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Chroniques d'Irydaë
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 Faire fondre les chaînes et trembler les cieux.

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Faire fondre les chaînes et trembler les cieux. EmptyMer 4 Juil - 20:13
Tout n'était plus que routine depuis ses altercations avec la jeune fille que Jaheera avait de la plus moqueuse des manières, surnommée princesse. Au final, leur séparation s'était faite abrupte, et de toute manière, la disciple d'Orshin n'avait plus rien à lui dire. Du convoi pillé aux Kharaal, elle rapportait cependant quelques souvenirs, dont une nouvelle arme, bien mieux agencée que son ancienne lance qui tombait en miettes. De plus, elle s'était décidée à prendre quelques mesures de sécurité quand il lui fallait déposer ses réclamations pour le moins irritantes auprès des malheureux marchands qui croisaient sa route. Son visage était connu dans certaines régions, bien que sa réputation ne soit pas sinistre de par ses demandes bien souvent limitées à un peu de nourriture, et parfois quelques pièces. Une routine loin du larcin complet de toute une caravane, mais une routine criminelle néanmoins. A cette époque, elle était encore bercée dans ses illusions d'immatérialisme complet, un joli mensonge qu'elle s'efforçait de suivre pour garder un semblant de dignité. Au final, ce n'était que stupidité.

En prévention à ce changement de ton lors de ces vols qu'elle avait anticipés, Jaheera avait récupéré quelques vêtements dans la caravane de ses dernières victimes, dont le propriétaire véritable avait dû mourir pour que la jeune femme puisse survivre. Parmi ces nouvelles fringues, la férale s'était contentée d'une longue bande de tissu sombre, ainsi que d'un chaperon gris qui devrait se suffire quant à l'ombre qu'il projetterait sur son visage. Elle s'était faite la remarque lorsqu'elle s'était vu arborer la première fois ces soies, mais son aspect était bien trop semblable à celui d'un coupe-jarret pour qu'elle n'en apprécie les traits... au final, ce costume seyait parfaitement à ce qu'elle était véritablement, une malfrat. Mais, bornée comme toujours bien que plus raisonnable, elle se refusait d'arborer de telles coutures sous le grand jour, préférant largement exposer l'intégralité de son visage au soleil plutôt que d'endurer le couvert d'une capuche bien trop lourde à supporter. 

La vagabonde avait à nouveau fait route vers le Sud, les Kharaal étant bien trop chauds en cette période de l'année pour que la jeune femme puisse s'assurer de sa survie dans les déserts infernaux. Le climat de Zolios se prêtait bien plus à cette atmosphère régulée, mais chaleureuse qu'elle affectionnait tant. De manière générale, c'était également là où elle croisait le plus de marchands infortunés de partager la même route qu'elle. Le réseau d'échange entre Khurmag et Zolios n'était pas des moindres, mais encore fallait-il choisir les bons chemins. Heureusement pour elle, Jaheera avait passé plus de deux ans à les arpenter ces territoires, elle savait où aller pour trouver les heureux élus qui auraient la chance de léguer leurs marchandises à sa personne. Car désormais, la brigande connaissait la valeur véritable du matériel, et d'à quel point l'argent était essentiel à la réussite de toute entreprise. Ses vols, ses pillages, ses délestages à main armée, tout n'était qu'échafaudage pour l'accomplissement du serment fait à sa soeur. Le temps ne manquait pas, et la jeune femme ne comptait pas s'y atteler non-préparée. 

Après quelques semaines de voyage au coeur de la faune, la nomade avait finalement posé pied sur un cheminement avoisinant Eoril de plusieurs dizaines de kilomètres vers l'Est. Plus le mois d'août se rapprochait, plus il fallait se rapprocher de Khurmag, Jaheera aussi avait son instinct migratoire, à l'image des êtres ailés qu'elle admirait tant. Ils ne manquaient pas d'ailleurs en cette saison, leurs piaillements décoraient l'air comme mille feux de joie vibrant dans la brise. L'atmosphère était idéale pour que la bandit se sente bien aise d'attendre au bord de cette route-ci, ce qu'elle fit d'ailleurs. Comme à ses habitudes, elle fit naître un feu au beau milieu du chemin et déposa sa besace sur le lignage de verdure qui la bordait. Seule restait l'attente et durant ce temps, la jeune femme se concertait avec les créatures alentours pour avoir une longueur d'avance sur le prochain itinérant qui arriverait, elle devait tout savoir. 


