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 Après vous mademoiselle

Invité
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Après vous mademoiselle EmptyMer 17 Avr - 12:49
Le 3 avril à Cerka

Je dois dire que je suis un peu déçu par cette ville, elle ne possède pas la démesure d’Alexandria ou l’activité de Skingrad, certes les Rathras, ainsi que l’on nomme les habitants de Rathram sont tout à fais sympathique, mais cette ville me parait un peu trop calme à mon goût.

C’est surement parce que je sors juste d’une patrouille très mouvementée, où j’ai pu rencontrer Diane Stëelk, mon ex petite amie, devenu journaliste. La tension a été palpable durant tout le voyage et j’aurais dû être content d’avoir enfin de calme, mais je n’arrive pas à m’habituer à la gentillesse des habitants.

De plus, je n’arrête pas de voir des boutiques de prothèse, ce qui me met un peu le cafard, car c’est pour moi un rappel de ce qui risque de m’arriver si je ne fais pas attention au cours d’une de mes missions. En plus, j’attire forcément l’attention, car je suis la seule personne à marcher en étant armer, mon épée est en effet bien présente à mon côté gauche, dans son fourreau, alors que comme à mon habitude lorsque je sors de mon bric volant l’Entreprise, je suis habillé en civil, avec un pantalon et une veste de couleur noire, la seule touche d’originalité, est ma chemise blanche. Mes vêtements sont impeccables grâce au bon soin de la buanderie de bord et j’ai taillé et lustré ma moustache pour qu’elle soit encore plus belle. Si je mon porte une arme aujourd’hui ce n’est pas par défiance envers les pacifiques habitants, mais parce que la poignée a été légèrement abimé et que je cherche une boutique qui puisse remettre le placage or en état.

Au début, j’avais demandé à l’armurier son aide, mais il m’avait regardé avec de grands yeux, avant de m’indiquer qu’il ne possède pas de feuille d’or. Je me suis senti un peu bête sur ce coup-là, et c’est pourquoi je suis partit de mon vaisseau, pour demander moi-même les réparations.

J’aperçois enfin un magasin susceptible de répondre à mes attentes, c’est une bijouterie, qui contient également de nombreux articles, tous plus beau, les uns que les autres. Il y a de nombreux comptoirs et j’aperçois même un vendeur, bien habillé, derrière sa devanture, qui semble attendre le client.

Je ne peux m’empêcher de presser le pas, et j’arrive en même temps qu’un groupe constitué de deux autres personnes, un homme que j’identifie immédiatement comme un marchand et une femme à l’allure beaucoup plus dangereuse, elle est même armée d’un sabre et d’un pistolet ! Je remarque également son beau visage, même si ces yeux semblent durs, de plus, sa taille fine est mise en valeur par une tenue simple et pratique, même si on voit tout de suite que cette personne a de la classe, beaucoup de classe même. Ses armes, enfin le peu que je voie dans leur fourreau sont stylisés et semble bien entretenu.

Même si elle est plus âgée que moi, je suis quand même impressionné par cette femme qui semble tout droit sorti d’un rêve pour tout homme aimant le style distingué, et je ne peux m’empêcher, en lui tenant la porte pour qu’elle puisse entrer, de lui adresser la parole, avec mon plus beau sourire :

Je vous en prie, noble demoiselle, c’est un honneur de vous tenir la porte et…

Je suis interrompu de manière très grossière par un bruit que je connais bien, celui de coups de feu, venant de la rue ! Et je vois une des vitres de la bijouterie voler en éclat, me faisant par la même occasion quelques petites coupures au niveau de la main qui tenais la porte, heureusement sans gravité. Je crie alors :

A couvert !

Et dans le même temps, je me mets à l’abri derrière du côté gauche de la porte, tenant toujours la porte ouverte pour que le duo puisse entrer, avant ma main blessée. Je compte bien la refermer dès qu’ils seront entrés. En l’espace de quelque seconde, je me demande qui sont les agresseurs et ce qu’ils veulent. Il est possible que ce soient les complices des nombreux bandits que j’ai arrêté au court de ma carrière et qu’ils cherchent à se venger. Dans ce cas, j’ai mis par ma négligence, des personnes en danger, je dois donc veiller à leur sécurité jusqu’à ce que nous soyons sorti de là, c'est mon devoir d'officier.

