliquer des daenars dans une chasse à des criminels my’trans n’était sûrement pas la meilleure façon d’apaiser les tensions. Il ne voulait pas que tout ce qu’ils virent en eux c’étaient des fanatiques, oui ce ne pouvait être que ça même si leurs raisonnements ou leurs motivations lui échappaient totalement. Et contrairement à ce que pensait sa guide, tous n’étaient pas aussi inutiles que lui-même.

« Les arrêter si nous parvenons à mettre la main dessus et ensuite… »

Il fit un vague signe, il y aurait un jugement. Il espérait que ceux-ci ne se battraient pas avec acharnement, ils avaient bien fuit là après tout. Mais qui savait ? Les autres régions ne semblaient en savoir guère plus. Un mystère menaçant. Il sourit tristement alors qu’il répond aux restes de ses questions, ils ne pouvaient simplement les ignorer.

« Tous ne sont pas aussi affectés que moi dans ces conditions. La répulsion physique est en lien avec nos croyances voyez-vous. Plus nous sommes liés à nos Architectes plus nous ressentons l’affront qui leur est fait. De toute façon, ... 

-Excusez moi pour l’attente, c’est qu’il y a tant à faire ! »

Le directeur les avait interpeller alors qu’il avançait aussi vite qu’il pouvait, de la sueur perlant à son front. Il fit le tour du duo pour venir se placer face à eux. Bien mal à l’aise loin de son bureau et face au dirigeant de la région, sans parler de l’impair de plutôt, il n’avait aucune idée des protocoles à respecter ou autres. Il était dans le flou et sans directives de la part de sa compagnie, à part éviter d’attiser les tensions et faire en sorte que tout tourne. Deux échecs flagrants, il ne pouvait ajouter à sa liste de s’être mit à dos le primo-Gharyn des Kharaal !

« Je suis désolé pour tout à l’heure, j’ignorais que, enfin, merci Miss.Grayson de vous être si bien chargée du primo-Gharyn. Je pense qu’il n’y a pas de morts à déplorer, par contre il y a eu des dégâts.. Est-ce que, comment dire, vous ferez payer un dédommagement au coupable ? C’est des mois de travail dont on parle là et... »

Il se tut alors que Zaël le regardait sans ciller. Cet homme avait de drôle de priorité. Il avait l’air totalement indifférent du sort des criminels ou même qu’ils récidivent ailleurs. Trop de matérialisme ! Il secoua la tête et le regretta aussitôt.

« La priorité est de les retrouver, vous comprenez. Et je ne peux rien vous dire avant qu’on est mis la main sur les coupables. Dans tous les cas, nous resterons en contact. Je crains de ne pouvoir rester plus longtemps ici. Est-ce que vous pourriez me prêter un cheval, il vous sera retourné bien sûr !

-Certes, oui, c’est, heu, compréhensible ! Nous en avons ! Je peux aussi vous proposer une escorte sûrement ?! »

Le pauvre homme semblait totalement dépassé, il faisait de son mieux mais… Le primo-Gharyn déclina la proposition. Il ne voulait pas traîner ni gêner son interlocuteur en lui faisant remarquer que son escorte sans armes, parce que là il n’était absolument pas en état d’en supporter, ne serait plus vraiment une escorte. De toute façon, il devait pouvoir se débrouiller seul. Alors que le directeur trottait vers le campement pour envoyer un cheval, il n’avait pas trop insisté non plus, Zaël s’adressa à la daenar.

