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 Un orage de Printemps sous un toit d'Hiver

Linia Ròng
Linia Ròng
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Un orage de Printemps sous un toit d'Hiver EmptyMar 2 Avr - 16:12
Irys : 59992
Profession : Je fais des trucs, voyons...
Daënar -1
Ce qui a le plus surpris à ce moment précis ? Je pense que c'est de voir quelqu'un rouler-bouler, propulser par un coup de pied assez violent, en dehors de la boutique. Et une fois n'est pas coutume, un léger cliché ne fera de mal à personne : cette personne, c'est moi. En fait, j'ai reçu ce coup de pied dans mes mains, devant le visage. Si je ne m'était pas protégée et appuyer dessus pour reculer, j'aurais sûrement eut très mal. Enfin, l'arrivée dans les cageots que mon corps à brisé n'est pas spécialement agréable. J'ai bien sûr mon revolver sur moi, mais un coup de feu ça attire l'attention, bien que là, une bonne foule regarde vers notre direction. Je n'aime pas spécialement être le centre de l'attention, surtout dans ce genre de situation. Je crache par terre, heureusement aucune dent ne s'est brisée, et je relève la tête.

Mon adversaire sort de la boutique. Un homme d'un bon mètre soixante-seize, athlétique. Plus précisément, un ripou parmi d'autres de la milice. Le commerçant ne voulant pas payer pour sa protection, il avait commencé à défoncer sa boutique. C'est une de mes hirondelles qui m'avait prévenu alors que j'étais au dispensaire. J'ai à peine eut le temps de me démaquiller et de retirer ma robe, ce qui donne une tenue incongrue, un justaucorps avec un pantalon rapidement serré à la ceinture et non boutonné. Je n'avais pas pris mes lames, persuadée que je lui ferais assez peur en parlant de gang, rajoutant un impact numérique derrière ma simple silhouette assurée. Je pense que c'est assez clair que j'avais tort. Et assez certaine aussi qu'Amelia m'aurait trucidée sur place d'avoir foncé tête baissée toute seule.

Qu'est-ce qu'une hirondelle ? Ce sont les gens trop bavards qui viennent au dispensaire, ou ceux que je paye pour nous tenir informer. Là, en l’occurrence, c'était du hasard. D'où le fait que mes mains étaient encore légèrement rouge du sang de certains blessés du dispensaire, ce qui n'est pas forcément d'un grand glamour, mais peu parfois impressionner les plus costauds. Bon au risque de me répéter, lui clairement non. Mais ça aurait put ! Mais là du coup, il faut se battre...

Je déteste me battre, surtout quand je ne peux pas frapper tout de suite et en finir instantanément. En général, plus le combat dur, plus mes chances de gagner disparaisse. Ma tactique ? Fuir et attaquer de nouveau depuis les hauteurs. Mais encore fallait-il que j'atteigne un perchoir. Il craque sa nuque. Que je peux haïr ce son, il me rappel lorsqu'on replace les membres brisés de certains "patients". Enfin bref, je suis toujours dans la merde, et j'ai autre chose à penser. Le saligaud me fonce dessus, donc je dois réfléchir vite. Et mon choix est vite fait : je saisis un morceau de bois brisé derrière-moi, et me jetant sur le côté, je le plante dans sa cuisse gauche avant de rouler plus loin.

Une fois sur mes pieds, je le regarde, en position pour bondir à nouveau. Il retire en grimaçant cette très GROSSE écharde, boitillant un peu. Je pense que le coup lui a fait très mal. L'occasion rêvée pour fuir ... sauf que si j'aide ce commerçant, c'est parce qu'il nous paye pour notre protection. Si je veux que ça dure, il faut le protéger. Chier. Je surveille le moindre de ses mouvements alors qu'il s'approche. Première droite, j'esquive en me baissant et je frappe plusieurs fois son abdomen. Revers gauche, je le pare avec mes deux avants bras puis je frappe sa mâchoire. Puis ...

Je vole. Et bien même. Il m'a balayé avec son pied et saisit à la gorge pour me soulever. Premier réflexe ? J'ai en foncer mes pieds dans son ventre en frappant férocement. Donc il m'a jeté. Je percute avec mon dos une poutre. Heureusement qu'il boitille, car j'ai le temps de me relever ... et de cacher le fait que j'ai volé son couteau de combat. Alors que je suis encore à quatre pattes, il est prit d'une sorte de "grâce de la victoire" et ne fait plus attention, s'avançant bêtement. Il lève le pied, le moment est parfait.

Je me redresse soudainement et enfonce le couteau dans sa gorge, le surprenant. Il me crache du sang à la figure, et je maintiens la lame pour l'enfoncer plus encore, et une fois que ses jambes ne le soutiennent plus, livide, je le lâche. Le couteau hein. Il tombe à genoux et me regarde un moment, avec sa propre lame dans la gorge. Je pose mon pied sur son visage et le jette au sol, le laissant finir de mourir en silence et loin de mon regard. Tuer n'est jamais amusant. Toujours cette frayeur dans le regard de la personne mourant, qui me rappelle au combien la vie est précieuse.

Je me penche sur le côté pour regarder par la porte défoncer. Le commerçant nous regarde, l'air soulagé. Je reprends mon souffle et m'approche de lui. Un homme d'au moins cinquante balais. J'essuie le sang avec le revers de ma main, et regarde sa boutique. Les dégâts ne sont pas énormes. Le souci, c'est que ça faisait longtemps que personne n'était venu sur notre territoire pour tenter de réclamer ce qui nous appartient. Je sors mon revolver, ce qui inquiète le marchand qui devient blanc, puis soupir.

