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 Epreuve 3 : Chroniques

Feng [DT]
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Epreuve 3 : Chroniques  EmptySam 25 Juil - 16:56
Damned Town:


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Chroniques

Avec Raz'Sha


Le tambourinement devint vite insoutenable contre le péricarde de la jeune femme. Boum. Boum. Boum. Le flux sanguin jaillissait de son aorte avec une telle pression que ses phalanges distales le ressentaient à chaque battement. Et pourtant, face à ce tableau déroutant, son regard demeura posé sur le corps qui était allongé. Devant elle, sur un brancard, se tenait la petite créature qui allait passer sous les tentacules du corps médical. Une jeune femme, 21 ans, balayée par un motard pressé. La chute avait provoqué une fracture massive de l’humérus proximal. L’hémiarthroplastie de l’épaule avait été sans appel : une prothèse allait lui-être posée, pour lui rendre la mobilité de son membre supérieur.

Jamais, dans ses années folles, Haelyn n’aurait imaginé pouvoir un jour descendre sur Terre et apprendre la médecine au milieu des humains. L’ange était prédestinée à une carrière politique, pleine de discussions et d’argumentations. Mais l’amélioration du système de santé des anges était un axe indispensable et il n’était pas question de s’y pencher sans se rendre au contact des grands maîtres en la matière. La technique angélique étant bien plus archaïque que celle développée par les terriens, elle avait mandaté un droit de séjour sur Terre de quelques mois, afin d’intégrer différents services de l’hôpital publique. Ses choix s’étaient portés sur la chirurgie orthopédique, les urgences, les soins intensifs ainsi que la pédiatrie.  Le choix n’était pas insensé. Au fond d’elle, la jeune femme était persuadée que ces enseignements lui permettraient de sauver bien des siens, si la primitive guerre contre les démons se poursuivait. Des millénaires de pions avancés pas à pas, parfois au détriment de la vie des soldats. La perte de chacun des siens terrassait la jeune promise au trône. La perspective de leur mort la hantait, et à ce sujet, la passion plus que l’objectivité en venait à la dévorer.

Déglutissant, elle détourna momentanément le regard lorsque le scapel commença son incision. Debout, suffisamment loin des champs stériles, elle observait. Ses pupilles dérivaient invariablement, de la patiente endormie, à la table des deux chirurgiens qui s’affairaient. L’opération était lourde, et demanderait beaucoup de temps. Il était du devoir de la jeune femme de rester concentrée, du début à la fin. Enregistrer avec ses oreilles et ses yeux pour mieux consigner. A son arrivée sur Terre, l’ange s’était rigoureusement attelée à la rédaction d’un journal de bord, détaillant précisément la moindre de ses observations journalières. Le laxisme des services lui permettait de glaner des copies d’imageries, de bilans biologiques si tant est que le nom des patients y était enlevé. Ceci lui permettait d’illustrer ses propos et de conserver une trace de ce qui allait bientôt devenir l’une des pièces maîtresse de la Bibliothèque du Palais. L’une de ses sections était dédiée à la sociologie humaine et toutes les connaissances avancées par ces extraordinaire graines de génie finissaient immortalisés dans de lourds ouvrages. Ainsi, le peuple Angélique progresserait, formant à son tour des scientifiques aux capacités stupéfiantes.

Le bip intempestif concernant les constantes vitales lui chatouillait désagréablement les oreilles. Chaque son signifiait qu’un paramètre déviait de la norme attendue, stressant momentanément les soignants le temps de la stabiliser. En règle générale, leur souvenir perdurait jusqu’au moment où elle se retrouvait à nouveau assise face à son petit bureau. Logée au quatrième étage d’un petit immeuble résidentiel, Haelyn passait ses soirées à annoter, rédiger et consigner les apprentissages seyants à chaque journée. En l’occurrence ce soir-là, elle revint sur l’opération qui s’était déroulée durant la matinée, ayant débordé avec opulence sur le temps de pause méridienne. Entre son majeur et son index se mouvait une plume nacrée, écoulant sur le papier l’encre dont sa pointe était imbibée. D’une écriture soignée, quoique très arabesques, la jeune femme se lança, non sans avoir précisé dans un coin la date à laquelle avait été faites ces observations :

Paris, le 19 Juillet 2007.

Un traumatisme cinétique au niveau de l’épaule peut pulvériser la partie proximale de l’humérus, rendant impotente l’articulation gléno-humérale. En ces conditions, le patient ne peut plus mobiliser son bras sans ressentir d’atroces douleurs, due au déplacement des fragments. L’une des solutions, si les conditions le permettent (glène préservée, patient suffisamment jeune pour supporter le caractère invasif de l’opération, bilan biologique adéquat) est une hémiarthroplastie. L’objectif est de remplacer la tête de l’humérus, cet os du bras pulvérisé par l’impact, par une prothèse, qui s’articulerait comme si de rien n’était à la seconde partie de l’articulation, la glène. En cas d’arthroplastie complète, la glène serait elle aussi modifiée, par le biais de vis maintenant une cupule prothétique au contact de la prothèse humérale.

