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Chroniques d'Irydaë
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 Entre Douceur et Cruauté

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Entre Douceur et Cruauté EmptyLun 9 Avr - 3:10
C’était une journée typique pour le corbeau de la famille Aldrige ; s’étant levée en début d’après-midi, elle s’était présentée en chemise de nuit comme à son habitude dans le salon de Constantin pour recevoir ses ordres. Le tissu coquille d’œuf sans forme la donnais une figure d’enfant, ce que le manque de toilette ou de maquillage ajoutait à cette étrange apparition dans le salon, décoré au goût du jour. Accoudé à son bureau en bois rougit, l’employeur de la belle la regardait sans sembler particulièrement impressionné. Sa mercenaire de prédilection se tenait devant lui, ressemblant d’avantage à une gamine qui venait de se réveillée plutôt qu’une tueuse sans pitié. Elle tenait entre ses longs doigts noueux une tasse de café fumante dans lequel elle avait déversé un large nuage de lait et une quantité inquiétante de sucre brun. De sa main libre, elle massa ses tempes de porcelaine avec force, sa peau de marbre se froissant sous son pouce et son majeur.

- Répète, s’il-te-plaît ?


Peu surpris du manque de formalité de la belle, sachant qu’elle se levait rarement du bon pied, Constantin eu un léger rire. Il la regarda par-dessus la monture d’étain de ses lunettes rondes, ses larges sourcils sel et poivres levés, comme pour confirmer ce qu’elle venait de dire. Ses yeux vert-de-gris murmuraient l’éclat d’une couleur bien plus vive il y a de cela bien des années. Ses courts cheveux blancs brossés gardaient à peine du blond qui autre fois devait orner son crâne, car tout ses fils et sa fille portaient leurs tignasses blondes fièrement. Des rides sillonnaient son visage, marquant les années vécues sans relâche et sans repos, comme devait le faire un tel métier. En comparaison, l’enfant en chemise de nuit devant lui faisait pâle figure.

- Comme je disais, Izzie, je ne t’ai pas besoin avant l’entraînement. Tes frères s’occupent d’accompagner ma fille et mes fils n’ont pas exprimés envie de sortir.

Constantin s’exprimait d’une voix claire, mais méprisante, évidemment conscient de l’espace qui le séparait de la femme et voulant appuyer sur ce cruel écart. Izayah hochât la tête, fini son café et pris une longue respiration. Elle fit une courte révérence avant de retourner dans les entrailles de la maison vers sa chambre, où elle enfila une tenue plus convenable pour une femme de son âge. Elle était agacée de perdre la moitié d’une journée à ne rien faire, donc elle enfila ses vêtements qu’elle portait lorsqu’elle s’entraînait. Elle se para d’un chemisier de cuir noir à coupe licou lacé sur le devant avec des rubans de satin céruléens, découvrant son ventre plat et mettant en valeur son modeste buste, trop souvent recouvert par conventions sociales par la mode d’Alexandria. Devant son miroir, elle regardait, tête penchée sur la droite, sa masse de cheveux noire, se demandant s’il ne serait pas d’avantage utile de se couper les cheveux courts. Elle se fit une note mentale alors qu’elle laçait des pantalons en brocarde noire qui ceignait sa taille, recouvrant son nombril, maintenu en place par une large ceinture de cuir à travers laquelle elle passa un holster de cuisse, qu’elle serra d’une main distraite. Elle y glissa son révolver Faucon et enfila une paire de bottes en cuir. S’avisant dans la glace sur pied de sa chambre, elle hésita. Effectivement, ses cheveux étaient dans le chemin. Pour le moment, elle se contenta de les monter en une queue-de-cheval serrée, confirmant qu’elle devrais apporter l’idée d’une coupe de cheveux à Constantin à leurs prochaines rencontres alors qu'elle applicait son maquillage habituel.

Avant de quitter sa chambre, elle revêtit ses mains d’une paire de gants agencé à son ensemble de cuir, coupés à la deuxième jointure de ses doigts élongés et glissa en travers de son petit corps la bandoulière de cuir duquel se balançait son Vulkain modifié. Elle fit son chemin vers le terrain d’entraînement, un faux jardin intérieur dans les sous-seuls de la demeure de son employeur. L’espace était une imitation d’un jardin extérieur, avec une facture très salée en éclairage et en pompe à eau, car il était complet avec fontaines et éclairage semblant une plage tropicale. Quelques-uns des employés de Constantin s’y entrainaient déjà en combat au corps à corps, sur la terrasse de marbre qui consistait le cœur de la pièce.

Sur le flanc est de la terrasse, une volée de marche menait à un espace d’observation, où leurs employeurs recevait ses clients qui désiraient… Inspecter la marchandise avant d’acheter les services que proposait l’homme et ses multiples mercenaires. Divans confortables et tables étaient placés de façon stratégique pour observés tout ceux qui œuvraient sur la terrasse principale, que les mercenaires de Constantin tout comme Izayah avaient renommés ‘’L’arène’’.

Saluant ses collègues d’un mouvement de tête alors qu’elle pénétrait l’arène, elle commença par s’assoir dans les marches pour vérifier que son fusil était en bon état de fonctionnement. Effectivement, elle prenait soin de son Faucon et de son Vulkain comme on en ferait un nouveau-né. Elle retira les munitions des deux armes alors que les trois autres mercenaires présents s’approchaient. Ils connaissaient la suite, car c’étaient un jeu que tous affectionnaient. Elle mit les balles dans un petit panier à cet effet et remplis ses armes de balles d’une différente couleur devant les yeux des trois hommes. Lorsqu’elle referma les des deux armes, le barillet et le chargeur désormais remplis à blanc, ses collègues fermèrent leurs yeux et se mirent à compter à l’envers à partir de trois cents.

Izayah pénétra dans la jungle et d’ici la fin du décompte, était camouflée parmi la jungle. En fait, ce jeu était une partie de ‘’chat’’ un peu plus violente. C’était lorsque cet étrange jeu que Constantin pénétra l’espace d’entrainement avec un de ses clients, probablement, qu’Izayah voyait dans sa lentille télescopique. Un des trois hommes avec qui elle jouait cria assez fort pour qu’elle entende ;

- PAUSE

À travers sa lentille, Izayah vit que l’homme s’adressait avec respect à leurs employeurs, probablement lui expliquant à lui et à l’invité le jeu auxquels le quatuor se prêtait, entraînant tout les partis impliqués de différentes façons.


Dernière édition par Izayah A. Aldrige le Jeu 12 Avr - 16:23, édité 2 fois

Pedro de Sousa
Pedro de Sousa
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Entre Douceur et Cruauté EmptyLun 9 Avr - 11:08
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Profession : Pirate
Pérégrins -2


Cela faisait plusieurs mois déjà que le Capitaine de Sousa sévissait aux quatre coins du continent Daenastre, quatre mois qu'il s'évertuait à marquer de son emprunte les lieux qu'il parcourait, semant la mort et le désordre pour le bien de sa réputation, fier que son nom soit reconnue et craint par les autorités. Sa tête était mise à prit, de simple délinquant dont la rançon pour sa capture ne dépassait pas le milliers d'irys, il était passé au statut d'anarchiste sur les terres d'Unellia, sont terrain de jeu de prédilection et il ne semblait vouloir s'arrêter en si bon chemin. Seulement, ce pirate possédait bien d'autres ennemis que les seuls miliciens qui assurait la protections des cités telles qu'Alexandria, non il y avait également d'autre scélérats, d'autres Capitaines pirates aux ambitions tout comme lui "démesurée". Pedro était un calculateur, un opportuniste et s'il n'avait pour le moment rejoindre la bannière de la Flamme Noire, les mois étaient comptés avant qu'il ne s'offre un retour fracassant avec une juteuse perspective en tête : succéder au Roi Pirate. Pour se faire, conscient de la dur tâche qui l'attendait, il devait placer ces pions, se montrer comme l'homme fort de la piraterie moderne et évincer certains futurs concurrents qui oseraient tout comme lui, briguer cette fonction.

Il y avait bien Lizzie Seavey, mais cette jeune femme intrépide qui marchait sur les traces de son père, assassiné d'ailleurs par de Sousa, semblait posséder des aspiration plus mesurées tandis que Pedro lui se trouvait dans une mouvance bien plus radicale. Et c'était précisément sur ce créneau qu'il se devait d'éliminer certains prétendants potentiel au trône. Un concours de circonstance avait vu l'un d'eux rejoindre la Faucheuse en Aildor, le Capitaine Cortez, avec l'aide d'un homme qu'on surnommé le Géant du Froid, Eylohr. La nouvelle proie était à présent un fougueux pirate du nom de Jackson qui au goût du Vieux Loup des Mers progressait un peu trop vite dans le milieu et risquait de lui faire de l'ombre dans ses desseins. Et pour éliminer ce concurrent, il voulait la jouer plus, disons voir, discret. C'est pourquoi il s'était rendu dans la capitale d'Alexandria pour y rencontrer ce fameux Constantin qui tenait d'une main de fer, une organisation mafieuse dont la réputation était venue titiller agréablement l'oreille du quadragénaire.

Rendez-vous était donné dans son établissement au cœur de la cité dans un endroit connu que de la Pègre. S'entourant d'une garde rapprochée de deux forbans qui n'avaient eu l'autorisation que d'attendre leur capitaine dans le hall d'entrée, de Sousa fut alors convier par ce qui s'apparentait à un intendant, peut être un fils du chef de l'organisation à le suivre pour rencontrer le Patriarche, un homme d'un certain âge qui portait plutôt bien les affres du temps avec sa coupe à la brosse argentée. Saluant comme il se devait son potentiel "prestataire de service", il lui emboîta le pas jusqu'au sous sol où il put admirer un terrain d'entrainement au décor certes artificiel mais qui immergeait les participants et les spectateurs à merveille. Alors qu'il remontait une succession de marches, il entendit un type stopper tout exercice, sans doute sa visite en temps que client potentiel et de choix avait conduit le responsable à arrêter les manœuvres en contre bas.