Et lorsque l'un de ses petites espions lui apprit l'approche imminente de la personne qui avait été désignée par le destin comme sa prochaine victime de vol, Jaheera se campa sur ses deux jambes et vint chercher sa lance à double-tranchant. Faisant un aller-retour vers son sac, la maraude en retira son bandeau et son capuchon. Sa pensée se redirigea immédiatement sur le fait qu'elle allait crever de chaud, mais c'était un mal nécessaire au bon écoulement de la suite des événements. Et au milieu du chemin, elle attendait qu'arrive sa prochaine débitrice.

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Faire fondre les chaînes et trembler les cieux. EmptyMar 10 Juil - 22:25
Les enfants avaient grandi. Cela se lisait dans leurs yeux : le voyage les avait changé. L’étape à Esarim s’était faite sans problème. Repus de dragons et de créatures fabuleuses, les jeunes Bogota s’étaient calmés bien avant l’Ünench. Une petite escarmouche avec des pillards vagabonds dans les contreforts Ouest des Tsagaan Oi fut heureusement interrompue par des mineurs qui leur firent littéralement sauter le cabochon : sonnés par la scène, Hag’ae, Hug’ol et Hug’un s’étaient tenus coi et bien rangés jusqu’à l’arrivée sur les pistes ancestrales. La découverte des grandes steppes de poussières multicolores avaient éveillé chez les enfants un instinct vissé dans leurs entrailles, donc ils ne savaient jusque là rien. D’un mutisme traumatisé, ils étaient passés à cette adoration silencieuse qu’ils ne semblaient pas vraiment comprendre.

Süns était là.

Dans le vent brûlant, dans la poussière chatoyante, dans le soleil ardent. Elle caressait doucement la joue des enfants, de ses enfants. Elle les accueillait chez elle, en son sein : enfin, les petits étaient rentrés chez leur mère. Aucun mal ne pouvait plus les frapper, désormais.

Le reste du chemin se fit comme dans un rêve. Une fois l’Ünench traversé, ils retrouvèrent en moins d’une semaine le clan Po M’Bak, alors arrêté à deux jours de route au Sud-Ouest de Losos. Dès lors, il était temps de retourner au Sud : la grande fête du solstice d’Eoril approchait et les Po M’Bak devaient y être avec au moins une semaine d’avance pour vendre leurs marchandises et se préparer à adorer Süns. Loën laissa les petits à sa mère, ravie d’avoir dans sa tête des bambins surnuméraires avant de repartir aussitôt.

L’habitude était ancienne : depuis le départ de son mari, Loën partait toujours en éclaireuse. Le clan était lent et les régions Ouest de Losos boisées : le chemin du retour, bien que battu par des centaines de pieds depuis des siècles, ne manquait jamais d’être encombré de plantes, d’arbres tombés, de pillards plus ou moins suicidaires. Généralement, la seule vision d’un guerrier monté sur un Shuurga calmait les ardeurs des voleurs les plus téméraires : les éclaireurs avaient pour ces derniers pour fonction d’informer de la distance de sécurité rapide et vitale à prendre. Il ne faisait jamais long vivre pour les malandrins qui restaient à proximité des chemins de migration…

Pourtant on en trouvait toujours quelques uns pour être singulièrement ignorants de la question. Les forêts touffues de Losos s’étendaient jusqu’à la capitale, Darga et, parfois, des bandits de grand chemin descendaient tenter l’aventure au Sud, dans l’espoir naïf de s’éloigner de la juridiction centrale. Loën avait pu en faire les frais quelques mois auparavant, lors de sa rencontre avec l’anomalie zagashienne Steinfort. Oui, les éclaireurs n’étaient pas un luxe et en faire partie n’était pas une promenade de santé. Tout naïfs qu’ils étaient, ces malandrins bénéficiaient parfois de pouvoirs importants et surtout sans précédent aux yeux des Po M’Bak. Comment combattre un adorateur de l’air, capable d’étouffer des flammes d’un geste, quand on n’y a jamais été confronté ? Le question était épineuse et avait déjà coûté la vie de plusieurs vigies. Loën, elle, était prudente et avançait toujours le feu dans les paumes.

