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 Dans les traces de la bête

Invité
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Dans les traces de la bête EmptySam 1 Sep - 0:15
Combien de temps depuis leur départ ? Au moins une bonne heure, soit le temps de pousser le troupeau dans sa ligne de tir. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas coopéré avec d’autre trappeurs, mais le contrat est trop gros pour un chasseur seul, et le paiement trop grand pour faire la fine bouche. Fagran ne sait pas pourquoi les ateliers de la ville recherchent autant de boucs des neiges, sans doute leur ont-ils trouvé une utilité quelconque. Une chance que ce ne soit pas la cible la plus compliquée à trouver.

Un mouvement se fait voir dans la plaine, une seule silhouette, c’est Rarim, l’un des trappeurs du groupe, qui semble faire de grands signes de la main. Quelque chose a dû se passer, pourtant aucun n’est débutant. Comment le troupeau a-t-il pu leur échapper ?

« Rarim, Que tu fais là ? où est le troupeau ? »

« Va falloir que tu viennes, tu ne me croiras pas je pense. »

Rarim est livide, enfin plus que d’habitude pour quelqu’un vivant sous ce climat. Il n’en reste pas moins qu’il en faut beaucoup pour choquer un homme plus à l’aise les mains dans les entrailles animales que dans une conversation construite. Après une longue marche sur les terres gelées, ils arrivent finalement dans une cuvette abritée du vent, là où le troupeau se trouver au début de la matinée. Des morceaux de corps se trouvent un peu partout, le sol est couvert de plaques de sang congelé et d'entrailles étalées dans la neige.

« À te voilà » C’est Barenal, le plus expérimenté du groupe avec Flagran. « Tu en pense quoi ? à peu près la moitié des bêtes sont là, on en a trouvé d’autres tout autour de la cuvette. Au moins trois quarts du troupeau. »

Flagran s’approche de l’une des bêtes encore plus ou moins en un morceau, trois larges sillons lui ouvrent le ventre.
« Tu en pense quoi ? Ours, Loup ? »

« Nan, les ours laissent quatre traces de griffe, et les loups attaquent les éléments isolés, pas les troupeaux complets comme celui-ci. Je vois bien quelques autres bestioles, mais rien dans la région, et rien pouvant être aussi… efficace. Des traces? »


« On a encore rien trouvé. »

Après une longue recherche, des traces sont trouvées. Des pattes larges, trois griffes à l’avant, une de plus à l’arrière. Peu profonde, et très largement espacée. L’animal est grand, fin, et soit il est léger, soit il cherche à ne pas laisser de traces, indiquant une bonne intelligence.


« Je n’ai jamais vue de trace pareils, qu’elle animal ça peut-être, quel prédateur ? »


« C’est ça que je ne comprends pas. Un ours, des loups, n’importe quels prédateurs auraient attaqué pour se nourrir, mais là… C’est de la sauvagerie, de la cruauté. J’ai vu trois bêtes en partie dévorer, mais c’est tout. Les autres ont simplement était tuée… par plaisir. »

Invité
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Dans les traces de la bête Empty
Dans les traces de la bête EmptyMer 5 Sep - 22:22
Cinq hommes, des figures vêtues de blanc sur une plaine balayée par un vent glacé, les pieds plongés dans un charnier. La même interrogation se trouve dans leurs esprits et sur leurs visages. Quel monstre a pu faire cela ? Berenal est le plus vieux du groupe. Sa barbe est blanche, elle lui mange une bonne partie du visage. Il lui manque un doigt à chaque main, perdu lors d’une traque bien des années plus tôt. Cela ne l’empêche pas d’être l’un des meilleurs tireurs que Fagran connaisse. Miraille se tient avec lui, ensemble ils prennent les éléments les plus utiles, et encore récupérables, du troupeau massacré. Plutôt petit, les cheveux sombres, moins bon tireur, il n’en a pas moins un instinct particulier, sentant les changements du vent et de la météo, un talent bien utile pour une entreprise comme la leur.

Rarim et Baramo eux se tiennent sur les hauteurs de la cuvette, regardant la plaine autour d’eux, à la recherche du moindre mouvement. Le premier est le plus grand du groupe, le plus musclé. Ses mains ne sont jamais loin de la paire de hachette à sa ceinture. Ces armes, particulièrement gravées, sont d’après lui des trésors de famille. Baramo est le plus jeune du groupe. Il a les cheveux blonds, une couleur rare dans la région. Il tient dans ses mains sa poivrière. Mauvais tireur, lui donner une arme plus précise ne servirait pas à grand-chose, mais peu nombreux sont capables d’aussi bien suivre une piste, ou de bougé sans laisser de trace.

Fagran se trouve à l’écart du groupe. Son fusil long dans la main droite, lui servant d’appui, sa main gauche posée sur le sol, à côté de la trace de pas enfoncé dans la terre gelée. Il a beau fouiller sa mémoire, rien ne lui vient. Il a déjà traqué, abattue, ou esquivé des créatures d’une taille comparable, voire plus grande, mais aucune ne laisse des traces de cette forme, et surtout aucune ne fait preuve d’autant de cruauté. La trace ressemble bien à d’autres prédateurs, mais aucun ne vit dans la région, plus dans les forêts du sud, et tous sont trop petits. Il reste ainsi immobile de longues minutes, envisagent toutes les possibilités, la forme et la taille, le danger potentiel. Leur groupe est à trois jours de l’avant-poste le plus proche, et quatre jours de la ville. Donc au minimum, il leur faudra trois jours de marche avec un tel monstre dans le secteur.

Les autres sont obligés de l’appeler à plusieurs reprises pour attirer son attention.

« Fagran. Fagran ! »

C’est Berenal, près de leur traineau, recouvert de peau, de corne et d’autres éléments dans des sacs, conserver par le froid.

« On va devoir bouger, Miraille sens le vent qui arrive, faut que l’on se trouve un endroit où s’abriter. »

Fagran met de plusieurs secondes à lui répondre, fouillant sa mémoire sur la région.

« Il y a une grotte au sud, un trou dans une colline, on peut y être d’ici deux heures, avant que la nuit ne tombe, je ne vois pas mieux. »

« Pareil, on décolle pour le sud alors. »

Leur groupe avance alors, le vent, la neige et la glace rendent leurs avancées difficiles. La météo tourne peu à peu vers une tempête. Le blizzard fouette leurs visages et diminue leurs visibilités à peu de chose. Quand ils arrivent à la grotte ils ne peuvent voir qu’à quelques mètres, ils la trouvent autant grâce à la mémoire de Fagran qu’a la chance.

Sans un mot, leur bivouaque s’organise. Depuis une semaine les habitudes se sont forgées. Quelques morceaux de bois sont pris du traineau pour allumer un feu, la neige est mise à fondre et la viande est préparée. Tout du long, Fagran garde un œil sur l’ouverture de la grotte. Le vent promet de souffler toute la nuit, et rien n’est visible au-dehors. Plus tard, une fois le maigre repas terminé, il inspecte son arme et se poste à l’entrée.

« Je prends le premier tour. »

Les autres se roulent déjà dans leurs couvertures, bien trop heureux de pouvoir dormir. C’est le regard dans le vide que Fagran commence sa nuit.

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