Il fallait dire que Pedro ne passait pas non plus inaperçu. Le chapeau du célèbre forban à la forme singulière d'un tricorne noir. Son front était entouré d'un foulard plus un bandeau sur l'œil. Par coquetterie ? Eh bien non. C’est en fait pour éviter des blessures provoquées par des éclats de bois, lors d'un tir de boulet très violent et il voulait ainsi marquer sa profession et sa stature. Soucieux d'être à l'aise dans ses mouvementsil avait choisit le port une chemise ample facilitant ses mouvements d’épée. Les vêtements moulants sont bannis, pour une question de sécurité, face aux éclats de grenaille ou de bois. Sa tenue était parachevée d'une veste longue, cousue dans de la toile de voile qui tombait sur un pantalon large. Ce dernier est court pour les marins, long pour le capitaine. La taille est ceinte d'une longue écharpe, souvent colorée. La ceinture, quant à elle, reçoit différentes armes, où de Sousa y avait logé son coutelas, ainsi que ses deux pistolets à silex. Enfin, pour compléter leur costume de pirate, il portaient des chaussures couverte d'une boucle sur le dessus, ses pas lourds avec le tintement de cette pièce métallique rendait la démarche du forban plus impressionnante encore.

Balayant alors du regard la zone d'entrainement, il fut convié par monsieur Constantin à prendre place sur un confortable divan. L'homme à la barbe tressé qui ne pouvait que forcer respect, prit enfin la parole de sa voix roque, les traits de son visage exprimant sa pleine satisfaction pour un tel accueil.

- Z'auriez du rhum? J'dois bien vous avouer qu'mes premières impressions sont positives. Un sacré complexe qu'vous avez là, Constantin.

N'eut-il le temps de bavarder plus encore qu'un homme vint à leur rencontre, sans doute pour donner plus d'explication quand à cet intriguant environnement et ce à quoi le Capitaine de Sousa allait assister. Sans nul doute une représentation des talents des différentes marchandises humaines que le chef de l'établissement allait proposer à ce pirate millionnaire. Pedro était tout ouïe sans être démonstratif, pour le moment il découvrait l'univers qui s'affichait à ses yeux et c'était un homme qui ne jugeait pas sur une première impression, même si cette dernière semblait prometteuse. Recherchant un profil particulier, il se gardait pour le moment d'exprimer ces attentes, tout venait à point à qui savait attendre.


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Entre Douceur et Cruauté EmptyMar 10 Avr - 18:49
À travers de sa lentille, accroupie en hauteur modeste sur une branche, elle regardait sans grand intérêt le dialogue qui se présentait devant ses yeux. Distordue à peine, elle voyait un homme accompagner Constantin. L’étranger avait tout de l’image que l’on pourrait se faire d’un corsaire. Les traits de son visage, même cachés sous son tricorne, son foulard et son œil camouflé, étaient familiers à Izayah. Il lui prit un moment de coller un nom sur la personne. Valentin, l’un des fils à son employeur, devait être en extase avec la nouvelle de la visite de cet anarchiste connu pour les mauvaises raisons, car il était un grand fan. La respiration de la tireuse était douce et contrôlée, son doigt reposant le long du corps de son arme, loin e la détente. Elle observait l’homme à travers sa lentille. Une chemise était ouverte sur son torse caressé par les rayons du soleil. Izayah pouvaient très bien le voir, derrière le bastingage, le vent salé de la mer secouant son manteau et dansant dans sa crinière d’ébène. Secouant brièvement sa tête pour chasser ses pensées qui se pervertissaient alors qu’elle lorgnait dans sa lentille le loup des mers.

Elle vit une des multiples servantes apporter ce qui semblait être du rhum à l’homme. Même à cette distance, la mercenaire avait pu entendre le murmure du tonnerre qui s’évadait de la voix du pirate. Cet homme semblait puissant et définitivement le genre qui s’associerai à son employeur. Par moment, les clients semblaient ne pas être du genre à travailler avec Constantin, mais celui-ci… Celui-ci avait le profil d’une personne avec un sens de la morale bien bas. Mais qui était Izayah pour le juger ? Elle était mercenaire et avais perpétrer des crimes odieux, mais elle l’avait fait pour protéger les siens. Est-ce que cela pardonnait ses actions ? Elle secoua sa tête imperceptiblement comme pour chasser ses pensées néfastes.

Elle vit que Constantin et son invité s’installèrent parmi les luxurieux divans et après une courte discussion entre l’un des mercenaire et son employeur, un signe fut exécuté et leurs jeu repris. Cela prit un moment à Izayah pour ajuster son tir et chatouiller la détente de son arme de son index. Elle prit une longue inspiration et appuya sur la détente. Alors que le mouvement de recul de l’arme que la balle de .50 qui sillait dans l’air avait causé accula la belle aux cheveux noirs contre le tronc de l’arbre, elle jeta un coup d’œil dans sa lentille pour vérifier qu’elle avait effectivement frappé sa cible. L’homme était plié en deux, se tenant la tête entre les mains alors que les deux autres s’enfonçaient dans la forêt artificielle dans la direction de la mercenaire. Sautant au sol et se réceptionnant avec une culbute, Izayah se dirigeant vers les extrémités du jardin intérieur, longeant le mur en silence, ses pas félins la mouvant avec rapidité vers l’endroit où se trouvait Constantin et son client.

Ses talons claquant sur la pierre trahirent sa présence alors qu’elle apparaissait derrière le divan de Constantin, le mercenaire qui se remettait du tir exquis de la belle criant à ses collègues pour leur indiqués l’endroit où se trouvais Izayah, qui leva son Vulkain, activant un interrupteur qui fut résonner une chanson mécanique à l’intérieur de l’arme. La mercenaire avança entre les chaises, ses hanches roulant comme une panthère qui s’avançait vers son prochain repas. Les deux autres cibles qui étaient encore part du jeu sortirent de la jungle alors que le corbeau de la famille Aldrige arrivait au pied des marches. Sans cérémonie, elle leva son arme d’un bras et tira en direction d’un des deux hommes. Avec les balles de 3 pouces du canon principal, elle était presque sûre de toucher l’un des deux, car ils étaient côtes à côtes. Comme s’ils avaient vu le tir venir de loin, les deux hommes sautèrent en direction opposées. Izayah grogna comme un animal alors que le recul dur de son arme secoua son corps de porcelaine presqu’en intégralité. Alors qu’un des deux hommes allait sauver leurs compagnons pour le renvoyer dans le jeu, le second fonça sur la belle pour la divertir. Ce qui fonctionna très bien, car la jeune femme mordit à l’hameçon, utilisant son fusil pour empêcher la machette de l’homme de s’enfoncer dans son épaule. Comme l’homme utilisait ses deux mains sur le manche de son arme blanche, la tireuse d’élite réduit inconfortablement la distance entre sa victime et elle, prenant un élan pour lancer un coup de pied dans l’entrejambe de l’homme, qui s’écrasa lourdement en position fœtale au sol. Sans hésitation, la jeune femme tira sur l’homme à ses pieds avant de relever sa tête, offrant un sourire prédateur aux deux dernières cibles.

Elle avança vers les mercenaires, sa tête penchée sur la droite, son Vulkain pendant le long de son corps comme une extension d’elle-même. Son regard dansait entre ses deux ennemis, essayant de calculer qui allait faire le premier mouvement. Ce fut l’homme de droite qui brisa le statuquo et ferma la distance qui le séparait de la femme, pour être accueillit par une crosse lui frappant le visage. Utilisant le mouvement pour faire un tour sur elle-même, elle mit un genou au sol et utilisa comme couverture l’homme qui s’arquait au-dessus d’elle pour tirer sur le second avant qu’il ne le fasse. Le mercenaire lâcha une obscénité alors qu’il reçut la balle à blanc dans le ventre à bout portant. La belle pris appuis sur le sol d’une main et balaya les jambes de son dernier ennemi, se relevant, appuyant le canon de son Vulkain sur sa tempe. Constantin se leva de son divan, applaudissant. Cette démonstration d’appréciation sembla comme tiré Izayah de cette étrange adrénaline que le combat lui donnait. Elle passa la bandoulière de son fusil en travers d’elle et approcha des marches, effectuant une révérence, de la sueur perlant sur ses tempes, un sourire satisfait aux lèvres.

- En espérant que ses messieurs ont appréciés la démonstration

Elle avait le souffle court, s’appuyant sur une de ses hanches, épuisée, mais ravie. Son ton était doux mais amusé. Il était évident qu’elle aimait se battre et que la violence faisait pomper son sang.

Pedro de Sousa
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Entre Douceur et Cruauté EmptyMer 11 Avr - 9:23
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Profession : Pirate
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Le spectacle allait bientot commencé et sous en claquement de doigt du Patron de l'établissement, une servante apparut, bouteille de Rhum en main qu'elle offrit à l'invité et potentiel client de renom. S'il savait attirer l’œil par son accoutrement et son attitude de forban de la pire espèce, Pedro renforçait toujours son aura naturel d'anarchiste en offrait qu'une pincé de courtoisie, juste ce qu'il fallait. Alors, opinant du chef face à la serveuse, il attrapa finalement la bouteille, retirant le bouchon à l'aide de sa dentition, tout ce qu'il y avait de plus inconvenant possible, les règles de la bonnes société, il les connaissait mais il n'en userait pas ici. Fort de son statu de client de choix, le Vieux Loup adoptait une attitude à la fois détendue, confiante et mystérieuse. Apercevant alors Constantin donner le signale à son sbire qui s'était porté à la rencontre du trio, car n'oublions pas la présence d'un des fils du businessman qui semblait être en adoration devant la légende de la Piraterie, Pedro de Sousa se calant confortablement dans son assis, sifflant tranquillement sa bouteille en observant en spectateur averti et intéressé le jeu de rôle qui allait s'offrir à ses yeux.