Et justement…

Au milieu de la route se dressait un bien curieuse figure. Vêtue de haillons noirs autrefois luxueux, une jeune femme se tenait debout, bien droite et l’air farouche. Dans sa main brillait la lame d’une lance à double tranchant, bien plus grande qu’elle, où se reflétait la lueur d’un ridicule petit feu allumé au milieu de la route. De toute évidence, l’inconnue ne maîtrisait que mal l’art de Süns, si elle en était réduite à utiliser du bois… Loën s’arrêta à une dizaine de mètres de l’inconnue. Enroulée dans sa cape ülten, ses longs cheveux tressés descendaient en cascade sur ses épaules, jusqu’à sa selle brodée. Juchée sur Spoërri, elle dominait très largement la jeune femme qu’elle eut loisir de détailler. En effet le soleil était haut et, bien que filtré par la frondaison épanouie des arbres, le sol et le visage de la femme étaient parsemés de tâches de lumière. Celle-ci était jeune, aux traits délicats et à la pâle chevelure : clairement pas quelqu’un du pays. Ses vêtements, d’ailleurs, en attestaient : ils n’avaient rien du pratique consommé et coloré en vigueur dans la région et, malgré leur crasse rigide, semblaient être fait d’une belle étoffe. De la soie noire, peut-être ? Mais qui se baladerait emballé dans de la soie dans les forêts lososiennes ? Et ce contraste détonnant avec l’arme lourde… Etait-elle capable de la manier ? Loën n’irait pas jouer d’imprudence. On avait croisé plus étrange sur les routes...

« Tout va bien, Mademoiselle ? »

Les paumes plus brûlantes que jamais, Loën s’empare aussitôt de l’esprit du feu que l’inconnue a imprudemment laissé dans son dos. Ca brûle bien, la soie….

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Faire fondre les chaînes et trembler les cieux. EmptyMer 11 Juil - 11:50
Campée sur la route, Jaheera voyait enfin s'approcher la cible de son vol, sans adopter de réaction particulière. Elle attendait qu'elle ne vienne à elle sans bouger le pas, après tout, elle n'avait pas à se fouler pour rien. La jeune bandit balançait la tête de droite à gauche, fredonnant une mélodie dont elle avait gardé mémoire au travers des mois. Derrière son bandeau, elle avait un ton presque solennel, en contraste avec le crime qu'elle s'apprêtait à commettre, bien que ce n'était pas le premier. Au final, tout n'était que routine, ce qui n'inclinait vraiment pas la lancière à engager le combat, à son habitude. Après tout, elle avait beau avoir mûrit grâce à l'ordre, elle n'en restait pas moins une fainéante de première. A mesure qu'approchait la voyageuse dont les animaux l'avaient alertée de sa présence, la femme aux cheveux d'opale fredonnait plus fort et avec une rythmique plus soutenue et exclamée, tapant la mesure avec la pointe de sa lance dans la terre, dessinant des motifs informes qui ressemblait vaguement à une aile mal formée.

Jaheera se voulait intimidante, car tel était l'aspect qu'arborait une menace. Tout y était, le bandeau, la cape, la vision seule de ses yeux noisettes et le mystère laissé sur le reste de son corps, bien qu'il fasse assez chaud. Ce n'était qu'une question de minutes de toute manière. Avec un sens cérémonial, ou plutôt théâtral, la férale prit une inspiration dissimulée par son masque de soie, prête à prendre la parole comme elle avait l'habitude de le faire. Mais ce fut bien sa cliente qui introduit, avec une question qui laissa sa prochaine créancière très ... circonspecte. Elle pencha la tête, un peu confuse par une question qu'elle ne pensait pas recevoir un jour d'une de ses victimes. Bien souvent, on lui disait de "dégager le chemin, sale mendiante", ou bien "d'aller voir en Zagash, s'ils y étaient". C'était toujours rafraîchissant d'avoir quelqu'un qui respectait la profession !

Inutile de dire que, impulsive comme elle était, la Jaheera mit un terme à son numéro de mystérieuse ombre sur le chemin. Cela ne marchait que lorsque les interlocuteurs étaient impressionnés de toute manière et ce n'était absolument pas parce qu'elle avait trop chaud pour vouloir garder ses lourdes fringues, absolument pas. Un sourire ravi se dessina derrière le masque de soie, qui fut vite dévoilé lorsque la maraude se décida à le balancer au bord de la route, ne laissant que ses vêtements plus légers qui laissaient entrevoir la peau de ses flancs. Arrachant sa lance du sol, la jeune femme vint simplement la tenir de ses deux mains dans son dos, la maintenant à l'horizontale. De sa voix taquine, et tout aussi arrogante, elle vint donner une réponse tout à fait convenue.

