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Chroniques d'Irydaë
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 :: Les terres d'Irydaë :: Daënastre :: Ünellia
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 Une soirée qui commençait bien

Allys Terasu
Allys Terasu
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Une soirée qui commençait bien EmptyLun 28 Oct - 12:49
Irys : 1596854
Profession : Ingénieur mécanique
Daënar +1
Unëllia, berceau de la technologie, l’endroit rêvé pour une architecte de talent. C’est sans surprise que la jeune femme avait élu domicile dans la capital. La seule différence avec ses projets passés était qu’elle avait décidé de se poser pour une fois en ouvrant une boutique spécialisée dans la mécanique. Elle y effectuait des réparations mais aussi de la vente de ses propres créations, celles-ci allant des plus adorables comme des oiseaux mécaniques dans la partie publique du magasin à celle d’amélioration de prothèses ou d’armement pour ceux qui possédaient une accréditation spéciale ou les soldats, entre autre.

Le commerce était plutôt florissant ici car la réputation de l’ingénieure n’était plus à faire et même si certains mois le profil était moins important Allys était loin de s’en inquiéter. La jeune femme ne courrait pas après l’argent, elle en possédait plus que n’importe qui en réalité. Notamment grâce à une invention unique dont elle seule avait la connaissance, heureusement. Mais alors pourquoi un commerce n’est-ce pas ? Tout simplement parce que cela l’occupait en journée et que l’endroit grouillant de vie était à des kilomètre de s’inquiéter des tensions entre My’träns et Daënars, enfin en principe.

Le soir venu, Allys fermait boutique et se rendait au bar du coin afin de s’adonner à ses loisirs. Ce soir-là ne faisait pas exception d’ailleurs. La Zoch avait a peine franchi le seuil de l’établissement qu’un verre de rhum l’attendait sur le comptoir. Elle s’y dirigea d’un pied ferme et se posa sur le haut tabouret après un hochement de tête entendu au tavernier. Elle jeta un rapide coup d’œil dans la pièce, remarquant que le troquet était particulièrement bondé à cette heure. Les tables de jeu au fond de l'établissement n’y faisaient pas exception mais elle y trouverait sans problème une place. De l’autre côté se trouvait une scène, actuellement occupée par une chanteuse à la voix traînante.


« Dure journée ? » Lança le propriétaire des lieux, faisant référence au retard de l’ingénieure.
« M’en parle pas. J’ai une dalle monstre. » Soupira Lys en vidant son verre.
« Pas de soucis, il me reste encore de ma spécialité aux épices. J’te ramène ça. »

Le tavernier laissa la jeune femme à la chevelure d’argent un moment puis revint avec une viande fumante à l’odeur puissante accompagné d’un verre de vin. Il laissa ensuite la jeune femme à son assiette pour s’occuper d’autres clients. Pour une fois, Allys prit le temps de déguster son repas, et son verre d’alcool qui à défaut d’avoir de la culotte avait bon goût. Une fois qu’elle eut terminé, elle sauta à pied joint de son promontoire et se mouva vers les tables de jeux, jetant son dévolu sur une table pourtant complète. Elle se pencha, posant les coudes sur le bois frais.

« Tournoi de gwent ? »
« Absolument ma belle, tu veux miser ? »
« Je me contenterai de défi le gagnant. Cent Irys que je gagne contre le meilleur. »

L’homme eut un rire gras mais ce ne fut pas le cas de tous. Certains étaient également des habitués et ils connaissaient bien la jeune femme. L’un d’eux apporta une chaise de plus afin qu’elle puisse se mettre à son aise le temps que les premières parties se terminent. Un serveur arriva alors à leur tablée pour y déposer quelques boissons, il déposa au passage un second verre de rhum pour la jeune femme qu’elle sirota comme du jus de fruit.

Allys en était à son quatrième verre et s’apprêtait à entamer la bouteille de whisky lorsque le tournoi eut enfin son grand vainqueur. L’ingénieur sorti alors son propre jeu de carte et fixa ce dernier. Il s’agissait de celui qui ignorait encore le niveau de la damoiselle. Finalement, il accepta de jouer contre elle pour ne pas être traité de dégonflé, l’air détendu et parfaitement certain de sa victoire. Il se prit pourtant une déculottée royale en deux manches gagnantes d’affilé de la jeune femme. Vexé de s’être fait battre par une femme, il se leva et jeta les pièces sur la table rageusement avant de quitter les lieux.