S'il ne montra rien de son contentement face à ce qu'il voyait de sa place de choix qui surplombait ce terrain artificiel, cette zone d'entrainement grandeur nature, il notait certains éléments dans son esprit. Il semblait bien qu'un des participants était tapis dans l'ombre, quelque part, mais pas moyen pour l’œil avisé du pirate de trouver la position de ce dernier qui venait très rapidement d’éliminer l'un des mercenaire. Intéressant, et la suite ne fut qu'une succession de bonnes impressions. Mais où se cachait donc cet élément aussi discret qu'efficace. Se redressant légèrement du divan, il surprit alors une femme toute de cuire noir vêtu, jusqu'aux gants qu'elle portait, apparaître derrière l'endroit où s'étaient installé employeur et client. Ma fois, il ne l'avait pas vu venir! Son intérêt pour la jeune femme commençait à trahir son visage où des rictus semblaient indiquer que le pirate trouvait que cette marchandise sortait du lot.

La fixant, Pedro ne semblait plus détourner à présent son attention de cette féline au déhanché ravageur qui contournait les chaises et s'offrait à la vue de ses autres adversaires. lorgant la chute de rein et cette silhouette parfaite moulé dans une tenue prêt-au-corps, il s'inclina légèrement sur le coté pour venir interpeller discrètement Constantin dans un murmure sans pour autant détourner son regard de la scène et des duels à venir.

- Qui est-ce? S'agirait-il de votre article le plus en vogue? Quelle précision, quelle discrétion, quelle efficacité... et en plus... quel châssis!

Tout était dit et la suite des évènements confirmèrent tout le talent et le potentiel d'Izayah. Tireuse d'élite, semble-t-il, elle n'était pas non plus novice aux combats au corps à corps et Pedro cherchait justement une marchandise capable de s'adapter à nombre de configuration et à en voir la débâcle des autres mercenaires, l'agilité et la souplesse d'exécution de cette jeune femme, tout portait à croire qu'elle avait le profils. Aucune hésitation ne pouvait se lire dans ses mouvements et ses initiatives, elle exécutait une danse mortelle, bien heureusement, factice aujourd'hui mais que Pedro comptait bien utiliser pour éliminer un concurrent. Alors que Constantin s'était levé et applaudissait, Pedro restait fermement installé dans le divan, bouteille à la main, prenant tranquillement un énième chlouque, son regard perçant fixé sur la jeune femme le souffle court, perlant de sueur et qui formulaire quelques mots, satisfaite. Se raclant la gorge, au bout de quelques seconde, il posa la bouteille sur la table basse et se releva, applaudissant lui aussi la prestation de la panthère.

- Remarquable... prodigieux... n'bouge pas!

Son regard la dévorait alors de la tête au pied et nul ne savait quelles pensées lubrique traversaient l'esprit du pirate. Prenant alors l’initiative de s'avancer, il tourna autour de la tireuse d'élite, comme pour examiner la marchandise sous toutes ses coutures. Avisant les différentes armes qu'elle portait, sa lentille également, il releva le menton vers la championne de Constantin.

- Hmmmm... je dirais la vingtaine passée... mais déjà assez intelligente pour ne commettre aucune erreur... intéressant, très intéressant. Tu dois avoir commencé au début de ton adolescence, j'en mettrais ma main à coupé. Ta démonstration m'a beaucoup plus.

Il se tourna vers Constantin alors que sa main s'apprétait à flirter sur les tissus de cuires noir.

- J'peux tâter d'la qualité d'la marchandise en tout bien tout honneur? Passage obligé avant qu'on parle du prix. Car j'vais être clair, c'est l'outils qui m'faut. Elle à pas l'mal de mer au fait?

Tout portait à croire que Pedro avait bien mordu à l'hameçon, Constantin pouvait se frotter les main, son client de choix avait posé son dévolu sur cette pièce d'exception de son stock et le capitaine savait que cela aurait un prix, mais comme tout bon forban, il allait vouloir marchandé, par principe, aussi bluffer si cela devait s'avérait nécessaire, mais nul doute qu'il repartirait de l'établissement avec ce qu'il était venu cherché.


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Entre Douceur et Cruauté EmptyJeu 12 Avr - 15:54
- Qui est-ce? S'agirait-il de votre article le plus en vogue? Quelle précision, quelle discrétion, quelle efficacité... et en plus... quel châssis!

- Izayah A. Aldrige. Elle est à mon service depuis au moins dix ans.

Il y avait un sentiment de fierté dans les yeux de Constantin et il était flagrant. C’était comme si son chien de spectacle venait de remporter le concours, beau et obéissant, deux qualités que l’homme cherchait spécialement chez ses mercenaires. Certes, certains étaient présents seulement pour les irys, mais d’autres, comme le corbeau, étaient présents et fidèles, car le patron avait la vie de d’autres personnes dans la balance.

Relevant son visage après sa révérence, les yeux verts encore dilatés dû au combat rencontrèrent ceux du vieux loup de mer. Elle l’observa déposer sa bouteille sur la table attendant le divan, se levant de toute sa stature alors qu’avec un coup sec de son visage, elle balaya une mèche rebelle qui lui tombais devant la figure. L’anarchiste se mit à applaudir, ce qui tira un sourire satisfait à Constantin et à sa propriété, contente d’avoir encore une fois charmé un des clients de son employeur, ce qui gagnait du temps aux siens.

- Remarquable... prodigieux... n'bouge pas!

Le pirate descendu les marches, l’employeur de la mercenaire dominant la terrasse au sommet des marches comme un père qui regardait son fils trouver sa promise à un bal de débutante. Izayah ne silla pas et resta de marbre, son regard suivant celui de l’homme qui tournait autour d’elle comme un vautour. Il daigna finalement par décrocher le regard de son corps et de son équipement pour rencontrer le sien, dur et froid.

- Hmmmm... je dirais la vingtaine passée... mais déjà assez intelligente pour ne commettre aucune erreur... intéressant, très intéressant. Tu dois avoir commencé au début de ton adolescence, j'en mettrais ma main à couper. Ta démonstration m'a beaucoup plus.

Le visage de la belle se pencha vers la gauche, un sourire mesquin peint sur les lèvres carmin, découvrant des dents blanches et droites aux canines qui semblaient limées pour ressembler à des crocs.

- 25 ans, monsieur. Je suis au service de monsieur Constantin cela fera onze années au prochain mois. Vous me voyez ravie que le spectacle vous ai distrait.

Il leva ses mains comme pour franchir le dernier contact avec la belle aux cheveux de charbon puis hésitât, tournant son visage vers Constantin.

- J'peux tâter d'la qualité d'la marchandise en tout bien tout honneur? Passage obligé avant qu'on parle du prix. Car j'vais être clair, c'est l'outils qui m'faut. Elle à pas l'mal de mer au fait?

- Izayah ?

L’illusion du choix est ce qui sépare ceux qui ont le pouvoir et ceux qui sont à leurs merci, mais Izayah espérait qu’un jour elle trouverait une personne plus importante que Constantin qui pourrait la sortir de cette fâcheuse situation et elle croyait l’avoir devant elle. Ce ne serait pas la première fois qu’un étranger toucherait son corps et Constantin ne demandais que par convenance. Alors la belle retira son révolver de son fourreau de cuisse pour le poser au pied des marches, suivit de son fusil modifié pour retourner à sa position initiale.

- Allez-y capitaine. Elle n’as effectivement pas le mal de mer.

Pedro de Sousa
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Entre Douceur et Cruauté EmptySam 14 Avr - 10:09
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Profession : Pirate
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Le Capitaine de Sousa obtint sans mal les premières informations au sujet de cette exceptionnelle marchandise. Izayah A. Aldrige  une jeune femme de vingt cinq printemps qui oeuvrait dans cet art dangereux depuis le début de son adolescence. Imperturbable, la tireuse d'élite possédait une maîtrise de soit plutôt rare pour son jeune âge, Pedro aurait pu croire qu'elle était formater depuis sa plus tendre enfance. Une interrogation persistait pourtant dans l'esprit du pirate : pourquoi Izayah s'entraînait elle a tuer,  dans quel but? Si cela importait peu au Capitaine de Sousa,  il se devait de rester prudent ne connaissant la psychologie de ce personnage qui avait ce tique de sans cesse incliner la tête sur le côté, toisant son interlocuteur avec mystère.

A la demande du Vieux Loup, Constantin qui s'était posté à la rembarde, jeta un regard vers son employée avant de donner l'autorisation au barbu de tâter à marchandise. Inclinant son tricorne en guise de remerciement, il se posta en bas de l'escalier, réalisant plusieurs fois le tour de la jeune femme pour finalement poser sa large main sur une cuisse dont le cuir couvrait et mettait en valeur sa fine musculature. Palpant la zone à la fois gracile et ferme, Pedro semblait satisfait, approuvant d'un bref hochement de tête avant que son attention ne se porte sur les hanches de la donzelle puis son fessier rebondit et sa poitrine. Pétrissant brièvement ces endroits du corps de la mercenaire, il ne semblait détecter d'anomalie avant de finalement observer méticuleusement le visage et la crinière d'Izayah. Non, à première vue, elle semblait en très bonne santé, elle n'était pas maltraité, non pas que cela inquiète le pirate, mais il préférait s'attacher les services de marchandises dont il offrirait une confiance aveugle.

- C'pas mal... pas mal du tout j'dirais.

Il adressa un sourire carnacier à la tueuse à gage, la gratifiant d'un petit tappotage de joue qui n'avait rien de maltraitant, continuant à la fixer avec intérêt tandis qu'il reprenait la parole à l'attention de Constantin.

- Combien d'missions à son actif? Elle sait s'infiltrer? J'veux quelqu'un d'efficace et silencieux. Là où je l'enverrais elle pourra compter qu'sur elle même. Constantin, quel est votre prix? J'dirais... pour une quinzaine d'jours.


Il ajusta un pli qui s'était formé sur le la tenue de la jeune femme, avisant une dernière fois ses courbes avant de lui tourner le dos et remonter jusqu'au balcon, avisant Constantin et son fils d'un air déterminé avant de surprendre tout son monde en reprenant place dans le divan muni de sa bouteille de rhum.

- Vot' prix s'ra l'mien, mais avant d'conclure j'veux la r'voir à l'oeuvre... contre... huit adversaires. Quatre c'est bien, mais... l'environnement qui l'attente... m'oblige à plus de garantie sur ces aptitudes. Comprenez Monsieur Constantin,  une cible entourée d'innombrable pions, garde fou... j'dois être sûre de mon coup. Ceci fait, l'affaire s'ra entendu et on réglera la transaction c'lon vos modalités.