Amelia Earhart
Amelia Earhart
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Après vous mademoiselle EmptyMar 30 Avr - 4:25
Irys : 94983
Profession : Hors la loi
Daënar -1
Fatiguée. Amelia était fatiguée, c’était clairement le cas de le dire. Il avait fallu qu’elle se tape des kilomètres pour aller rencontrer son approvisionneur du coin. Chaque ville avait ses spécialités, que ce soit celles les plus connues comme ici les prothèses mécaniques mais aussi sur tout le reste. Les alcools, la nourriture et tout le reste, chaque ville avait ses propres produits et toutes les autres étaient remplies de tout un tas de gens prêts à payer cher pour obtenir ces choses pour un prix très attractif pour qui pourrait les fournir. Le soucis c’est que là où le tout venant trouvait ça intéressant culturellement parlant de pouvoir observer et goûter aux spécialités locales, c’était en fait un véritable calvaire pour quiconque cherchait à sortir certaines de ces marchandises sans se ruiner et par des moyens… peu conventionnels. Cela demandait toute une chaîne d’approvisionnement bien préparée et gérée dont chacun des maillons pouvait présenter un défaut ou une faille fatale pour tout le reste de la chaîne et bloquer totalement l’approvisionnement d’un type de marchandise pendant plusieurs jours au moins. Le manque de redondance dans le système rendait le tout bien trop dépendant de certaines personnes qui n’avaient pas forcément l’efficacité et le professionnalisme nécessaires au bon déroulement des opérations dont ils avaient la charge.

Cette fois c’était à Cerka, ville capitale de Rathram que tout avait commencé. Ça faisait un moment déjà que les cargaisons se faisaient de plus en plus rares et, bien qu’ayant rapidement demandé des comptes à Randal, Amelia n’avait pas agit sur le moment, celui qui devait lui fournir ce qu’elle commandait lui assurant qu’il s’agissait d’un simple retard qu’il serait à même de corriger dans les plus brefs délais. Au bout de quelques semaines où, à défaut d’aller mieux, les affaires allaient en fait de mal en pis, la jeune chef de gang qu’était Amelia avait pris la décision d’aller se rendre compte sur place de ce qu’il se passait. Le trajet s’était passé plutôt calmement bien que la jeune femme n’appréciait pas particulièrement de devoir s’éloigner de sa ville même si elle n’en avait que pour quelques jours. Ses associées ainsi que ses subordonnées étaient largement capables de se débrouiller sans elle pendant ce temps mais un imprévu était si vite arrivé… Ça et le fait qu’elle ne puisse pas vraiment compter sur sa réputation pour la protéger en cas de besoin et devait de fait confier sa vie celui qu’elle était venue rencontrer.

Donc les problèmes d’approvisionnement plus son horreur pour les grands déplacements ne plaçaient pas Amelia dans les meilleures conditions pour une discussion tranquille avec le sourire et cela n’allait que s’empirer. De toute façon, l’expérience avait montré que si on voulait obtenir de petites choses un sourire et une bonne humeur suffisaient mais que dès qu’il s’agissait de choses plus conséquentes, une bonne dose de pression et parfois de violence étaient des clés bien plus efficaces pour ouvrir les portes vers les objets convoités. Randal avait intérêt à avoir de bonnes explications ou il allait clairement le regretter.

Cela dit, ce dernier était un homme de confiance, Amelia avait accepté de le rencontrer seul à seul comme elle l’avait déjà fait de nombreuses fois, bien qu’elle comptait évidemment garder ses armes sur elle. Portant son sempiternel chapeau à plume, Amelia avait opté pour une tenue élégante mais pratique, comme à son habitude. N’ayant pas voulu passer trop de temps sur sa coiffure, elle avait choisi de se faire une simple queue de cheval haute, laissant deux mèches libres sur les côtés de son visage. Son haut était composé d’un gilet rouge sans manches par-dessus un chemisier blanc surmontés d’un foulard entourant son cou et dont le nœud était dissimulé derrière une magnifique broche en or, laissant pendre légèrement le tissu par-dessus sa poitrine. Portant un pantalon assez serré ainsi que des bottines à talons carrés pour faciliter ses déplacements, elle avait en outre, un long trench-coat noir qui descendait jusqu’à ses mollets, ne dissimulant pas vraiment ses armes pour quiconque y portait attention. Son sabre était comme toujours dans son fourreau de cuir ouvragé sur son flanc droit et son pistolet dans son holster à sa taille du côté gauche.