-" Combien de fois faudra-vous le dire ? Achetez une arme. Vous êtes trop vieux ... " Et pas assez sportif " Pour vous défendre contre les autres voyous. "

-" Mais... mais... mais vous me protégez donc... donc... ça devrait le faire no... non ?"

-" Jusqu'au jour où ce sera moins sportif et plus expéditif, avec un flingue sur votre front, et qu'il vous tuera. " Ou que ce sera moi qui serais tuée... " Vous aurez l'air malin. Bref, oublier pas de payer pour votre protection quand même... et achetez un flingue. "

Je range mon revolver et ressort. Enjambant le cadavre, je me penche et récupère le peu d'effet personnel qu'il possède. Il se disait milicien, mais apparemment ce n'était plus le cas depuis quelque temps. La corruption, c'est un vrai problème. Même nous autres ... "criminelles" du verso respectons certaines règles. Bon pas toutes, mais quelques-unes. Les ripous, eux, se pensent souvent au-dessus de tout. C'est eux le vrai fléau d'Alexandria et surtout du verso, pas nous autre qui faisons nos propres lois loins du regard des Astraux. Enfin bref. Je lui laisse son couteau, et me tourne vers des gens qui nous sont "loyaux".

-" Faites en sortes de nous débarrasser de ça, et que les gens se rappellent que c'est chez nous ici. Et si vous savez pas quoi faire du cadavre, y a des fonderies. "

Ils hochent la tête et s'exécutent après que je leur aie lancé le porte-feuille du milicien comme paiement. De mon côté, je me nettoie le visage dans un seau d'eau proche. Il ne faudra pas trop traîner, car n'importe qui pourrait me tomber dessus, et si c'est un milicien, passe encore, je prônerais la légitime défense ou nierais en bloc avant de fuir rapidement. Si c'est autre chose, ça peut vite devenir compliqué...

Invité
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Un orage de Printemps sous un toit d'Hiver EmptyVen 31 Mai - 11:54
Je reviens de ma rencontre avec le Haut Général commandant des forces célestes et chargé des courses que je fais après notre entretien, je me dis que je vais ramener une bouteille d'alcool pour mon père, ca lui fera plaisir et j'en profiterai pour lui raconter tout ce qu'il c'est passé entre moi et Manfred de Richtofen, et il sera enfin fier de moi ! Il va surement même me féliciter !

Savourant par avance ce futur moment, j'entre tout content dans la boutique où mon père a l'habitude de commander dans le Verso, même si les gardes à l'entrée des ascenseurs me mettent en garde sur la dangerosité des lieux,et ce n'est qu'après quelque pas que je redescend sur terre pour m'apercevoir de deux choses. La première c'est que j'ai rarement vu une boutique aussi mal rangé, il y a des débris de verre et du liquide répondu partout, dont certainement du sang, la deuxième, c'est qu'une jeune femme lave des mains rouge dans un seau remplis d'eau rouge.

Je vois également un vieil homme, de toute évidence, le propriétaire de la boutique, me regarder avec de grands yeux, comme si j'étais un fantôme. Je m'approche donc de lui avec un grand sourire pour le rassurer, essayant d'éviter au maximum de salir mes bottes et mon uniforme en marchant parmi tous les obstacles, et je lui le demande:

Bien le bonjour, vous avez eu un accident ? Je cherche une bouteille d'alcool un peu spécial, il s'agit du vin de raison noire à chair blanche, si possible de l'année 930, est-ce que vous en avez ?

Le boutiquier, me regarde en tremblant et semble sur le point de défaillir, il jette d'ailleurs de fréquents regards vers la jeune femme qui es toujours en train de se laver les mains, et il fini par me dire d'une petite voix:

Je suis désolé, ce n'est pas moi, je ne suis qu'un simple spectateur.

Je me retourne donc vers celle que le boutiquier m'a désigner, je prends le temps de l'examiner plus attentivement, je vois tout de suite qu'elle est plutôt mignonne, avec une taille fine et une poitrine généreuse, de plus son visage est très jolie avec des yeux couleur d'un ciel d'été, même si actuellement il y a plusieurs hématomes qui le rendent beaucoup moins attirant, de plus sa tenue laisse à désirer comme si elle c'était habillé à la hâte, avec un justaucorps et un pantalon qui ne vont pas ensemble.

J'imagine donc qu'elle c'est surement fais battre, peut-être par un petit ami jaloux ou même par son mari, parce qu'elle en âge de se marier et que je vois sur le sol, les conséquences de leur dispute. Mais je ne suis pas là pour cela, et je m'incline légèrement avec la main sur la poignée de mon épée, comme me l'a appris mon père, avant de lui dire, en souriant:

Toutes mes excuses madame, je ne savais que vous vous occupiez du vin. Pouvez-vous me conseiller un cru, j'ai un budget d'une centaine d'Irys et comme c'est pour une occasion spéciale, j'aimerais si possible un coffret pour le transporter.

En me relevant j'ai vu les traces de doigts sur son cou, son compagnon y a vraiment été trop fort, et je lui murmure donc, afin de ne pas l’embarrasser:

Vous ne devriez pas protégez la personne qui vous a fais ces marques, quelque soit votre amour pour lui, une femme ne mérite pas d'être traité comme çà. Je vous conseil vivement d'aller porter plainte à la milice locale.


Je regarde dans les yeux cette femme, espérant qu'elle va suivre mon conseil, car même s'il est difficile de dénoncer quelqu'un de son entourage, il vaut mieux cette solution que périr sous ses coups un jour ou l'autre.

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