Allongeant ses jambes, il posa le talon de ses bottes sur la table basse, sirotant son rhum avec une décontraction certaine, on disait que le client était roi. La transaction était en bonne voie, restait à convaincre une dernier fois le forban et organiser l'accord. Mais nul doute qu'Izayah lui avait tapé dans l'oeil, à la fois pour son physique et pour ses aptitudes, gage à la jeune femme de tenir cet énergumène à distance après sa mission, car le Capitaine avait tout un tas de réputation qui le suivait, quelles soient positives ou négatives.


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Entre Douceur et Cruauté EmptyMer 18 Avr - 4:38
Tel un animal qui orbitait autour d’une proie blessée avant de passer à l’action, le vieux loup de mer exécutait une danse prédatrice autour du corbeau, bien trop habituée à cette mascarade exaltée des clients satisfaits ou de la ribambelle de personnes qui étaient passés dans le lit de l’assassin, satisfaits, un sentiment que très rarement réciproque. Le pirate ferma la distance entre les deux prédateurs, l’un dont l’habit faisait le moine et l’autre, tacite poupée de porcelaine qui, sous les airs angéliques se cachait une sanglante meurtrière qui vivait pour cette adrénaline que le combat lui donnait. L’homme, de façon délibéré ou accidentel, entama cet étrange tango qui était une métaphore récurrente et étiolé dans la vie de la mercenaire. La large main se posa sur sa cuisse, palpant comme on vérifie la musculature d’un enfant. Trop près. Trop loin. Ses mains découvraient ses hanches, mais avec la rigueur médicale que l’on offrait aux toubibs et non aux attentions ardentes d’un amant. L’harmonie de cette danse était le fruit d’un travail qui demandait que l’on mettre ses limites, mais Izayah n’avais que brouillard là où d’autres avaient marqués des traits clairs et précis, blancs sur l’asphalte noir de leurs esprits. Elle prit une inspiration indéchiffrable lorsque les mains calleuses de l’homme cherchaient anomalie sur les courbes sensibles de son corps. Lorsqu’il daignait finalement de rencontrer le visage de la belle. Ce qu’il rencontra était un masque méticuleusement confectionné de complaisance, seul ses lèvres entrouvertes et son regard ancré dans celui du pirate trahissaient ce besoin incandescent d’être touché, mélanger en un maelstrom avec les besoins de la convenance et de la distance qui séparait encore les deux étrangers qui se toisaient comme s’ils n’étaient pas inconnus.

Ne l’était-il pas ? D’une façon ou d’une autre, ils se connaissaient autant dont ils avaient besoin de se connaître ; l’homme savait qu’elle était d’une convenance particulière pour les plans qu’il avait dessiné qu’elle allait, ou non, réaliser; la femme, de son côté, savait qu’elle allait œuvrer pour cet homme, s’il lui plaisait de payer le prix à son employeur original. Souvenir qui se perdait dans le temps, perpétuelle tristesse habitée par une enveloppe charnelle, la jeune femme observait l’homme, résignée et blasée, alors qu’il marquait son appréciation du produit présenté devant lui. Il lui offrit un sourire comme seule offrande, sa main offrant une marque d’appréciation, comme on agace une garconne qui venait d’exécuter une taquinerait qui daignait de générer de la fierté chez son interlocuteur. Il la regardait encore lorsqu’il posa ses questions et Izayah soutenait son regard. Lorsqu’elle était dans ce jardin, dans cette arène, elle n’était pas la jeune femme soumise qu’elle était souvent hors des murs, car peu de clients désirent une pantomime vide et le capitaine ne semblait pas échappé à cette impression que la femme avait de lui, d’un homme qui préférait une femme de charactère à un mime qui ne faisait qu’imiter des crimes. Elle regarda l’homme replacer un pli de ses vêtements avant de retourner s’effondrer comme un pacha sur un des divans, son rhum en main.

- Combien d'missions à son actif? Elle sait s'infiltrer? J'veux quelqu'un d'efficace et silencieux. Là où je l'enverrais elle pourra compter qu'sur elle-même. Constantin, quel est votre prix? J'dirais... pour une quinzaine d'jours.
- Izayah a plusieurs de missions à son actif et n’a manqué à la tâche qu’à un taux minime, aux premières années de son emploi. Elle excelle dans l’assassinat à longue distance, mais est décente à l’escorte, la protection et tout autre tâche que l’on pourrait affubler à un mercenaire de haut calibre. Elle sait s’infiltrer, elle est extrêmement silencieuse et mortelle. Pour ce qui est de travailler en solo, elle n’a pas travaillé avec d’autre mercenaires depuis, quoi, janvier 930 ?
- 21 février 932, monsieur. Depuis plus d’un an.

Izayah avais interjeté, mais était restée en place, immobile, comme une statue d’albâtre agacée. Constantin lui fit signe d’approcher et elle monta les marches, grâcieuse comme une panthère, légère comme le vol d’une abeille, silencieuse comme une ombre qui sillonnait les entraves de la pègre alors qu’elle montait pour approcher Constantin.

- Depuis les incidents déplorables du 21 février 932, oui, effectivement.

Il posa sa main sur la joue de la belle et elle savait très bien ce qu’il faisait. Il essayait de démontrer à son client que cette femme, cette mercenaire, était son jouet et malgré à quel point que l’homme pouvait graisser ses mains, jamais il ne lâcherait cette perle noire qu’il avait jalousement gardé et poli pendant toutes ses années. D’où se tenait le capitaine, le client pouvait facilement voir la marque de plume au fer rouge sur l’omoplate dénudée de la femme, copie conforme du sceau qui ornait la chevalière du patron de ses mercenaires alors que la femme appuyait son visage dans la paume de l’homme, qui reporta son attention sur le pirate alors qu’il continuait ses demandes.

- Vot' prix s'ra l'mien, mais avant d'conclure j'veux la r'voir à l'oeuvre... contre... huit adversaires. Quatre c'est bien, mais... l'environnement qui l'attente... m'oblige à plus de garantie sur ces aptitudes. Comprenez Monsieur Constantin, une cible entourée d'innombrable pions, garde-fou... j'dois être sûre de mon coup. Ceci fait, l'affaire s'ra entendu et on réglera la transaction c'lon vos modalités.
- Pour quinze jours ? Le tarif habituel, plus 20% pour dédommagement si vous me la ramenez abîmée.

Comme s’il possédait une confiance stupide ou calculée, le pirate déposa ses bottes sur la table devant lui, sirotant son rhum alors que Constantin calculait évidemment la facture qu’il allait remettre à ce vautour des mers et que son fils s’enfonçait dans la demeure, évidemment attroupant d’autre des collègues de la femme pour obliger leurs invités. La femme regarda le jeune homme quitter et descendu la volée de marches, prenant deux courtes dagues de bois qu’elle fourra dans ses bottes et attrapa une épée courte en bois, évidemment le tout fait expressément pour entraînement. Elle effectua quelques étirements alors que plusieurs mercenaires entraient au compte-goutte dans la pièce, certains ennuyés, certains nerveux, d’autres excités à l’idée d’un combat d’une telle envergure. Tous s’échauffaient, évidemment partageant une camaraderie, mais Izayah semblait étrangement seule, même dans ce groupe. Il est vrai de dire qu’elle était une étrange adition à la ménagerie d’hommes de main de Constantin. Seulement deux autres femmes étaient présentes, mais l’un pourrait vite fait passer pour un homme et l’autre était évidemment une dure à cuir, son visage défiguré par un cicatrice lui barrant le visage. Les autres ennemis du corbeau étaient des hommes qui, dans les rues, ne pouvaient passer pour autre chose que mécréant.

La belle craqua ses jointures et roula son cou, soulevant ses pieds l’un après l’autre comme un cheval, testant le sol, élargissant sa prise sur le marbre, prenant conscience de la place que ses collègues disposaient dans l’espace autour d’elle. Elle savait qu’ils n’allaient pas tous attaquer en même temps, elle était trop petite même pour que deux s’en prennent à elle en même temps. Elle comptait sur sa petite stature pour miser sur son agilité plutôt que sa force brute. Elle déposa son fusil au pied des marches et repris position, lançant un sourire ravageur à la tribune.

- Regardez l’artiste faire.

Elle retourna son attention sur ses adversaires et, comme presque prévu, fut engagée par trois adversaires, la haine aux yeux, évidemment ravis d’engager le corbeau en combat. La femme au visage ravagé, armée d’une hache d’entraînement et deux hommes, l’un maniant un sabre d’abordage et l’autre supportant une épée courte ainsi qu’un révolver, que la jeune femme espérait être chargé à blanc. Le doute la fit agir plus rapidement. Il était inadmissible que sa vie ne se termine en salle d’entraînement par le manque d’attention d’un autre mercenaire. Elle alla à la rencontre de l’homme, prenant son élan avec sa machette, l’enfonçant dans ses côtes. Le grognement de douleur que son adversaire lâcha confirma à la jeune femme qu’elle était à 13% de son objectif final. Elle utilisa l’homme comme bouclier humain alors que le mercenaire avec le révolver levait son arme, mais pas assez rapidement, car l’arme de poing du corbeau était déjà dans sa main, son tir craquant, comme un départ pour l’énervement des six cibles qui restait. La femme au visage scarifier était sur elle, cette dernière poussant son bouclier en sa direction, bouclier qui échappa un cri de douleur lorsqu’il intercepta contre son gré la hache de sa collègue dans ses côtes. La principale intéressée de cette démonstration appuya sur le chien et retira l’autre femme de leurs petits jeux, au grand déplaisir de cette dernière. 37%. Izayah commença à se déplacer vers les marches, tirant sur une autre de ses cibles qui convergeait vers elle, manquant un tir qui rebondit sur les pierres, mais rattrapant cette erreur en retirant un autre homme à ce combat. 50%. Des quatre autres mercenaires qui marchaient sur sa position, ils portaient dans leurs mains des armes de corps à corps, à exception de la large armoire à glace femelle qui avait une simple chaîne qui semblait être faite de métal.