« Je vous suis extrêmement reconnaissant pour votre aide Laura et je suis navré que notre rencontre se soit passée dans de telles circonstances. Si jamais vous avez besoin de quelque chose ou que vous passiez à Busad n’hésitez pas à me contacter ! Et encore merci ! »

Voilà que l’un des gardes qui se trouvait là au poste plutôt revenait déjà à dos du cheval destiné à Zaël. L’échange de cavalier se fit relativement rapidement, le primo-Gharyn plus gauche qu’à son habitude s’y reprit à deux fois avant d’être sur le dos de la bête. Et il n’était pas au bout de ses peines, même s’il l’ignorait, il devrait encore affronter l’inquiétude des garde de Butsakh en plus de leur un compte rendu des funestes événements. Une enquête allait devoir être lancée sans oublier que les tensions n’étaient toujours pas apaisées…

Laura L. Greyson
Laura L. Greyson
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L'impuissance des citoyens [ Terminé ] - Page 2 EmptyMar 8 Mai - 7:14
Irys : 564119
Profession : Ingénieure aéronautique
Daënar +3 ~ Ünellia (femme)
ϑϑϑϑ Les derniers mots échangés entre Zaël et le directeur de l'usine ne sont pas surprenants de l'avis de l'ingénieur. Des politesses et des mots de politiciens pour un homme débordé, des paroles qui cachent probablement les véritables intentions du my'trans. Du moins c'est comme cela qu'elle le voit. Peu importe ce que le Primo-Gharyn pense véritablement des agissements de ces hommes, il est tout à fait normal qu'il ne puisse tolérer de tels dissidences sur son sol s'il n'en est l'instigateur. Pour une fois, elle se met simplement en retrait, les laisse gérer, et se contente d'un sourire poli et d'un signe de la main pour remercier le guerrier qui s'en retourne dans sa ville.

ϑϑϑϑ Laura est la première à ne pas être si naïve, il n'y a eu aucun dégât, aucune répercussion, et ce qui sont venus chercher le sang dans la mine daénar n'ont certainement pas vu leur soif de vengeance étanchée. Si il faut prévoir quelque chose c'est bien de renforcer la sécurité, ou de se coordonner avec les forces locales. Mais elle sait aussi que ce n'est pas sa mine,et dès le déjeuner, l'homme désarçonné et perdu refait place au dirigeant de mine sur de lui et impétueux. Elle le voit évoluer sous ses yeux, fier, pédant, certain d'avoir su gérer la situation et d'avoir mis ces voyoux en déroute. Laura ne tente même pas de le détromper. Il a besoin de retrouver la confiance apparente de ses hommes, et si pour cela il doit froisser une femme devant tous, elle est certaine qu'il n'hésitera pas.

ϑϑϑϑ Le mieux elle le savait, aurait été de partir, écourter son séjour pour aller visiter d'autres régions de My'trä en attendant de retrouver Ludwig pour leur destination finale. Quel genre de curiosité et de manque d'instinct de survie a bien pu la pousser à ne pas le faire, à rester les quatre jours de plus prévus? Le vacarme qui explose la veille de son départ ne lui donne pas le temps de se souvenir à quel point c'était stupide. La nuit est cette fois en train de tombée. Douce ironie de symétrie. Le lendemain, le directeur doit voir une délégation de la ville. Coïncidence ? En tout cas, Laura qui prend le thé avec la femme de cet idiot sort d'un bond sur le balcon pour constater les dégâts.

ϑϑϑϑ Sous l'épais nuage de poussière, les cris et les gémissements de douleur lui prouvent que le coup a été bien mieux préparé. Elle ne voit rien pendant quelque temps. Rien n'apparait jusqu'à la tour d'un des engins qui servent à la mine. Pas à sa place. C'est sa première réaction, mais surtout... à la place d'une des habitations... Laura ouvre la bouche de surprise, sans oser prendre plus de temps pour comprendre. Soulever l'engin pour les sauver ? Est-ce vraiment la priorité... Elle doute que plusieurs tonnes de métal ne laisse des survivants, sans aucune distinction de ceux croyants ou non à ces soit-disants architectes.
ϑϑϑϑ Envoyez quelqu'un prévenir de l'attaque en ville. Dépechez vous ! ordonne t elle a la premiere ame prête à obéir qui passe à portée de voix.
ϑϑϑϑ Ensuite, elle rentra dans le petit salon avant de ressortir sur le terrain, essayant de comprendre; et peut être d'apercevoir les coupables. Honnêtement, s'ils étaient toujours là elle préféraient largement se retrouver en face, lame à la main, plutôt qu'écrasé sous une tonne d'acier !