Schéma anatomique de l’articulation gléno-humérale:

Radiologie d’une arthroplastie de l’épaule:

Radiologie d’une hémiarthroplastie de l’épaule:

Suite à cette lourde opération dont le pronostic fonctionnel n’est pas assuré, le membre supérieur du patient est immobilisé, à minima durant un mois. La reprise de la mobilisation se fait sous contrôle kinésithérapique.


         Ce soir là, la jeune femme s’arrêta en ces termes. Beaucoup d’informations relatives aux indications, à l’anticipation et aux effets secondaires potentiels de l’opération manquaient cruellement. Mais l’ange ne s’en formalisait pas, toute la nuit lui était réservée pour compléter. Elle laissa son dos basculer vers l’arrière, venant à l’encontre du dossier moelleux. Eteignant sa lampe de bureau, elle pivota lentement sur son siège, cherchant du regard le ciel étoilé. L’immeuble d’en face lui masquait une partie des constellations mais le petit bout de ciel qu’elle parvint à capter lui fit le plus grand bien. Ses yeux se fermèrent d’eux même, son visage profitant du petit vent qui circulait dans la pièce. La fenêtre était ouverte, fidèle à l’accoutumée. En ces heures tardives, les températures estivales avaient déserté, permettant à la chaleur étouffante de se dissiper. Ces petits moments de rafraichissement étaient vivifiants. Vivifiant Rabattant ses genoux contre elle, elle vint y apposer son menu petit menton, songeuse. Deux parties bataillaient en son esprit : celle de la reconnaissance, et celle de l’incompréhension.

         Bien que la notion d’accident ne lui soit pas inconnue, Haelyn refusait d’accepter, que de telles atrocités puissent avoir lieu. Le Créateur avait mis au monde un univers si fabuleux, et coloré. Il était impossible qu’il ait volontairement créé la souffrance. Pourquoi donc des hommes et des femmes y étaient quotidiennement confrontés ? Prenant en charge des cas qui parfois frôlaient un sadisme éhonté ? C’était injuste. Tant pour ceux qui s’évertuaient à essayer de la chasser que pour ceux qui la subissaient. Est-ce qu’à l’avenir, le problème serait enrayé ? La technologie finirait-elle par être suffisamment poussée pour parvenir à entièrement maîtriser la moindre des prises en charges ? Plus de complications ? Plus de séquelles ? Haelyn rit de cette utopique illusion mais se prit au jeu. Plus rapidement qu’elle ne s’en était détournée, elle revint se placer face à son bureau et attrapa sa plume. A demi-sèche, le grand plongeon dans l’encrier sut la réveiller, et elle se remit au travail :

------------------------------------------------------

Cher être du futur,

Tu seras certainement le prochain locataire de ce bel appartement, ou bien simplement le propriétaire. Qui que tu sois, tu tiens entre les mains une prière. La prière que j’adresse à l’être divin que tu es. Unique en ton genre, à l’instar de tous tes semblables, tu possèdes en toi un panel de ressources incontestables. Je t’en prie, mets les, lorsque tu en as l’occasion, au service du progrès. Je parle d’un progrès humanitaire, de ceux qui se bâtissent petit à petit, avec humilité. Par le biais de ton art, de ton métier, ou même de ta personnalité, tu as les moyens de changer un monde. Celui de quelqu’un, celui d’une communauté, ou même celui de l’humanité. N’oublie pas l’influence qu’ont tes actes sur ton environnement, qu’il soit interne ou externe. Il n’y a rien de plus honorable que la volonté pure d’aider.  

Prends grand soin de toi.

PS : Ce message ne fera sûrement pas sens, mais mes deux verres de vin mêlés à de la fatigue et de la nostalgie ont du avoir raison de ma sobriété.

PS2 : Si tu peux potentiellement permettre un boum technico-médical, merci de faire la peau aux infections nosocomiales ! Un petit high-kick derrière les genoux sera suffisant.


H.S.
Code by Joy


HRP:

Kushi Virevenlte
Kushi Virevenlte
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Epreuve 3 : Chroniques  EmptySam 25 Juil - 18:24
Irys : 141714
Profession : Eleveur de chevaux, chasseur et marchand nomade
Pérégrin 0
Raz'Sha

A lire avant:

En l'an 123 456 790 de l'ère Jabba sur Abroa-Skai...