Appuyant sur le chien, le corbeau leva son arme, qui cliqua dans le vide, à la grande détresse de son utilisatrice, qui, dans la panique, ferma la distance entre un homme, le frappant à la tempe du révolver avant de s’en débarrasser, tirant ses dagues de ses bottes, fonçant avec peu d’hésitation sur le prochain homme. Alors se commença une danse étrange d’échange de coups qui firent siffler l’air. Voyant la femme et l’autre adversaire qui circulaient pour l’encercler, elle fit sauter une de ses dagues dans ses mains, attrapant l’arme par la lame fictive, la propulsant sur l’autre adversaire masculin, qui se couvrit l’œil et commença à profaner des obscénités colorées à l’intention d’Izayah, qui tira sa machette de bois. La sueur coulait sur ses tempes, mais sa concentration ne semblait avoir aucune faille. Elle ne visait pas pour faire mal, elle visait un peu derrière sa cible, visant pour tuer, même avec des armes de bois et des balles à vide. À quoi servait de jouer comme si sa vie n’était pas en jeu, sinon de se donner un désavantage sur le terrain. Son adversaire agrippa sa machette, qui craqua et se fractura dans sa main, manœuvre qui n’aurait pas passé avec le métal froid de sa machette habituelle. Profitant de ce moment qui était évidemment fait par narcissisme et égo machiste, dû au sourire amusé peint sur le visage de son adversaire, elle repris une technique qu’elle avait utilisé plus tôt lors de sa partie de chat, soit un coup dans les bijoux de familles avec son genoux, utilisant sa dague pour trancher la gorge de son adversaire qui, lui aussi, se mit à créer de joli jurons à l’intention du corbeau, qui vu soudainement sa gorge ceinte d’un collier de chaîne et sa petite personne être soulevée du sol, alors que la dernière femme l’étranglais, utilisant son dos comme point d’ancrage. Ayant perdu prise sur sa dague dans les méandres de sa surprise, le cerveau de la belle alla à vive allure. Elle était dans un sérieux pétrin.

Comment se sortir de la situation. Elle avait visiblement perdu ce combat, elle était dépourvue d’armes et, les mains serrées sur la chaîne pour gagner du temps, elle n’allait évidement pas gagner ce duel par force brute, car la malheureuse excuse pour une femme était exponentiellement plus féroce qu’elle sur ce terrain. Elle fit ce qu’elle crue mieux de faire. Le corbeau leva ses jambes dans les airs comme si elle allait se propulser, les mains autour de la chaine et elle déposa tout son poids d’un coup, causant l’armoire à glace d’être déséquilibrer, lâchant la chaîne d’assez pour permettre à Izayah d’évader à son emprise, se propulsant au sol, glissant sur le marbre, son postérieur frappant lourdement la première marche alors qu’elle attrapait son fusil débarrassé plus tôt, le levant alors que la montagne de muscle fondait sur elle, son œil dans la lentille.

- Bonne nuit, pétasse.

Le corbeau tira, l’armoire à glace s’effondrant sur le sol, se prenant le front à deux mains, jurant. Après un moment, Izayah se releva difficilement, frottant son cou où s’était enfoncé la chaîne, les marques allaient rester pour quelques semaines, et le corbeau était agacé, car elle n’aimait particulièrement pas porter de hauts cols. Elle respirait difficilement, son corps couvert de sueur, son fusil appuyé sur sa hanche.

- J’espèr… Pardonnez-moi.

Les mots s’étranglèrent dans sa gorge et Izayah du tousser pendant un moment. Elle monta les marches vers le capitaine et lui pris la bouteille de rhum de sa main, prenant une longue gorgée avant de lui tendre la bouteille, la tenant par le col., un sourire satisfait fendant son visage.

- Voilà. Mieux, beaucoup mieux. J’espère que vous avez appréciez le spectacle une fois de plus, capitaine.

Pedro de Sousa
Pedro de Sousa
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Entre Douceur et Cruauté EmptyMer 18 Avr - 12:26
Irys : 1714077
Profession : Pirate
Pérégrins -2


Ce qu'il considérait comme une panthère tout aussi attirante que dangereuse ne possédait aucun défaut physique. Finement athlétique, elle possédait la silhouette, le physique adéquat pour le profil type que de Sousa recherchait. Elle était resté de marbre face au pirate que la palpait comme une vulgaire marchandise, gage qu'elle réussissait à faire abstraction de ses propres émotions, une qualité supplémentaire qui n'était pas passé inaperçu chez le Vieux Loup à la recherche de la Perle rare. Et pourtant, s'il se satisfaisait à admirer ce masque qu'elle portait avec brio, il put toutefois percevoir par le simple fait de cette bouche entre-ouverte qu'elle arborait, ce désir d'être touché et s'en était légèrement troublant car perturbant. Pedro n'avait pas motif à se plaindre lorsqu'il retourna s'installer dans son divan et il n'eut le temps d’engloutir qu'une mince rasade d'alcool que son partenaire d'affaire lui divulgua les informations qu'il attendait. Indéniablement, elle était parfaite, un joyau et Pedro comprenait à quel point Constantin la chérissait pour ses affaires.

Si Izayah reprit son employeur vis à vis d'une date après avoir rejoint le duo et plus particulièrement son maître qui lui offrit quelques attention tactile. Pedro n'eut pas le moindre mal à comprendre qu'en cette scène cela lui prouvait qu'elle était acquise à la cause de l'homme d'affaire spécialisé dans le mercenariat, retirant ainsi toute idée de lui la voler. Il ne savait pas réellement si tout ceci était ou non pur scène défini par avance ou si un réel lien fusionnel liait l'employeur à son employait, mais force est de constater que Constantin tenait ses marchandise d'une Main de Fer dans un Gant de Velours. Un simple regard lui permit de distingué sur la peau de la mercenaire son appartenance marqué dans la chair du sceau de l’emblème de la Maison.

Sur ces sous entendus riche en enseignements et volontairement exprimé par le chef d'entreprise, la question du prix ne fut que formalité avec un supplément de 20% sur les tarifs habituels, rien qui ne choquait finalement un pirate ne daignant pour la peine même pas tenter de marchander et c'était assez rare pour être signalé soit dit en passant. Mais voila, restait encore une ultime épreuve pour entériner ce deal qui allait une fois de plus mettre à l'épreuve la donzelle, cette ombre aux talents innombrables. Sous l'oeil observateur du pirate qui prenait toujours cet air détendu, mais ne nous y trompons pas, intérieurement c'était tout l'inverse et il scruterait chacun de ses mouvements, chacune de ses respirations. Elle s'affichait confiante et adressa quelques mots à ses spectateurs privilégiés alors que ces adversaires se déployait en contre bas. Pedro lui adressa à cet instant un regard approbateur, comme s'il connaissant déjà le résultat mais qu'il voulait simplement jouir d'un second spectacle par pur plaisir plus que pour confirmer ses talents.

La démonstration fut ensuite à la hauteur des attentes. Quelle efficacité, quelle grâce, quelle précision! Elle envoyait tour à tour au tapis ses adversaires, jouant de son physique par moment et de ses talents à l'arme à d'autres occasions, aucun geste n'était anodin et elle transpirait d'une fluidité exceptionnelle. Époustouflant en sommes et même si vers l'épilogue de ce faux massacre, elle du faire face à quelques complications, Izayah réussi à retourner la situation comme avec cette chaîne qui lui serra la gorge et la tatoua de ces anneaux pour quelques jours sans doute. Elle venait de donner la preuve au pirate qu'elle pouvait se défaire de situation en sa défaveur, preuve qu'elle ne se reposait pas sur ces acquis et qu'elle pouvait se sortir de moment de faiblesse, elle prouvait qu'elle était humain en sommes! Faisant finalement mouche après avoir usé de souplesse, elle accusa un moment le contre coup pour s'offrir l'insolence de venir chiper la bouteille de la main du capitaine. Si le commun des mortel n'y voyait là qu'un affront, pour Pedro c'était le signe qu'elle cherchait à nouer un contact aussi futile soit-il et le forban appréciait les individus de caractère. La toisant, il récupéra son alcool, levant la bouteille comme pour saluer la performance de la jeune femme. Non sans continuer à la fixer, il s'adressa à Constantin, répondant d'une pierre deux coups.

- Bon... j'repars avec elle, Constantin, marché conclu et tu va m'voir pour la première fois généreux, alors savoure c'que je vais t'dire. T'aura 15% de plus que le tarif habituel et j'm'engage à porter les éventuels dédommagement à 35% d'sa valeur. J't'enverrais deux matelots dans l'heure remplir ta bourse.

Son regard toujours plongé sur la panthère, il releva le menton, lui adressant un sourire carnassier avant de claquer des doigts comme s'il s'agissait déjà de sa possession l'espace d'un contrat de quinze jours qui débutait le jour même.

- Va faire tes valises l'artiste, tu m'appartiens jusqu'à échéance du contrat maint'nant.

Il se tourna d'un air déterminé et satisfait vers Constantin et son fils.

- C'est un plaisir d'faire affaire avec toi Amigo. Qu'on fils prenne bien exemple sur toi, car ca va lui être difficile d'dégotter une marchandise de ce standing l'jour où il r'prendra els affaires! Ahaha!

L'affaire était donc entendue, ne restait plus qu'à récupérer son "outils de travail" , une arme humaine qui servirait ses desseins à contre-temps lorsque la Flamme Noire déciderait d'élire un nouveau Roi chez les Pirates. Elle n'avait besoin de le savoir, se risquerait elle à etre curieuse? Pedro en doutait, c'était une tueuse à gage qui semblait avoir des principes et qu'il fallait certainement évité d'être dans sa ligne de mire.

- Oh, un détails Constantin. Jamais, tu me collera un de tes clients pour me faire la peau avec cette putain de panthère, je s'rais prêt à mettre le prix pour éviter qu'elle m'chope entre ses griffes et qu'jdise adieu à c'monde! Héhé!