« Quelqu’un veut essayer de me détrôner ? » Lança la jeune femme avec un sourire. « Promis je miserais en verre si je l’emporte. »

dégaine d'Allys:


Dernière édition par Allys Terasu le Lun 23 Déc - 17:49, édité 1 fois

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Une soirée qui commençait bien EmptyLun 28 Oct - 22:52
Le soir se couche déjà, et je marche dans les rues de la capitale, vers un bar à la sombre réputation. C’est pourquoi, je porte mes armes, mon pistolet et mon épée, bien cachés sous mon long manteau, au cas où la faune locale aurait voulu faire plus ample connaissance. Je suis pour une fois habillé en civil, n’étant plus en service et je me sens un peu bizarre, cela fait longtemps que je n’avais pas enlevé mon uniforme.

Mais je ne pouvais décemment pas aller en tant que militaire à une affaire strictement privé. J’ai pourtant pris ma carte au cas où je doivent me défendre et que les policiers interviennent. J’ai en effet pour but d’acheter un objet à une personne chère à mon cœur, un cadeau qui j’en suis sûr, lui fera très plaisir. Je suis donc aller chez une certaine Allys Terasu dont des camarades de l’armée m’avaient dit le plus grand bien, même si c’était plus dans le domaine de l’armement. Malheureusement, lorsque je suis arrivé à l'adresse qu'ils m'avaient indiqué, son atelier était déjà ferme, c’est à une voisine qui de toute évidence n’a pas grand-chose à faire (à part espionné ses voisins), qui m’informe que l’ingénieure à pour but habitude d’aller dans un bar non loin.

C’est donc ainsi que je me retrouve parmi la foule, avançant le plus rapidement possible, car toute cette promenade m’a donné faim, afin de rejoindre mon objectif sans tarder. L’enseigne ne paye pas de mine, et indique qu’en plus d’être un débit de boisson, c’est aussi une maison de jeu de gwent ! Ça fait bien longtemps que je n’avais pas tenu une paire de carte entre mes mains, mais à l’académie militaire, un professeur nous avait expliqué la stratégie de ce divertissement et j’avais alors combattu contre les esprits les plus affutés du monde des forces célestes, gagnant le tournoi organisé chaque année.

Mais tout ça, c’est du passé maintenant, et je ne suis pas là pour jouer, mais pour affaire, je rentre donc dans l’établissement, et aussitôt une bonne odeur de viande aux épices me chatouille les narines. Mon estomac se rappel à moi en grondant et n’y tenant plus, je décide de commander un plat. Tout en mangeant, je vois différentes parties se jouer et l’une d’entre elle attire particulièrement mon attention, car une jeune femme d’à peu près mon âge gagne une partie de gwent contre le champion de la soirée. La joueuse porte une tenue mettant ses formes en valeur et ses longs cheveux argentés attirent l’attention.

Ayant fini mon plat principal, je commande un dessert, un fondant au chocolat, qui, même s’il n’est pas le meilleur de ceux que j’ai pu goûter, est plutôt bon.  Finalement la femme que j’observe gagne sa seconde partie et demande à l’assistance qui est motivé pour la défier. Il n’y a pas grand monde à lui répondre, voir même personne et j’en profite pour demander au barman, à voix basse, pour ne pas être entendu :

Qui est cette demoiselle ?


Le barman me répond d’un air surpris :

Vous ne la connaissez pas ? C’est la célèbre Allys ! Elle vient régulièrement ici et à tellement ratiboisé les habitués que pas un ne veut l’affronter !

J’ai donc devant moi la personne que je venu chercher, j’ai vraiment beaucoup de chance et je décide de saisir cette opportunité en me levant de ma place et toujours mon assiette à la main, je m’approche de la table où se joue la partie et indique à l’ingénieure :

C’est avec plaisir que j’accepte votre défi, je mise 100 Irys, si vous gagnez, ils sont à vous, dans le cas contraire, je serais votre premier client de votre boutique demain matin, cela vous convient ?