Zaël
Zaël
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L'impuissance des citoyens [ Terminé ] - Page 2 EmptyDim 27 Mai - 14:57
Irys : 962209
Profession : Gharyn de Busad
My'trän +3 ~ Kharaal Gazar (homme)
Cette fois, les choses étaient différentes, ce n’était pas que du bruit et des grands nuages de poussières ou quelques dégâts matériels. Déjà, ces derniers étaient loins d’avoir été réparés, pour ceux qui pouvaient encore l’être. La priorité allant aux bâtiments ou au déblaiement. Tout cela avait paru très logique au chef de campement. Une façon de garder une preuve bien visible des dégâts faits, de l’obstruction à leur travail, à montrer aux émissaires le lendemain tout en gardant le lieu vivable pour tous les mineurs. À aucun moment, il ne s’était dit qu’une seconde attaque aurait lieu. En fait, il se trouvait plutôt chanceux, les bruits qui couraient sur d’autres attaques à Khurmag ou même chez eux, parlaient de mort. Il trouvait que leur campement s’en était bien sorti. Alors, quand trois jours après l’attaque surprise une autre survint, il ne comprit pas, il n’eut pas le temps de réaliser ce qui passait. Pas plus qu’il ne réalisa que la tour s’effondrait, cela se passa trop vite, bien trop vite. Il sentit l’engin se déstabiliser, comme le contre-maître à ses côtés, mais n’eut pas le temps de faire bien plus avant de rencontrer le sol avec violence ; les mineurs présents dessous tout aussi morts que ces deux là. Et ce n’était que le commencement : ils avaient déjà bien préparé le terrain, déblayé cette gêne qu’était la technologie. Seuls quelques appareils étaient encore debout bien que pour peu de temps. La panique se propageait rapidement dans la baraque de logement, relativement éloignée du lieu attaqué. Les hommes et les femmes de mineur réveillaient les enfants sans savoir quoi faire ensuite.

« Je vais y aller ! »

Sa voix tremblait alors que ses yeux se posaient sur la forme surnaturelle de la tour. Sans dire mot, elle avait suivi Laura lorsque cette dernière s’était levée de table. Contrairement à son mari, elle avait été très anxieuse suite à l’attaque. Elle aurait aimé lui faire quitter les lieux. En vain, et maintenant ça. La peur au ventre, elle s’élança vers l’écurie pour y récupérer un cheval, le préparer tant bien que mal malgré sa nervosité et celle de l’animal. Si elle voulait s’en sortir, que son mari s’en sorte ainsi que tous les autres, il leur fallait l’aide des autochtones. Quelqu’un d’autre aurait certainement pu s’en charger, mais elle était proche des écuries et volontaire. Les larmes aux yeux et la tête résolument tournée vers l’avant, elle chevaucha à bribe abattue jusqu’à la cité malgré le soir tombant et l’obscurité naissante. Il ne lui fallut pas longtemps, même si ça lui parut une éternité, pour parvenir à parler à leurs chefs et à expliquer la situation. Eux- mêmes envoyèrent un griffon en urgence à la capitale tandis qu’ils rassemblaient une cinquantaine de protecteurs pour faire face à la crise. Le Gharyn à la tête de cette expédition.

« Dites-nous quoi faire Madame. »

Ils étaient cinq à s'être regroupé face à l’ingénieur. Deux qu’elle connaissait déjà de l’attaque précédente et d’autres qu’elle avait dû croiser à un moment quelconque de son séjour. En tout cas, ses actions lors des derniers événements avaient amené ces hommes et femmes à lui faire confiance et à s’en remettre à elle à défaut du chef. Même s’ils ignoraient encore son sort. Ils étaient armés et prêt à agir au mieux pour s’en sortir.