S'il déclarait cela sur le ton de la plaisanterie, il n'en restait pas moins sérieux, mieux valait assuré ses arrières qui à graisser la patte de Constantin, mais Pedro ne désirait pas voir cette femme un jour contre lui, assurément, au vu de ses prestations du jour.


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Entre Douceur et Cruauté EmptyMer 18 Avr - 17:12
- Va faire tes valises l'artiste, tu m'appartiens jusqu'à échéance du contrat maint'nant.

Izayah n’eu pas besoin de se le faire dire une seconde fois. Elle effectua une révérence délicate et s’enfonça dans les dédales de la demeure, regagnant sa chambre, où une servante avait emporté sa grande valise lorsqu’elle était en déplacement, ouverte sur son lit, attendant qu’elle soit remplie. Ainsi, le corbeau pris un moment pour emporter le matériel qu’elle jugeait nécessaire. Elle emporta des vêtements faits pour la vie en mer et pour son métier particulier ; robe-chasuble en coton, chemises en lin, justaucorps et une toilette d’avantage raffinée si le besoin tel est, mais peu importe les vêtements qu’elle emportait, ils étaient noirs, bleu et blancs, fidèle à la palette de couleurs qu’elle portait toujours. Elle lança dans la valise ses multiples fourreaux, des boîtes de bois à fermoir de cuir enfermant des balles et démonta son vulkain, l’enfermant soigneusement comme une mère poserait un poupon dans sa bassine dans une boîte à cet effet, posant le tout sur la surface de la grande malle avant de refermer le couvercle, verrouillant les attaches de métal.

Elle se dévêtue, échangeant sa tenue de cuir pour ses missions de villes à un pantalon de coton bleu, enfoncé dans ses éternelles bottes de cuir noirs à large talon, où elle avait ceint à sa cuisse son révolver. Une large chemise à jabot blanche casé, boutonnée à en couvrir l’entièreté de son cou, serrée par un harnais dorsal en cuir où reposait sa machette, manche vers le haut et ses deux dagues jumelles, en angle, manche vers le bas. Elle s’enroula d’une cape de laine noire et tira ses cheveux en une cascade contrôlée avant d’enfiler une paire de gants en cuir et un chapeau orné d’une bande de satin bleu correspondant à la couleur de ses pantalons.

Le corbeau s’observa dans la glace et hocha la tête, comme si elle confirmait ce choix esthétique, léger, mais flatteur. Évidemment, elle avait encore l’air d’une poupée, mais elle savait qu’au moment où est-ce que la cape qui couvrait son corps de ses genoux à ses épaules tomberait, les apparences tomberaient avec le vêtement. Elle prit la grande malle, qui semblait plus large et surtout plus lourd qu’elle et attendu dans le hall de la demeure, assise sur la malle, décontractée, attendant patiemment la venue de son nouvel employeur temporaire.

Elle avait relativement hâte de voir ce que le pirate allait lui demander comme service, car s’il avait besoin d’un matelot, il serait aller aux quais dans les tavernes et les bars mal fréquentés. Non, il était venu chercher un combattant emprunté, sans attachement, un assassin, un mercenaire qui n’avait pour morale et comme divinité la paye qui allait lui être transféré. Elle savait qu’elle allait se salir et s’enfoncer d’avantage dans les tréfonds de ce trou de lapin qui l’emportait perpétuellement plus loin du chemin de la rédemption, mais elle se surprit à se demander si elle avait cure de cette descente dans les enfers de la déviance morale.

Pedro de Sousa
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Entre Douceur et Cruauté EmptyMer 18 Avr - 18:29
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Profession : Pirate
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De Sousa n'était pas peu fier d'avoir dénicher le profils idéal pour une mission à haut risque car ni lui ni aucun membre de son équipage ne pouvait mener à bien se projet d'importance dans les potentielles aspirations futures du Vieux Loup. Oh il aurait pu déclencher une sorte de guérilla mais les pertes auraient été trop importantes. Non il lui fallait un seul et unique élément qui pouvait se fondre dans un environnement hostile et traquer sa proie jusque dans son antre avant de lui ôter la vie. Laissant donc Izayah se préparer à son imminent départ, le pirate boucla son affaire, laissant sur la table basse devant le divan un bourse pleine d'irys pour tout accord.

Ceci fait, le Vieux Loup de Mer fut reconduit à l'entrée une dizaine de minutes plus tard où l'attendait déjà sa marchandise assise sur une mâle et portant une tenue qui était fort bien adapté à son futur environnement pour les deux prochaines semaines. Jaugeant la malle d'un bref regard, il avisa ensuite le corbeau de le suivre d'un bref mouvement de tête.

- Si m'zelle veut bien m'suivre.


Ce n'était en rien une suggestion et lorsque le duo quitta l'établissement de loubards portant le bandanas les attendaient, il s'agissait évidemment des deux forbans en charge d'escorter leur capitaine. A la vue de la jeune femme ils échangèrent des regards surpris avant d'hausser les épaules, après tout, Pedro savait se qu'il faisait et il n'allaient sûrement pas se mêler de ce qui ne les regardaient pas.

- Si t'as b'soin d'un porte bagage, t'hésite pas tu d'mande. Maint'nant direction le Red Pearl ma jolie. Comment on t'appel d'ailleurs, l'Corbeau ? C'est c'que j'ai cru lire sur l'contrat. Moi j't'aurais plutôt surnommé la panthère, m'enfin qu'importe on est pas là pour tailler une bavette, hein.

Le duo fut alors escorté jusqu'au docks les moins réputé de la cité d'Alexandria car évidemment de Sousa traînait derrière lui plusieurs mandat d'arrêt et sa tête était mise à prix, une somme qui ne cessait de grimper en flèche ces derniers mois. Ils passèrent d'ailleurs devant un lampadaire où était accroché un avis de recherche. L'arrachant, il examina le portrait qu'on avait fait de lui et fit la moue tout en continuant à avancer dans son éternelle allure chaloupée.

- Muarf, y auraient pu faire un effort merde ! R'garde ma tronche ! Si j'attrape c'te pseudo artiste à deux irys six sous, j'lui r'frais l'portrait, parole de d'Sousa, hein les gars! AHAH!

Les deux malabars ricanèrent avant de reprendre leur sérieux sécurisant chaque mètres de leur progression vers le port, prenant soin d'emprunter des ruelles qu'on disait peu sûre. D'ailleurs, il y avait bien quelques malfrats qui approchèrent, seulement en reconnaissant le Vieux Loup, ils tracèrent tous la route, pas fou quand même ! Au bout d'une bonne demi heure de marche, ils parvinrent enfin devant le rafio, un Shooner qui avait fier allure, on avait évidement retiré le drapeau pirate en haut du mat principal. L'invitant alors à monter à bord, la jeune femme pu prendre conscience que les récits descriptifs au sujet des pirates n'étaient pas mensonger, on sentait une vie particulière à bord où chacun avait ses tâches attitrées et ce mélange d'air marin et de brise qui venait fouetter le visage rendait l'atmosphère particulière.

- Bon on va déposer tes affaires et jte ferais l'tour du bâtiment. D'ailleurs... tu va crècher dans ma cabine, oh t'en fait pas c'pas pour te tringler comme un putain d'bordel, c'juste que j'préfère garantir l'bon fonctionnement du matos. Hey, j'parle de toi hein, pas d'ma queue ! Ahah!

Ouai... bon c'était du Pedro tout craché qu'on aime ou pas il fallait faire avec ! Reprenant son sérieux, il passa quelques directives à son Second qui devait prendre le large la nuit venue avant d'accompagner Izarah jusqu'a sa cabine. La cabine était spacieuse et transpirait le luxe, le mobilier d'une valeur inestimable, un lit à baldaquin, un canapé en cuir et un bureau de riche facture où se mêlait au bois des moulures dorées.

- Bon, tu prendra l'canap' ou l'hamac au fond d'la cabine, à ta convenance.


La laissant prendre ses repaires, elle lui fit faire une visite guidé du pont jusqu'à la proue en passant par le bastingage. Les pirates saluèrent la nouvelle venues la toisant pour certains avec désintérêt pour d'autre avec curiosité et d'autre enfin avec crainte, il y avait de tout pour faire un monde après tout ! Izarah pu constater que la gente féminine était féminine et que dans les cales se trouvait en son fond un colosse qu'on appelait le Géant du Froid, plus communément appelé Eylohr. La vaisseau était équipé pour les abordages et batailles navales et le Shooner n'etait ni trop grand nI trop petit.

- Bon, t'as quartier libre jusqu'à c'soir. Ensuite quand l'Red Pearl prendra le large, dîner aux chandelles ! Nan j'plaisante, on va manger en cabine et parler d'choses sérieuses. Si t'a la moindre question, t'hésite pas. Si tu veux aider les gars t'hésite pas, mais essaye d'rester calme, j'veux pas d'mort mais j'tolère les bagarres.



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Entre Douceur et Cruauté EmptyMer 25 Avr - 23:30
Lorsque le vil personnage entra dans le hall d’entrée de la demeure de Constantin, Izayah sauta sur ses pieds, agrippant sa large malle et talonnant le pirate sans demander d’aider pour transporter son bagage. Si elle semblait avoir de la difficulté à transporter la malle, son orgueil pris sur elle et elle n’en laissa rien paraître, s’obstinant à présenter perpétuellement son masque méticuleusement façonné d’indifférence. Sous le soleil cuisant du crépuscule, adoucissant les couleurs du ciel qui semblait brûlé, le corbeau avisa les deux hommes qui les rejoignirent, évidemment présent pour décourager les chasseurs de gage qui étaient au courant du prix qu’il existait sur la tête de Pedro.

- Si t'as b'soin d'un porte bagage, t'hésite pas tu d'mande. Maint'nant direction le Red Pearl ma jolie. Comment on t'appel d'ailleurs, l'Corbeau ? C'est c'que j'ai cru lire sur l'contrat. Moi j't'aurais plutôt surnommé la panthère, m'enfin qu'importe on est pas là pour tailler une bavette, hein.