- Tout va très bien, merci ! Z'êtes bien gentille pour quelqu'un qui s'apprête à se faire voler !

Et la bandit pencha la tête sur son épaule, en une risette qui vint soulever ses lèvres plus haut encore, faisant se plisser ses paupières en une radieuse expression. C'était une erreur de croire qu'elle détestait ceux qu'elle pillait, après tout, elle n'avait rien contre les pauvres bougres qui croisaient son chemin, mais l'inverse n'était pas vrai. Quelle tristesse de devoir supporter le mépris de ses victimes ... quoique Jaheera n'en était aucunement atteinte. Mais si elle pouvait faire un pillage en douceur, et par conséquent ne pas avoir à se bouger les miches pour obtenir des compensations, c'était bien mieux encore ! Le regard qu'elle avait posé sur son interlocutrice descendit d'un cran ... ou de plusieurs, parce qu'elle était quand même vraiment grande. Ce faisant, ses paupières fixèrent celles de la bête qui servait de compagnonne à la dame. Un ton enjoué vint inonder le silence.

- C'est une bien jolie monture, ça !

La nature curieuse de Jaheera s'emportait souvent quand il s'agissait d'animaux qu'elle ne connaissait pas, et jamais elle n'avait cru voir ce genre de créature d'Orshin où que ce soit. Et donc elle s'approcha, l'arme toujours à son flanc et les yeux emplis d'étincelles. D'un pas assuré elle parcourut les quelques mètres qui la séparait du salkhi, s'assurant d'être à portée de bras. Elle fit s'allonger le sien, espérant pouvoir toucher le museau de la bête qui était bien haute. Au moment où sa main allait effleurer sa peau, la monture releva la tête pour éviter son toucher ... la férale força, se mettant même sur la pointe des pieds pour l'atteindre, mais rien n'y faisait. C'était ça les risques du métier.

- Tss ... quelle plaie de jouer la méchante.

Et elle fit un pas en arrière, déçue de cette altercation qui ne lui avait rien appris sur l'animal, le concerné restant silencieux à ses questions télépathiques. Parfois, le crime était une contrainte qu'il était bon d'éviter, mais bon, là où elle en était, c'était bien la peine de s'excuser pour pouvoir parler avec l'animal. Sa lame commença donc à tourner dans son dos, comme une hélice à la rotation presque parfaite, conduite par les doigts que la jeune femme laissait glisser sur le manche. Son sourire, bien qu'il ne s'effaçait pas, s'était amoindri en une risette passive et toujours aussi égayée. Jaheera connaissait la procédure, sourire, dire bonjour, au revoir et merci, tout est toujours plus facile avec cette formule magique !

- Si ça vous dérange pas, madame, je vais vous demander une compensation pour passer, rien de bien méchant, mais les vivres commencent à manquer et je ne peux décemment tuer un animal sans devoir pleurer sa mort après coup.

Ses épaules vinrent se dresser un court instant, alors que la jeune femme voulut prendre possession du feu qu'elle avait installé juste derrière, mais quelque chose l'en empêchait. Sans jamais cesser la rotation de ses lames, la férale fit jeter un regard par-dessus son épaule, des yeux qui demandaient sans doute aux flammes c'était quoi leur problème. Jaheera était assez confiante pour savoir que ce n'était pas son don qui était à remettre en doute, mais il y avait bien quelqu'un d'autre qui aurait pu influencer l'essence ardente. Elle fit balancer ses iris vers l'itinérante en une expression qui traduisait certainement une certaine surprise blasée, ou autrement dit, un faciès qui disait "bitch, please". Süns semblait avoir sa favorite entre les deux, et la bandit ne le réalisa que bien tard. Mais il était toujours temps de demander son aide à Orshin, il y avait bien quelques créatures qui traînaient dans les environs et pas les moins dangereuses.

L'esprit férale de la jeune femme fit donc appel à la faune, et vers le Nord, quelque chose lui répondit. On était jamais trop prudent, après tout.

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