Laura L. Greyson
Laura L. Greyson
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L'impuissance des citoyens [ Terminé ] - Page 2 EmptyMar 19 Juin - 12:50
Irys : 564119
Profession : Ingénieure aéronautique
Daënar +3 ~ Ünellia (femme)
ϑϑϑϑ Elle ne savait pas ce qui était advenu de ceux sur ou sous la tour. Elle ne savait même pas de qui il s'agissait pour le moment. Ce qu'elle espérerait c'est qu'il reste assez de structure et de réaction dans ce camps pour faire face a l'impensable catastrophe. Parce que la première réaction d'une personne normale aurait été une simple sidération. Restée la, bouche bée, incapable de bouger ou de réagir correctement. Toutes connections synaptiques bloquées, en inertie naturelle face a l'horreur alors même que notre esprit refusait de réconcilier ce que l'on a sous les yeux et ce que cela signifie en matière de violence et de vie humaine. C'était vrai, une réaction parfaitement normale qui délayait souvent de quelques précieuses minutes l'intervention de secours cruciaux. Mais devant le spectacle si horrible soit il, il y avait deux femmes qui ne se laissèrent pas le temps d'immobilité qu'il leur faudrait pour bien comprendre ce que tout cela signifiait.

ϑϑϑϑ Était-ce a cause du silence, des cris trop aléatoires ou des pleurs des enfants ? Laura repoussait cette croyance populaire qui prêtait a toute femme quel qu'elle soit un instinct maternel fort et clair. Mais un instinct de survie en revanche, elle y croyait fermement. Un instinct plus fort que celui des autres pour avoir passer simplement des siècles a s'inquiéter d'une famille plutôt de son profit personnelle. Des réactions plus calmes et plus vives peut être. Ce que certains voyaient a posteriori comme une faiblesse quand une fois la catastrophe terminée le contre coup était plus fort et plus violent. Mais évidemment l'adrénaline pompait dans leur veine avait un prix. Une redevance qu'elle aurait a verser plus tard. Pour le moment, le seul soutien de l'ingénieur était la toute nouvelle veuve directrice de la mine. Un soutien bien utile mais qui se doit d'aller donner l'alerte. Elle salut la femme qui détale déjà vers les  écuries. C'est une moins une chose de réglée. Les secours seront la.... a un moment ou un autre.

ϑϑϑϑ Pour autant, c'est le regarda perdu du premier homme qu'elle croise qui rappelle a la jolie brune a quel point, elle n'Est pas sortit d'affaire. Un regard presque inexpressif au milieu d'un visage aux traits tires et sales, recouvert de poussière. Il a tout vu, et il l'implore de jouer le rôle de directeur. Pourquoi elle ? Parce qu'il n'y a plus personne pour le faire ? En tout cas personne d'aussi près de cette dizaine d'homme dont la seule volonté est de soulager leur souffrance sans arrivée a trouver un chemin logique pour le faire. Elle vient de ce continent lointain ou la logique et la science régisse le monde. Immédiatement, c'est la seule chose qui les raccrochent a la réalité et leur permet d'avoir une lueur d'espoir.
ϑϑϑϑ D'accord... vous deux ! Vous faites le tour du camps pour trouver d'autres hommes prêts a aider, et vous envoyer les femmes et les enfants par ici. On va improviser une infirmerie dans la maison du directeur. Toi va chercher ce qu'il y a a l'infirmerie pour les soigner !
ϑϑϑϑ Trois sur cinq. Il ne lui reste que peu de monde pour protéger ce qu'il reste et organiser quelques choses en cas de survivants. Elle n'y croit que très peu, mais même avec la plus petite chance, il faut tenter quelque chose n'est ce pas ? Laura qui deteste le travail manuel se rend rapidement a l'évidence, il va falloir donner l'exemple et se plier a l'exercice avec les autres, elle s'avance a travers le nuage de debris qui commence a retomber après leur avoir fait signe de la suivre.
ϑϑϑϑRespirez la poussière le moins possible, ne bougez rien sans avoir vérifier avant que l'élément était mobile ! Si vous entendez un survivant signalez le, le plus vite possible ! Demandez lui s'il est blesse et de restez calme surtout !  On les sortira des qu'on le pourra, alors ne vous jetez pas comme des héros au milieu des décombres, vous feriez plus de dégâts que de bien ! Et restez loin de la magilithe de la tour !
ϑϑϑϑ Comme pour obéir a ses propres ordres, elle trouve un mouchoir qu'elle plaque sur sa bouche et son nez. L'odeur acre du sang se mélange très vite a celle plus piquante de la poussière. Des survivants ? Quelle blague. La seule chose qu'ils avaient une chance de trouver c'était des cadavres et des agonisants. Des recherches sans espoir qui se poursuivraient pourtant jusqu'à l'arrivée des autochtones de la ville voisine. Autant dire, ce qui serait pour eux une éternité.