Alors que le quatuor déambulait dans les rues vers des docks mal famés d’Alexandria, ce qui ne surpris aucunement la jeune femme, qui regardait autour d’elle, observant les personnes qui erraient dans les quartiers peu recommandables de la ville, son regard d’émeraude dansant de visage en visage, de corniche en corniche, comme si elle essayait d’imprimer dans son esprit une esquisse. Elle eu un sourire comme mélancolique en regardant le ciel dont les couleurs s’évanouissaient au fil de leurs procession à travers le dédale de la citadelle.

- J’aime l’altitude, être loin du sol, avoir l’impression de voler en sautant d’un toit à l’autre. Le plus loin du sol, le moins de personne. Je ne suis pas une créature très sociale et Monsieur Constantin m’as toujours surnommé son oiseau de malheur, d’où le corbeau.

La jeune mercenaire ricana légèrement lorsque Pedro arrachât l’avis de recherche du lampadaire. Elle le trouvait bien désinvolte, pour un homme recherché. Trop calme même, pour se trouver dans une capitale. Le corbeau voulait bien qu’ils étaient dans des quartiers moins sécurisés, mais l’anarchiste déambulait comme s’il appartenait ses rues. Izayah se dit qu’il devait soit présenté une stupidité légendaire ou une confiance qui devait être au niveau de cette estimation d’absence d’intelligence, car seulement la fierté ou la stupidité devait guider le comportement de de Sousa. À sa place, Izayah aurait quitter la ville en empruntant maintes ruelles et passages dérobés, mais elle était aussi prudente qu’elle était jolie, ce qui était une des différences qui séparaient Pedro et sa nouvelle arme louée. La tireuse d’élite sifla lorsqu’elle vu le bateau, n’ayant été passagère que de maigres chaloupe, impressionnée par l’aura qui irradiait de ce bâtiment marin. Elle monta d’un pas léger sur le pont, comme une gamine, tirant son bagage, observant tous autour, sachant bien que la première impression qu’elle faisait était celle d’une femme incapable, sur ce qu’Izayah misait beaucoup.

- Bon on va déposer tes affaires et jte ferais l'tour du bâtiment. D'ailleurs... tu va crècher dans ma cabine, oh t'en fait pas c'pas pour te tringler comme un putain d'bordel, c'juste que j'préfère garantir l'bon fonctionnement du matos. Hey, j'parle de toi hein, pas d'ma queue ! Ahah!

- Ce que vous faites du temps que vous avez payez vous regarde, capitaine de Sousa. Vous avez loué mes services. Ceux que vous désirez utiliser reste à votre discrétion.

Izayah suivit le capitaine dans sa cabine et traîna sa malle près du divan de cuir, observant de façon avisé et diligente chaque endroit que l’homme lui présentait, lorgnant d’un œil envieux la vigile, imaginant la vue et l’air qui flottait à cette hauteur. La jeune femme agissait comme une tête vide, saluant et souriant à toutes les personnes que le duo croisait.

- Bon, t'as quartier libre jusqu'à c'soir. Ensuite quand l'Red Pearl prendra le large, dîner aux chandelles ! Nan j'plaisante, on va manger en cabine et parler d'choses sérieuses. Si t'a la moindre question, t'hésite pas. Si tu veux aider les gars t'hésite pas, mais essaye d'rester calme, j'veux pas d'mort mais j'tolère les bagarres.

Sans demander son reste, la jeune femme retourna en cabine pour remonter son fusil, astiquant chaque engrenage, étalant de façon presque maladivement organisé les morceaux autour d’elle. Assise les jambes croisées, elle ressemblait à un enfant qui complétait un casse-tête. Elle semblait apprécier le moment, rapide, précise et appliquée


Pedro de Sousa
Pedro de Sousa
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Entre Douceur et Cruauté EmptySam 28 Avr - 22:01
Irys : 1714077
Profession : Pirate
Pérégrins -2


Lors de la traversée des différents quartiers qui séparaient le repaire de Constantin de port où avait amarré le Red Pearl, de Sousa avait pu obtenir certaines réponses de la part de sa marchandise qu'il avait loué les services à prix d'or. Ainsi, le surnom de "Corbeau" s'expliquait naturellement, la jeune femme ayant l'art d'oeuvrer dans un univers hors sol. Approuvant d'un simple hochement de tête, le Vieux Loup nota dans un coin de son esprit cette information et par la suite, il ne s'étonna guère de l'absence totale de réaction chez Izayah.

Cette femme était une vraie carapace, rien ne semblait transpirer ou trahir des émotions qui pouvaient l'envahir, elle restait éternellement se marbre tel un bon soldat, pire même, tel un être dépourvu d'humanité et de sentiments. Rien, rien ne perturbait cette arme redoutable et arrivé sur son navire Pedro en dressa le même constat bien que là tueuse à gage ne manquait pas de s'imprègner de l'atmosphère particulière à bord. Durant la visite, elle se montra pourtant courtoise, gage qu'elle souhaitait ne créer aucun problème collatéral ce qui prouvait son professionnalisme. Pedro pu toutefois percevoir une lueur envieuse dans l'émeraude regard de la jeune femme lorsqu'elle posa son attention vers la vigie.

- Si l'coeur t' en dit, permission accordé pour monter tout en haut du mat. Mais garre, c'est serré dans la vigie Héhé.

Encore une boutade graveleuse, Izayah devra s'y faire face à ce personne qui n'était ni inconscient ni trop humbu de sa personne car plutôt tôt dans les ruelles il savait très exactement quel pavé fouler en toute sécurité. Le duo rejoignit à nouveau la cabine où avait précédemment été déposé la malle et avant de laisser la jeune femme à s'approprier les lieux, le capitaine ne pu que rebondir sur une remarque précédemment lâchée par la snipper sur un ton effroyablement neutre.

- Rassure toi l'Corbeau, j'compte bien profiter d'tes services et en explorer chaque possibilités.

A bon entendeur, le Capitaine semblait laisser miroiter des promesses pleines de sous entendus et sur ces dires, il s'en alla rejoindre le pont pour passer ses ordres avant de prendre la barre et s'occuper personnellement de manoeuvrer le Shooner durant plusieurs heures pour quitter les côtes d'Alexandria en toute sérénité avant qu'on ne hisse au large le drapeau pirate du vaisseau. Finalement les lourdes bottes du Vieux Loups resonnèrent non loin de la cabine où sa marchandises prenait soin de ses outils de travail. La porte grinça alors et la silhouette de Pedro apparut dans l'encadré, lanterne à la main qu'il accrocha finalement à un crochet devant la porte de son antre. Observant la meticuleuse façon que la jeune femme avait de nettoyer son fusil pièce par pièce et le monter pour le démonter et reproduire cela, il était toujours plus convaincu d'avoir fait le bon choix, Izayah n'aurait ni remord ni scrupule à mener à bien sa mission. Seulement... vous vous en doutez bien, Pedro ne pu s'empêcher de lâcher une énième pique sur un ton amusé.

- J'espère qu't'astique pas l'poireau comme ça m'a jolie !  Mwahaha !

Il l'invita à se relever et prendre place dans le large fauteuil d'invité face à son bureau. S'y installant, on frappa et un mousse se dépêcha d'apporter vin, pain et ripaille avant de s'en retourner à ses tâches en cuisine. La houle était douce et légère, berçant le navire pour ne créer aucun désordre dans les effets du forban barbue qui retira avec les dents le bouchon de la bouteille avant de servir deux coupes.

- Goûte moi ça! Un p'tit cru Mytran d'un rafiot qu'j'ai coulé y a quelqu'semaines de ça par le fond! T'm'en dira des nouvelles.

La nuit s'était installée et quelques lanternes et chandeliers illuminait les appartements du Vieux Loup qui rendait l'émincé légèrement secrète et intimiste. Déroulant alors une carte entre deux bout de viandes grasses ingurgités, il laissait un instant la jeune femme en consulter son contenu.

Entre Douceur et Cruauté Crique-cranes

La carte du repaire pirate était fort bien détaillé et Pedro ne perdit pas une miette des quelconques réactions dans les traits du visage de la jeune femme avant de se décider à éclairer sa lanterne.

- Alors voilà. C'que tu vois là c'est l'fief d'un dénommé Peter Jackson (ouai pas le realisateur hein ^^). Un pirate qui a l'vent en poupe et moi ça m'va pas tu vois, parcque même si t'en a rien à carrer, c'gars là est une menace dans la perspective des élections prochaines chez les pirates. Nan sans blague on a un roi, j't'assure, mais l'mec s'fait vieux donc... enfin bref ce Jackson c'est ta cible et v'la son environnement.

Il la toisa d'un regard qui semblait cherchait à recevoir son approbation avant de pouvoir continuer son récit.

- La Crique au Crâne tu vois. Et là où j'vais te larguer en free-lance, tu s'ra en territoire hostile de la première à la dernière seconde. A toi d'arriver à t'infiltrer dans sa grotte. Désolé mais tes envies de grands airs va falloir t'asseoir dessus un moment.

Prenant une pAude le temps d'un gorgée de liquide carmin et de picorer quelques grains de raison dont le jus d'un deux vint entacher légèrement la carte, il se racla la gorge après déglutition avant de reprendre la parole, désignant d'un index un endroit sur le rivage.

- J'te déposerais dans quatre jour en début de soirée sur la plage au Sud Est, là, après ta... la nuit pour me ramener la tête de Peter,  ni plus ni moins. J'me fou de tes méthodes ou que tu mette à feu et à sang la crique, j'veux juste qu'le résultat soit au rendez-vous. Ce type à une foutue garde rapprochée donc avant de pouvoir l'appercevoir t'aura déjà pu te frotter à une douzaine de ses sbirs lourdement armé et j'te parle pas du reste hein. Bref, je t'attendrais à l'aube sur le versant Ouest. T'aura jusqu'au totale levé du soleil pour pointer ta gueule, dans l'cas contraire, j'te le dis, j'te laisse moisir là haut et crois moi si tu te fait prendre, j'ose même pas te dire c'qu'un capitaine pirate et son équipage font d'un ennemi et une femme qui puis est... on la viole et on lui fait subir les dix supplices de notre code de la piraterie. Si t'es quand même curieuse t'as un ouvrage à disposition dans ma bibliothèque. Des questions?