Lorsqu’elle arriva enfin à Cerka accompagnée de deux de ses hommes, Randal était déjà la pour l’accueillir. Regardant rapidement autour d’elle pour évaluer ce à quoi ressemblait la ville, Amelia fut légèrement déçue. Bien que le verso n’était pas particulièrement beau, il fallait admettre que Alexandria avait son charme et que les endroits plus… touristes dira-t-on, avaient un sens de l’esthétisme bien plus développé que ce qu’elle pouvait voir ici. Enfin bon, elle n’était pas là pour faire du tourisme et elle se concentra plutôt sur celui qu’elle était venue rencontrer. Ce dernier, visiblement plus stressé qu’heureux à l’idée de cette rencontre, la convia à un petit tour de son territoire afin de constater par elle-même comment il gérait ses affaires, probablement pour la rassurer. Acceptant cette invitation sans un mot, elle le suivit dans un tour rapide des environs qui la conforta dans ses à priori. Peut-être était-ce véritablement moins bien qu’à la vraie capitale ou peut-être avait-elle gardé un côté légèrement méprisant de son enfance chez les astraux malgré tout ce qu’elle avait vécu depuis.

Une fois le tour terminé, Randal se proposa d’inviter la demoiselle à boire un coup mais cette dernière, déjà impatientée par tous ces détours depuis un bon moment, refusa l’offre et fixa son regard plein de reproches dans celui de son hôte.

-« Tu sais très bien pourquoi je suis là. Explique-toi maintenant sur tes problèmes de stocks pour qu’on trouve une solution ou je devrai en trouver une qui ne te plaira clairement pas. »

La mâchoire serrée par la frustration accumulée du voyage et de l’impression d’être prise pour une imbécile par celui qu’elle avait en face d’elle, Amelia siffla ces quelques mots sur un ton tel qu’il était impossible de ne pas voir l’épée de Damoclès qui se trouvait au-dessus du pauvre homme. Se crispant d’un coup, l’homme à l’allure un peu minable déglutit difficilement avant d’accepter de l’emmener là où se trouvait le problème. Apparemment une bijouterie possédait un genre d’arrière boutique qui leur servait d’atelier pour dissimuler les pièces de prothèses et autres marchandises volées dans l’optique de faciliter l’exportation directe vers Alexandria sans devoir payer ce qui aurait normalement été dû pour de tels bijoux. Cela dit un incident avait détruit une partie de l’installation et il n’arrivait pas à régler le problème et faire revenir ses employés depuis lors.

Décidant d’aller voir de quoi il retournait, Amelia, suivie d’un peu plus loin par ses deux gardes du corps pour assurer discrètement sa protection et prêts à bondir sur Randal sans qu’il ne s’en rende compte, prit la direction de la fameuse bijouterie aux côtés de son associé de Cerka. Ce n’était en fait pas très loin, le tour du quartier s’étant arrêté à peine quelques rues du lieu visé et ils furent rendus sur place en quelques minutes à peine. Le bâtiment était assez joli, probablement tenue par un artisan de qualité et renommé à en croire la devanture remplie de chefs d’œuvres absolument somptueux. Se décidant enfin à entrer après avoir regardé brièvement les alentours, Amelia fut précédée par un homme à la silhouette bien trop marquée pour être un simple civil. Faisant un grand sourire, il poussa la porte en se tenant sur le côté pour laisser Amelia passer ce qui eut le don de la mettre assez mal à l’aise. Hochant doucement la tête en signe de remerciement, elle entra en gardant l’inconnu dans son champ de vision le plus longtemps possible jusqu’à ce que ce qu’elle craignait arriva. Un coup de feu.

Ou plutôt plusieurs en fait. La vitrine de la bijouterie vola en éclat à côté d’Amelia qui réagit instantanément et courut pour se jeter derrière le comptoir où se cachait déjà le bijoutier. Attendant un instant que les tirs se calme, elle s’autorisa un rapide coup d’œil pour essayer de déterminer où se trouvaient les cibles et plus particulièrement celui qui lui avait tenu la porte pour déclencher l’embuscade. Randal avait tenté de les calmer en leur criant que ce n’était pas ce qui avait été convenu, avouant par la même son implication dans la tentative d’assassinat, mais tout ce qu’il avait récolté en échange furent quelques trous mortel dans le ventre et dans la tête avant qu’il ne s’écroule au sol, raide mort.