Zaël
Zaël
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L'impuissance des citoyens [ Terminé ] - Page 2 EmptyMar 3 Juil - 9:29
Irys : 962209
Profession : Gharyn de Busad
My'trän +3 ~ Kharaal Gazar (homme)
Deux heures où ils se retrouvèrent seuls à rassembler tout le monde dans cette infirmerie de fortune étrangement épargnée comme un petit havre de paix. Partout ailleurs le campement n’était que destruction, le peu qui avait été remis sur pied était de nouveau en pièce détaché, cette fois avec les bâtiments et les corps inanimés de ceux trop lent ou tout simplement paralysés par la peur. Si les ordres que l’ingénieur avaient donnés avait permis d’en sauver quelques uns, vint un temps, assez rapidement, ou sortir de ce petite rectangle de paix ne pouvait plus se faire. Pas sans y passer.

L’atmosphère était étouffante et la visibilité toujours aussi nulle. À l’intérieur de la maison du directeur des dizaines de personnes blessées s’époumonaient pour essayer de respirer correctement, les soigneurs improvisés autant que les blessés. Ajouté à ça, les cris du bébé survivant avec les bruits de destructions en fond, ça avait un aspect surréaliste. Pour un œil ou une oreille extérieure, ceux à l’intérieur n’avaient aucun recul pour le voir. La bouilli d’émotion où la peur surnageait empêchait quiconque de réfléchir ou d’agir. À part s’accrocher à l’humain le plus proche, murmurer des paroles de réconfort autant pour soi-même que pour autrui, en se sentant aussi seul que pouvait l’être un humain.

Puis les secours arrivèrent, l’air redevint respirable. Mais le reste, le carnage, s’imposa à la vue de tous. Le silence, tout relatif, qui s’établit en fut d’autant plus perçant. Le cauchemar était loin d’être fini pour eux, les images du carnage resteraient en eux. Compagnon indésirable qui ne les laisserait pas en paix.

Une partie des protecteurs partirent à la recherche des perpétrateur tandis que l’autre s’assurait de faire évacuer les colons, blessés et non blessés. Et après, viendrait la difficile tâche de tout fouiller dans l’espoir de trouver d’autres survivants. Ils en étaient encore là, à chercher des vivants sous les décombres, quand plusieurs heures après Zaël arriva sur les lieux. Cette fois aucun malaise dû à la technologie. Pourtant il ne s’était rarement senti aussi mal : il était parti de la mine en pensant que le problème était réglé, du moins que le lieu était redevenu sûr, pour revenir  et voir un désastre encore plus grand. Il était même sorti, était allé voir un spectacle de ménestrel. Difficile de faire pire. Le fait qu'il y soit allé pour prendre des nouvelles de l'aubergiste ne comptait pas. Il s'était amusé.

Après s’être concerté avec le Gharyn de Busad, sur place lui aussi, il mit également la main à la pâte à la recherche des gens. En sauver quelques uns de plus serait une bien maigre rédemption face à son erreur.

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