Il y en aurait évidemment à moins que la tueuse à gage laisse simplement parler son instinct, son sixième sens et sa chance. Tapotant du bout des doigts le plan de travail de son bureau, ses bagues et chevalières renvoyant quelques rayons lumineux de temps en autres sur le visage du corbeau, il patientaitw ne trouvait le moyen de tuer le temps qu'en lorgant ce qui pouvait bien se cacher sous ce décolleté, rah qu'il manquait indéniablement de manière ce de Sousa!



Dernière édition par Pedro de Sousa le Ven 4 Mai - 9:59, édité 1 fois

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Entre Douceur et Cruauté EmptyVen 4 Mai - 4:32
La jeune femme se leva d’un pied léger, son casse-tête laissé à même le sol en suspends jusqu’à ce qu’elle daigne y retourner. Elle semblait à de ces araignées qui, inexorablement, se dirigeaient vers les insectes au pris dans sa toile pour satisfaire son appétit vorace. Elle retira sa cape pour la jetée sur le dossier du fauteuil dans laquelle elle avait été invitée à se poser, libérant sa petite stature, révélant les multiples lames qu’elle portait au long de son corps, soudainement brisant cette impression de jolie poupée de porcelaine, comme si la jolie peinture d’un bouquet de fleur dont on observait pour la qualité des traits devenait une nature morte, morbide et étrange. L’assassin se laissa choir dans le fauteuil, comme un vieux pacha qui avait fait son nid depuis très longtemps dans la cabine, en travers des appuis-coudes, supportant le bas de son dos et le creux de ses genoux, croisés. Lorsque le vin fut servi, elle attrapa le sien avec grâce et politesse, le leva brièvement, plus par habitude que par attention, à son maître temporaire.

Elle mangeait silencieusement, s’étant relever sur ses pieds lorsque la carte fut déroulée, sa main gauche traçant doucement et consciencieusement chaque détail du plan qui s’étalait devant elle, comme si elle essayait d’en faire une impression dans sa tête, ce qui devait bien être le cas pour le temps qu’elle accorda. Les équations mathématiques qui passaient dans sa tête s’affichaient dans la flamme émeraude de ses yeux, comme si elle calculait sans manquer aucun paramètre toutes les situations. Elle écoutait avec attention, mais tout masque venait de tomber. Il n’y avait que le prédateur, l’assassin qui regardait chaque route, chaque scénario et qui écoutait sans perdre aucune miette de l’information qui lui était distribué comme une nourrice offrait du pudding à un poupon avec une cuillère d’argent.

- Alors voilà. C'que tu vois là c'est l'fief d'un dénommé Peter Jackson. Un pirate qui a l'vent en poupe et moi ça m'va pas tu vois, parcque même si t'en a rien à carrer, c'gars là est une menace dans la perspective des élections prochaines chez les pirates. Nan sans blague on a un roi, j't'assure, mais l'mec s'fait vieux donc... enfin bref ce Jackson c'est ta cible et v'la son environnement.

Izayah fronça les sourcils. Ses missions résultaient toujours de politique, d’affaire de cœur ou de vengeance. Il n’y avait-il donc aucun gentilhomme qui un jour l’emploierait pour faire d’elle le soldat d’une révolution ou d’une cause si digne que le corbeau trouverait finalement une salvation à son âme comme tâchée par son tableau de chasse.

- La Crique au Crâne tu vois. Et là où j'vais te larguer en free-lance, tu s'ra en territoire hostile de la première à la dernière seconde. A toi d'arriver à t'infiltrer dans sa grotte. Désolé mais tes envies de grands airs va falloir t'asseoir dessus un moment.

La mercenaire eu un sourire satisfait. Elle allait être seule. Elle avait cure du niveau de danger, ou même du fait qu’elle serait en sous-sols. Elle savait que le succès de la mission, ou son échec, était sous son contrôle, tout était sous son contrôle, qu’elle pensait, alors qu’elle prenait une longue gorgée de vin, contente de ne pas avoir à se fier à personne d’autre que ses compétences et ses instincts.

- J'te déposerais dans quatre jour en début de soirée sur la plage au Sud Est, là, après ta... la nuit pour me ramener la tête de Peter, ni plus ni moins. J'me fou de tes méthodes ou que tu mette à feu et à sang la crique, j'veux juste qu'le résultat soit au rendez-vous. Ce type à une foutue garde rapprochée donc avant de pouvoir l'appercevoir t'aura déjà pu te frotter à une douzaine de ses sbirs lourdement armé et j'te parle pas du reste hein. Bref, je t'attendrais à l'aube sur le versant Ouest. T'aura jusqu'au totale levé du soleil pour pointer ta gueule, dans l'cas contraire, j'te le dis, j'te laisse moisir là haut et crois moi si tu te fait prendre, j'ose même pas te dire c'qu'un capitaine pirate et son équipage font d'un ennemi et une femme qui puis est... on la viole et on lui fait subir les dix supplices de notre code de la piraterie. Si t'es quand même curieuse t'as un ouvrage à disposition dans ma bibliothèque. Des questions?

Izayah pris un moment avant de répondre, poussant ses cheveux derrière son épaules droite, se penchant sur la carte, mordillant l’ongle de son pouce. Elle désigna les rochers, de son index, hésitant, puis posant ses questions.

- Est-ce que les falaises sont possible à grimper ? J’ai trois idées sur le déroulement, première idée étant de monter sur les falaises, de redescendre plus loin et me la jouer ombre jusqu’à ce que je puisse tomber sur votre homme. Deuxième idée, j’infiltre par voie navale, je me débrouille à la nage. Troisième idée… Je joue la… erm… Quelles sont vos relations avec le capitaine, maî… Et comment dois-je vous adresser ? Aussi, va me faloir une sachoche pour transporter la tête de votre bon homme.

Izayah leva son visage vers le capitaine, les lèvres entrouvertes, les joues rosées soit par l’alcool, dont elle se servait un second verre, ou par la gêne de ce qu’elle essayait de verbaliser pour tendre un piège à sa proie. La chasse commencerait dans quatre jours, mais le corbeau traitait déjà la situation comme si elle était déjà à court de temps.

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Entre Douceur et Cruauté EmptySam 5 Mai - 10:22
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Le paysage de frêle poupée ténébreuse prit soudainement une autre saveur lorsqu'elle se délaissa de sa cape pour laisser le forban admirer ses courbes à présent bien piquantes, son corps jonché de lame qu'elle portait à tout va comme des sécurités complémentaires. D'un bouquet de Lilas, elle offrait nature morte tel un bouquet de rose aux pétales obsidienne truffé d'épines tranchantes et mortelles. Il se dégageait inéluctablement d'Izayah une forme de respect, d'attirance et de prudence. L' arme ultime pour ses desseins lui portant entière attention,  il prit tout son sérieux pour lui exposer les faits, l'environnement  où elle allait oeuvrer en free-lance ainsi que certaines modalités de mise en oeuvre de sa mission d'infiltration.

Evidemment, la jeune femme désirait connaître certaines modalités complémentaires afin de parfaire sa connaissance d'un terrain accidenté mais aussi pour choisir la meilleur approche possible jusqu'a sa cible. Haussant des épaules, le Vieux Loup prit finalement de la distance avec la carte qu'il avait déroulé s'enfonçant dans son fauteuil avant d'allonger ses jambes sur le plan de travail, croisant ses bottes à distance respectable du corbeau. Ouvrant un tiroir, il en ressorti une pipe à herbe ainsi qu'une bague à tabac et lentement il bourra l'objet taillé dans le bois et sculpté de manière à offrir au regard un crâne là où la fumée allait s'échapper.

Prenant tout son temps, il alluma sa pipe et souffla dans l'air de beau rond de fumée dont il s'amusait à les réaliser de plus en plus large avant de reporter son attention sur sa marchandise humaine, un sourire espiègle aux lèvres.

- Possible à grimper, certes. Mais s'tu pense y trouver un boyau pour t'infiltrer dans la forteresse d'Jackson, tu t'fourre l'doigt dans l'cul et tu va l'ressortir avec d'la merde. Mais... ça peut t'permettre d'éviter l'ponton. Pour c'qui est d'mes relations avec l'Capitain, c'pas l'amour fou! Mwouhaha ! Tu voulais jouer erm... quoi ? Oubli directe si tu veux t'faire passer pour moi! T'as pas la carrure. Y a pas 36 solutions, soit tu fais l'chat et tu t'glisse comme tu peux dans sa tanière soit tu t'fait passer pour quelqu'un d'vulnérable ou alors... ma fois... un savant mélange des deux. T'sais y à d'la fort'poitrine dans chaque équipage, alors j'sais pas, y a forcément des rondes, des donzelles et l'moyen d'usurper une identité. Après... Là on joue sur des oeufs, j'connais pas grand chose d'l'organisation en place dans son fief. Va falloir t'adapter et d'te remettre en cause à chaque mètre de progression, t'as bien comprit?

Il espérait avoir répondu à ses attentes, efin presque toutes. Basculant son siège, tel un gros fénéant, il chercha à attraper la poignée d'un autre tiroir, manquant de tomber à la renverse pour finalement en ressortir un sac en toile qu'il glissa sur la table. Voilà donc ce qui permettrait de contenir la preuve que le corbeau avait mené à bien sa mission. En faite, Izayah avait l'embarras du choix pour oeuvrer, seulement aucune des solutions ne semblait sûre et c'est bien pour cela que le pirate s'était permis de s'attacher ses services à prix d'or! En terre inconnue, la tireuse d'élite allait être confronté à un environnement à la fois hostile et où elle ne pourrait rien anticipé,  il n'y avait que cette carte pour lui permettre de progresser dans le nid plein de danger de Peter Jackson.

L'avisant alors d'un regard soutenu, il laissait toujours balader son regard sur cette dangereuse silhouette, bien heureux d'échapper à quelques mortelles étreintes, ce qui ne sera pas le cas de son confrère qui allait rejoindre ses ancêtres d'ici à quelques jours maintenant.


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