De ce qu’elle en avait vu, Amelia pouvait compter quatre agresseurs. En tous cas de ceux qui étaient visibles. Ça plus celui qui était là juste avant, cela faisait cinq cibles et, de leur côté, ses gardes du corps semblaient opposer une farouche résistance à d’autres ennemis encore invisibles mais il aurait été difficile pour elle de savoir qui avait le dessus depuis l’intérieur du bâtiment. Cherchant l’homme trop aimable pour ne pas se laisser prendre à revers, Amelia finit par le retrouver juste à côté et pointa son revolver sur lui en fronçant les sourcils.

-« Qui vous envoie ? Répondez ou vous n’en aurez plus jamais l’occasion ! »

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Après vous mademoiselle EmptyMar 30 Avr - 21:57
La situation se complique, de toute évidence, je me suis trompé sur toute la ligne, ces bandits ne sont pas là pour moi, et ne semblent pas non plus être de vulgaires voleurs, car l'homme qui accompagnais la jolie demoiselle vient de se faire tuer en parlant d'une espèce de plan non respecté, et j'ai maintenant une arme pointé sur moi. Je ne peux m'empêcher d'admirer ce magnifique pistolet, finement ciselé, car bien que le calibre du 11 mm, soit un peu léger à mon avis, lui préférant le 12 mm, il est tout à fais suffisant pour me faire un trou en plein milieu du front.

Ce n'est pas la première fois que l'on me braque avec un pistolet, mais je peux compter sur les doigts d'une main les fois où une femme aussi charmante tient l'instrument de mort. Je souris donc d'un air assuré, quoiqu'en approchant doucement ma main de la poignée de mon épée, juste au cas où je n'arrive pas à raisonner et que la demoiselle décide de me tirer dessus et je lui réponds, la regardant droit dans les yeux, aussi bien pour attirer son attention que pour y voir sa détermination:

Noble Dame, il semble qu'il y ai méprise, personne ne m’envoie et je suis au regret de vous dire que je ne connais même pas votre nom, d'ailleurs je me nomme Fabius et...

Je suis brutalement interrompu dans mon explication, quand un objet passe à travers une des fenêtres brisées, rebondit sur le cadavre et s'immobilise à quelques centimètres de moi. Je ne met qu'une fraction de seconde avant de l'identifier, une grenade ! Mes réflexes de soldats entrent alors en jeu et je relance la grenade dans un mouvement rapide, espérant qu'elle ne va pas n’exploser dans la main. Ce n'est heureusement pas le cas, et elle repars au-dehors, avant d'exploser moins d'une seconde plus tard.

Je ne peux m'empêcher de tousser à cause de la fumée qui entre dans la boutique, suite à l'activation de l'engin et je demande alors au bijoutier, caché derrière le comptoir à côté de la jeune femme:

Est-ce qu'il y a une autre sortie ?


J'espère de tout cœur que la réponse de l'homme, manifestement effrayé, sera positive et que je pourrai sortir de cet endroit sur mes deux jambes et non les pieds devant. Personnellement je me trouve trop jeune pour mourir, en plus, je n'ai même pas atteint mon objectif, le grade d'amiral. Bref, si je meurt maintenant, je risque de décevoir beaucoup mon père, et çà, c'est impossible.

J'aimerais d'ailleurs prendre le risque de dégainer mon épée, pour augmenter mes chances de survie, mais pour cela, je dois convaincre mon compagnon d'infortune féminine, de ne pas me tirer dessus. D'ailleurs je pense avoir réussis à prouver, du moins je le pense, que je ne suis pas dans le même camp que les tireurs fou d'en face, je lui émet donc cette proposition:

Mademoiselle, je pense que nous sommes dans la même galère, si je puis m'exprimer ainsi, il serait bon que je puisse dégainer mon épée, m'y autorisez-vous ? Je vous garantit sur mon honneur de gentilhomme de ne pas vous faire le moindre mal. De plus, il serais judicieux de s'échapper de cet endroit, avez-vous une idée ?

Voilà, je ne compte pas faire de cette belle jeune femme, ma meilleure amie, mais si elle pouvais arrêter de me braquer avec son pistolet, ce serais un bon début. D'ailleurs, je ne comprend pas le pourquoi de cette attaque, de toute évidence, elle est tombé dans un piège, et je suis une sorte de victime collatérale, mais qui pourrais en vouloir à cette icône de l'élégance, elle porte même un chapeau à plume ! De plus sa tenue était clairement celle d'une femme aisé comme le témoigne sa broche en or, alors un enlèvement ?