« Putain de merde ! Mais quel bordel, par la merdasse de caboche intemporelle ! » Le Valeth qui s’époumone obtient à peine quelques regards en coin. Après quelques jours passés à ses côtés, ses compagnons d’infortune ont désormais l’habitude de son langage… loin d’être châtié. Mâtiné de vulgarités. Franchement impoli. Mais ses simagrées n’ont plus guère d’impact désormais ; l’habitude érode tout en ce bas monde, même le bonheur, devinez bien qu’il bouffera rapidement l’agacement.

On ne peut guère en vouloir à ce bon vieux Raz’Sha ! Il a été embarqué dans une mission d’archéologie – putain ! – ayant pour objectif de farfouiller la merde des océans d’Abroa-Skai. On lui a pratiquement refait le portrait lorsqu’il a gueulé son avis sur l’environnement dégueulasse de la planète. Comment peut-on réellement lui en vouloir ? Les planètes d’Oxtros sont d’une merdouille repoussante pour la majorité d’entre elles, pressurées par l’avidité de leurs habitants, et il n’a jamais mis les pattes près des mers d’Abroa-Skai avant cette mission, préférant aux flots étouffés d’agonie la vivacité des vallons verdoyants.

Plosh Plosh Plosh… Il ne peut pas faire un pas sans déclencher ce bruit épouvantable. Et ce noir gluant, cette masse de poix, ce sinistre présage de la fin annoncée ; il a beau porter une peaufiltre pour se protéger les guibolles de cette mélasse boueuse, l’impact psychologique le frappe de plein fouet. Il sent sale sans pouvoir se laver, malade sans pouvoir se soigner, impuissant sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Putain de merde ! Les Abroa-Skaiens ont plus de cran qu’il ne l’aurait cru. Et la blancheur immaculée de Phos’il lui manque affreusement.

Quelle plaie, cette foutue mission !

« J’suis un putain de médecin, merde, pas un bordel d’archéologue ! » rugit-il mais il ne récolte même plus un seul regard. Tous ses collaborateurs ont les yeux fixés sur la sonde Nostrarchéo qui bipe à en vriller les oreilles. Le Valeth couine en couchant les siennes : ces Humains n’ont vraiment aucune ouïe pour supporter un tel boucan. Raz retire ce qu’il vient de penser : tous des cons, les Abroa-Skaiens. Et s’il fait de la généralisation par rapport à l’échantillon qu’il a sous le museau, il ne veut rien entendre. La mauvaise foi a ça de bon qu’elle permet de râler dans le contentement du travail bien fait.

Mais, après des jours interminables, des nuits à la brièveté torturante et des gueuleries à s’en irriter la gorge, ils ont enfin trouvé quelque chose. Putain ! Il va finalement pouvoir se casser de ce marécage maussade, malodorant et miasmatique dans lequel on lui a demandé de patauger pour x ou y raisons imbéciles. A lui les blanches plaines fraîches, fleurées et flegmatiques de Phos’il !

« Docteur Raz’Sha ? Vous devriez venir voir ça ! » L’appel enthousiaste de son connard de collègue le fige en pleine échappée. Non, pas belle. Merdique, plutôt. Il s’est fait griller en plus d’avoir échoué, s’il en croit les regards noirs que son mouvement a réussi à obtenir là où ses gueuleries ne donnent plus rien ; il prend note du fait, dans un coin de son esprit. Quitte à s’emmerder dans cette fange, autant avoir des armes pour enquiquiner les responsables de toute cette chierie. Et c’est donc contre son avis qu’on lui met dans les pattes un vieux carnet – qui sont les attardés qui utilisent encore du papier, putain ?! – en lui intimidant de faire la lumière sur ces sibyllines écritures de sa pensée éclairée. Il doit avouer que la flatterie fait son petit effet, faible créature qu’il est.

Au moins prend-il l’excuse à bras le corps pour se carapater au sec et panser ses plaies saupoudrées d’immondices obscènes ; il est un grand Calimero, et donc ? Il assume pleinement. Et puis, la lecture ne le laisse pas indifférent, hors de question de garder ses réactions sagement rangées dans sa gueule, derrière sa langue tournée au moins sept fois ; il n’y serait pas arrivé de toute façon. La chose qu’il a sous les mirettes est d’une gausserie sans nom, merde alors. Il se laisse même tenter de répondre à la lettre qu’il a découvert en fin de cahier. C’est qu’il compte bien tester la machine à remonter le temps d’un connard hurluberlu de sa connaissance…


***



« Chère Haelyn des temps jadis,

Putain de merde ! Mais que sont ces conneries ?! Il va sans dire que l’hémiarthroplastie est obsolète comme les sucreries du temps trouduc. Merde ! Quand je pense à ces pauvres cons n’ayant eu que ces résidus de médecine pour espérer soigner une quelconque petite blessure, mon cœur d’artichaut n’en compatit que plus ; pauvres petits chatons laissés entre les griffes ignorantes d’une boucherie médicale !

