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 Texte libre sur l'épreuve 5 : la première pierre

Elena Dubois
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Texte libre sur l'épreuve 5 : la première pierre EmptyMer 15 Juil - 9:32
Elena Dubois

Texte libre sur l'épreuve 5 : la première pierre Unknow12

Contexte et personnage:

Le silence. Tout est silencieux. C’est étrange. Je me réveille à peine et je n’entends rien. Autant avec mes oreilles qu’à l’intérieur de ma tête. D’habitude, je me réveille avec mon voisin qui passe devant la porte de l’appartement en râlant, avec le bruit d’une voiture qui passe dans la rue. C’est étrangement silencieux et ça me donne une mauvaise impression. J’ai comme le sentiment d’être seule. Je suis toujours seule, c’est la vie que je me suis choisie mais là, c’est différent. Je me lève et me prépare comme d’habitude à aller travailler au bistrot d’Emma. C’est quand je sors dans la rue que je m’arrête. Il n’y a pas un chat dans la rue. Vraiment personne. Divinadell n’est pas une grande ville mais il y a toujours quelqu’un quelque part. Bon, on verra quand je serais arrivée à mon lieu de travail. Je me déplace dans les différentes rues et toujours personne. C’est sinistre. Tous les jours depuis que j’ai sept ans, j’entends les pensées des différentes personnes qui m’entourent et là, il n’y a rien. Prise d’un mauvais pressentiment, j’appelle Julianna avec mon téléphone. Pas de tonalité. Bon, changement de tactique, je me mets en route, direction le campus universitaire. MAIS OU SONT LES GENS MERDE ? Le silence est assourdissant, je sens la panique me gagner alors que j’approche de la résidence de Julianna. Aucun étudiants en vue. Je me mets à courir à travers les couloirs et déboule dans sa chambre. Elle n’est pas là. Peut-être qu’elle est chez nos parents ? Il faut que je la retrouve. J’en ai rien à faire des autres, qu’ils aient tous disparu, ça m’arrange mais pas ma sœur. Non, pas ma précieuse petite sœur, pas celle pour qui je continue de vivre malgré tout. Si Julianna n’est plus là, je n’ai aucune envie de continuer, autant en finir avec cette vie de monstre contre-nature.

Complètement à bout de souffle, j’entre dans la maison de mes parents. Cette maison qui est la source de toutes mes angoisses. J’ai littéralement pulvérisé la porte pour entrer, je l’ai arraché de ses gonds et elle a volé en éclat en s’écrasant par terre dans la rue avec force et violence.

JULIANNA ?!

Je cours à l’étage pour aller dans sa chambre, tout en hurlant son nom et je m’arrête au milieu de sa chambre désespérément vide. Le choc. Je tombe à genou par terre, incapable de tenir debout plus longtemps. Non… c’est pas possible !! Elle ne peut pas avoir disparu ! QU’EST-CE QU’IL S’EST PASSÉ MERDE ?! J’ai envie de hurler. Il y a enfin du bruit autour de moi. Le tremblement de tous les objets qui m’entoure. Mon pouvoir, cette force indomptable, s’exprime toujours pour moi alors que trop de sentiments m’assaillent, la colère devant suivi par la tristesse intense qui me déchire le cœur. La colère gagne perpétuellement la bataille des émotions en moi et j’entends les objets qui s’éclatent contre les murs, le sol, le plafond alors que je pleure d’impuissance, agenouillée au sol.

Je pleure ce qui me semble être toutes les larmes de mon corps avant de me calmer et d’essuyer mes joues pour constater les dégâts autour de moi. Les livres détruits par terre, le lit retourné, le miroir en mille morceaux, les fenêtres explosées… du beau travail Elena. Instinctivement, une crainte surgit: les reproches de ma mère, j’ai l’impression qu’elle va débarquer pour déverser son dégoût et sa haine pour moi d’un moment à l’autre mais elle ne vient pas. Elle ne peut pas venir parce qu’elle a disparu comme tous les autres. Comme un écho du passé, j’entends sa voix pourtant.

Tu sais Elena...”- sa voix résonne en moi alors que je me lève précipitamment- “il paraît que quand tu souhaites quelque chose”- j’avance dans le couloir et monte les escaliers du grenier- “si tu le veux suffisamment...

Ça se réalisera ! Avec cette p*tain de bougie !

Tout me revient d’un coup. C’est un souvenir assez vieux quand ma mère me racontait encore les histoires soi-disant fausses de nos ancêtres sorcières. Je suis sûre que la bougie est là quelque part. Je fais se déplacer tous les cartons inutiles du chemin pour atteindre le fond du grenier. J’arrive à dégager le coffre en bois brut que je cherche et l’ouvre. Il y a quelques grimoires et plein de petits objets inutiles. Je les retire un à un et trouve la bougie. La bougie à souhait comme disait ma mère. Je prends la boîte d’allumettes qui l'accompagnait et allume la bougie.

Je fixe la flamme qui vacille légèrement. Qu’est-ce que je dois souhaiter ? Le retour de Julianna déjà. Et les autres ? Un retour en arrière mais si ça recommence ? Peut-être que je devrais souhaiter qu’ils reviennent tous ? Est-ce que je souhaite vraiment un monde comme avant ? Non. Je sais ce que je veux. Je veux que tout le monde revienne mais différent. Je veux que tous les Autres reviennent en tant qu’humain. Plus d’esprit, plus de sirènes, plus de loups-garous, plus de vampire, plus de sorcières mais je ne veux pas que toutes les personnes que j’ai commencé à apprécier disparaissent alors c’est un bon compromis. Je suis sûre que Michel serait heureux de devenir humain, lui qui hais être un vampire. Les loups-garous se porteront mieux de ne plus vivre dans la crainte de tuer des humains à chaque pleine lune. Je rendrais service à tout le monde et puis merde quoi, ils devraient déjà être content que je pense à eux. Je veux un monde plus juste et plus sain pour que Julianna puisse évoluer sereinement et que ses enfants n’héritent pas d’une planète pourrie. Oui, je vais faire ça.

Je ferme les yeux et formule mon souhait en y mettant tout mon cœur et toute mon âme. Je ne jamais voulu quelque chose aussi fort de ma vie, alors bordel ça a intérêt à marcher ! Je souffle la bougie en espérant que mon souhait se réalise. Est-ce que tous sera différent quand j'ouvrirais à nouveau les yeux ?

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