Mais le fais qu'elle est dégainé son arme plus vite que moi, pour me braquer dans la foulée et qu'elle possède une seconde arme, une épée en l’occurrence, me fais plus penser à une mercenaire d'élite. Je suis actuellement en pleine confusion, d'habitude j'arrive à plutôt bien cerné les gens, mais là, je me retrouve devant un mystère complet. Si je résume, je suis pris à parti sans savoir pourquoi, ni par qui, et je me retrouve plongé dans un combat en compagnie d'une femme dont j'ignore l'identité et les motivations.

Cela commence à faire beaucoup, et d'habitude, je réfléchis profondément avant de prendre une décision, mais je ne pense pas que j'en aurais la possibilité cette fois-ci. Je n'ai plus qu'à attendre la réaction de la demoiselle, qui j'espère, me fera confiance.


Dernière édition par Fabius le Jeu 20 Juin - 22:05, édité 1 fois

Amelia Earhart
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Après vous mademoiselle EmptyJeu 20 Juin - 1:49
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Profession : Hors la loi
Daënar -1
Pointant son pistolet sans bouger sur l’homme qui était à ses côtés, Amelia attendait une réponse claire et rapide pour prendre la décision ou non de tirer. Elle aurait pu lui mettre une balle pour écarter tout risque mais la situation était telle qu’elle aurait probablement besoin d’un allié pour s’en tirer cette fois. Elle s’était attendue à un piège du genre mais pas à ce qu’il soit d’une telle ampleur et aussi préparé. Cela dit, en lieu et place d’une explication paniquée et insistante sur son innocence quant à sa participation possible au piège, elle obtint un long discours utilisant des mots bien trop recherchés pour une situation pareille. Elle-même appréciait les phrasés distingués et bien prononcés mais il y avait des situations pour tout et, en l’occurrence, la situation actuelle n’était clairement pas propice à faire des phrases longues et élégantes mais plutôt à parler rapidement et sans détour.

Interrompu par l’arrivée d’une grenade qu’il renvoya sans se poser la moindre question, l’homme questionna le tenancier de l’établissement pour savoir si une autre sortie existait, chose dont était bien au courant Amelia. Le magasin hébergeait en son coeur un trafique tout à fait illégal donc il y avait probablement une arrière boutique ainsi qu’une arrière-arrière boutique où tout se déroulait et, si il avait été bien choisi avant d’y installer les affaires clandestines, le bâtiment devait offrir une sortie plus ou moins directe depuis l’endroit où se passaient les activités illégales, en cas de contrôle. De toute façon le gérant ne semblait pas capable de répondre, il voulait surtout que tout le monde s’éloigne de lui pour que tout cela s’arrête et qu’il soit tranquille et aucune de ses paroles n’allaient pas en ce sens. Soudain, l’homme trop poli se tourna à nouveau vers Amelia avant de lui demander son autorisation pour dégainer son épée.

Il continua sur sa façon de parler bien trop calculée pour la situation, allant même jusqu’à s’excuser d’utiliser des mots à peine familiers ce qui décontenança quelque peu Amelia qui ne comprenait pas si son interlocuteur était totalement en confiance et peu pressé ou juste parfaitement idiot. En tous cas il semblait vouloir s’allier avec la jeune chef de gang à l’allure si distinguée qu’était Amelia, promettant même sur son « honneur de gentilhomme » qu’il ne souhaitait pas lui faire de mal, ce qui, en tout état de fait, n’avait absolument aucune valeur dans la discussion. Cela dit, il était vrai qu’elle pourrait avoir besoin de lui et, après tout, elle ne perdait pas grand-chose à voir ce qu’il avait vraiment derrière la tête. Elle allait le garder à l’oeil de toute façon.

Regardant autour d’elle, Amelia pointa la porte menant à l’arrière boutique qui était espacée de deux bons mètres du comptoir derrière lequel les deux alliés de fortune étaient cachés et tourna un regard cachant une légère panique vers le militaire qui était à côté d’elle.