Sache donc que nous disposons aujourd’hui de procédés bien plus avancés, tant dans la science que dans l’humanisme, merde. Nos nano et pico-robots sont à même de régénérer la moindre petite merdouille de la glène et de la tête de l’humérus, s’il se trouve qu’un beau bordel y a été mis, que ce soit par un choc fracassant ou le souffle brûlant d’un laser.

Bien entendu, si le bras a été totalement arraché, quelle belle merde, putain, ce qui arrive plus souvent que tu ne pourras l’imaginer, surtout quand son meilleur poto de p’tit connard fait des courses en mort-module sur les circuits endommagés de cette merdasse de Manooine… je m’égare, merde. Le papier, c’est de la connerie chère ici, donc tant pis. Mal à la patte d’écrire autant, putain. Attardés du passé, ouais ! Mon tricordeur multi-fonctions aurait déjà tout enregistré, et même édulcoré !

Reprenons : le bras est parfois – très souvent – totalement arraché. J’imagine bien votre médecine primitive cautériser la plaie dans toute cette conne barbarie dont j’ai entendu des échos. De ce que je lis de ton rapport, ma merdasse de chère collègue, c’est que vous en êtes encore au stade des prothèses mécaniques. Ici, en Oxtros, ça fait belle lurette qu’on a balancé ces foutaises à la poubelle.

Parce que – putain ! – réfléchissons deux minutes : ça sert à que dalle une prothèse mécanique ! Outre la douleur que cette merde engendre chez le patient, il ne retrouvera jamais l’ampleur de sa mobilité perdue ; autant dire que, moi, si je proposais une telle connerie, je serais lynché sur place. Il faut penser plus loin que la mécanique, ma merdasse !

Une alliance entre des nano-robots – ou pico, au besoin du bordel – et de l’électricité est bien plus efficace. Tout simplement car le corps n’est pas simplement une conne d’affaire de mécanique et qu’oublier le système nerveux, c’est aller au-devant des emmerdes. Les prothèses d’aujourd’hui sont donc équipées de capteurs tactiles reliés à des nerfs métalliques et à un système électrique : des électrodes sont ainsi directement greffées aux nerfs encore fonctionnels. L’idée de toute cette merdouille, c’est de redonner toute son amplitude de mouvement aux patients ; certains diront même que la prothèse rend le tout bien meilleur. Putain de merde, quelle arrogance.

Les dernières recherches, dont je suis un avant-gardiste - putain ! un peu d’autosatisfaction – ont même établi une nouvelle source d’énergie, plus performante encore, en se basant sur les moteurs supraluminiques de nos vaisseaux. Mais à mon grand dam, l’AAG est venue foutre son bordel dans tout ça afin de créer des super-soldats ou d’autres merdes du genre ; sachant que je vais me débarrasser de cette lettre, je peux gueuler en toute sécurité : « Mais putain de merde, les mecs ! On veut sauver des vies, pas les tabasser. Rendez-nous nos conneries et cessez de nous emmerder ! Merci bien. »

Mais comme je ne serai jamais assez couillu pour faire chier le Chancelier de mes gueuleries – je dois éviter à ma Mama Neka’Nuka une crise cardiaque sinon j’aurai raté ma vocation, merde ! – il m’a fallu saboter mes propres projets. Je te joins, chère merdasse-collègue, tous mes plans secrets, que je sors directement de ma caboche pour les dessiner pour la première, et sans doute ultime fois, putain. J’espère qu’avec mon aide dérisoire, tu sauras distiller dans le passé une pensée plus humaniste, comme tu le désires, avant que toute cette merde qui tue les étoiles d’Oxtros n’advienne jamais.

Et donc : soigne la connerie, car ici, ni mon savoir ni mes poings, pas même mes gueuleries, n’en ont la force. Il faut prendre le mal à la racine pour l’éradiquer mais – merde ! – cette racine est trop profondément ancrée dans le noyau de nos planètes, dans le cœur de nos peuples, dans les habitudes de ce monde décadent pour que mon bordel puisse espérer tirer son épingle du jeu de toutes ces emmerdes ; il ne nous reste que le mythe d’Alpha Perdu, qu’on dégueulassera bien vite si un connard la trouve le premier.  

Car même avec le savoir de confectionner des putain d’hydroprothèses pour les tentacules des Nemiens, à quoi bon foutre si on bousille nos planètes ? Même toute la technologie du monde n’y pourra plus rien, merde. Sauf si on devient tous des merdouilles ferrailleuses comme les droïdes, et putain que c’est chiant de leur apprendre à danser, se laver ou déguster des sucreries ; je parle de source personnelle, putain.

P. S. : Les infections nosocomiales sont vaincues depuis perpette grâce à des nanites filtrantes… heureusement avec nos atmosphères hyper-polluées ! On ne tiendrait pas deux heures sans ces merdes, putain.


Docteur Raz’Sha. »



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