-« Biensur, dégainez, vous en aurez besoin pour nous protéger n’est-ce pas ? Il doit y avoir une sortie par ici, j’en suis presque certaine… Mais il faudrait se redresser pour atteindre la poignée de la porte et on risquerait de se prendre une balle au moins dans le bras, comment faire ? C’est bien trop dangereux... »

Son ton de voix semblait trahir une légère anxiété mal dissimulée mais elle ne voulait certainement pas montrer la moindre faiblesse. Elle avait arrêté de viser son allié avec son pistolet et se tenait bien serrée contre le comptoir sans bouger de peur de se prendre un tir ou quoi que ce soit. Peut-être le gentilhomme qu’était cet homme pourrait l’aider à se sortir de cette situation de laquelle elle ne voyait aucune issue qui ne la mette trop en danger. Après tout il avait l’air assez fort pour l’amener en sécurité tout en la protégeant efficacement...

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Après vous mademoiselle EmptyVen 21 Juin - 22:01
J’ai enfin l’autorisation de dégainer, ce que je fais dans la foulée, rassurer d’avoir enfin une arme en main pour me défendre. Mais je ne connais toujours pas le nom de mon interlocutrice, c’est quand bizarre cette manie de ne pas se présenter, alors que dans l’armée avant même de se dire bonjour, on donne notre identité sans problème, ça doit être un problème de civil, ou alors la jeune femme en face de moi craint d’être reconnu, la dernière hypothèse est qu’elle est recherché.

Bref, ce n’est pas mon problème, mon objectif du jour est de survivre une heure de plus, d’ailleurs je viens de penser à une chose, mon interlocutrice a indiqué que je pouvais dégainer pour nous protéger ? Elle compte donc bien sur moi pour la sortir de son mauvais pas et je ne peux m’empêcher d’être fier de moi, car je suis devenu, après avoir été un ennemis potentiel, un chevalier près à protéger une princesse, avec même un chapeau à plume. Je ne peux m’empêcher de lui répondre en souriant :

C’est avec grand plaisir que je vous protégerais gente dame.


Comme je ne connais toujours pas son nom, je ne peux pas donc pas continuer ma phrase comme il le faudrait, mais j’ai un problème plus urgent, ouvrir une porte sous un feu ennemi. Si je suis le manuel de tactique des forces armées, je devrais demander à mes hommes un tir de suppression pour ouvrir la porte en toute sécurité, mais là, je suis un peu tout seul, car je ne vais pas solliciter la reine de la mode à mes côtés. Je réfléchis furieusement quelques secondes avant de trouver la solution, elle était littéralement sous mes yeux.

J’enlève le ceinturon qui retient le fourreau de mon épée et à l’aide d’un geste adroit, je le lance vers la poignée où la boucle devrait naturellement s’emmêler, ce qui est très facile mais il me faut quand même deux essais avant que mon initiative soit couronnée de succès. Je tire alors d’un coup sec et la porte s’ouvre me permettant de voir une arrière-boutique avec un désordre indescriptible à l’intérieur. Je fais signe à la jeune personne à mes côtés de passer la première et je m’apprête à la suivre quand je vois le pauvre commerçant complètement prostré. Il ne semble pas avoir été la cible des tirs et je suis sur qu’il ne lui arrivera rien, c’est pourquoi je lui annonce :

Je ne reviendrais pas dans votre établissement, il est vraiment très mal rangé.

Sur cette phrase lapidaire, je ferme la marche, essayant en marchant à quatre pattes de ne pas me prendre de balle, tout en évitant de trop fixé la charmante anatomie de la personne qui me précède. Enfin nous arrivons dans la petite pièce et je ferme la porte d’un coup de pieds, nous permettant ainsi d’être en relative sécurité, la porte en bois permettant de bloquer les balles de petits calibres mais pouvant facilement être démolis par un type costaud motivé, comme ceux qui nous ont attaquer.

Je me relève donc et propose ma main à la jeune femme pour en faire de même tout en lui demandant :

J’ai bien peur, si vous me pardonnez l’expression que nous soyons fait comme des rats.

Je jette un regard sur l’endroit, il est rempli de bric à brac avec plusieurs tables et chaises jeté en tout sens et deux établis ou l’on doit faire un peu d’artisanat. Je vois même quelques grammes d’or pur posé sur une table mais je ne m’intéresse guère à cela, ma vie, de mon point de vue, est autrement plus importante, de plus, je ne suis pas un voleur.

De toute façon, si je dois mourir ici, je vendrais chèrement ma peau, c’est pourquoi je me place à côté de la porte, prêt à embrocher le premier mécréant qui passera.

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