A la fin de ma phrase, je me rends compte que je n’ai pas de jeu de Gwent sur moi. Qu’à cela ne tienne, ils ont surement ce genre d'objet à vendre au bar, et j’indique à ma future adversaire, tout en posant mon dessert sur la table :

Si vous voulez bien m’excuser, je reviens dans un instant.

Ils ont en effet bien des jeux pour débutant, et j’en achète un pour une poignée d’Irys avant de rejoindre la partie. Je vois que beaucoup des habitués me regardent d’un air supérieur, comme si défier une vétéran avec un paquet aussi faible était de la folie pure. Pourtant, je ne suis pas particulièrement inquiet, car j’ai toujours joué avec ce type de paquet, me rapprochant ainsi des conditions réelles d’un champ de bataille où l’on doit combattre avec les troupes que l’on a sous la main et non celles que l’on aurait avoir. Cette habitude que certain peuvent considérer comme un véritable handicap, mais j'en ai fais ma force, m'a appris à être le plus adaptable possible.

Je m’assois donc en face de la fameuse Allys et je lui indique en souriant :

On commence quand vous le désirez.

Allys Terasu
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Une soirée qui commençait bien EmptyMer 30 Oct - 8:54
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Profession : Ingénieur mécanique
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Pour l’instant personne ne voulait mordre à l’hameçon, peut être serait-il temps qu’elle change de taverne histoire de renouveler son stock de partenaires potentiels. Mais elle n’avait pas dit son dernier mot, il y avait quand même quelques têtes nouvelles aujourd’hui. D’ailleurs l’une d’entre elles avait repéré l’ingénieure et son regard brillait d’intérêt. Allys le jaugea du regard alors qu’il avançait, son assiette encore à la main. Un grand brun au teint basané. C’est bien quelque chose que la jeune femme lui enviait… Elle avait passé bien trop de temps à Daënastre et sa peau avait perdu de sa dorure passée.

Lys porta son verre à ses lèvres, buvant une longue gorgée puis le reposa sur la table alors que l’étranger l'interpellait. Elle eut un sourire carnassier en apprenant qu’effectivement la proie avait bien mordu. En revanche l’homme avait une bien drôle de manière de faire affaire mais Lys du attendre qu’il revienne muni d’un paquet de carte, basique d’ailleurs, pour le lui faire savoir. Elle descendit ses jambes de leur promontoire afin de pouvoir se pencher en avant et fixer de son regard ambré son interlocuteur.


« Vous êtes conscient que ce n’est pas un bon deal ? Dans tout les cas je suis gagnante. Je ne joue pas pour l’argent mais pour le jeu donc si vous gagnez c’est vous qui empochez la récompense. Je ne vois pas pour quelle raison stupide je refuserai à un client potentiel de venir dans ma boutique. Que vous gagnez ou non libre à vous d’y venir. »

Qu’on ne se méprenne pas, elle ne reprenait pas la mesure du deal par charité mais plutôt parce qu’elle n’avait aucunement besoin d’argent. A vrai dire cela lui plaisait d’extorquer les brutes de bas étage mais pas les militaires. Oui, certes, l’inconnu était en tenue de civil, mais on ne la faisait pas à l’envers avec Lys. Elle savait parfaitement en reconnaître un lorsqu’il se trouvait face à elle, ses armes de fonction à peine cachées et son air faussement détendu dans un pareil bourbier. Ce qu’il était venu faire ici la jeune femme n’en avait strictement rien à faire. Il acceptait de jouer, point. En revanche l’ingénieure, contrairement à certain joueurs de l’assemblée, ne le regardait pas de haut malgré son deck de premier choix. Tout adversaire pouvait s’avérer retors, et c’est exactement ce qu’elle espérait de celui-ci.

« On va laisser le hasard décider de qui commence. Pair c’est moi, impair c’est vous. »

Lancé du dé:

Allys lança un dé de six sur la table. Après quelques roulements il s’arrêta sur un chiffre impair. La jeune femme tendit la paume vers l’inconnu avec un sourire. Les deux adversaire piochèrent leur dix cartes et eurent une minute pour effectuer jusqu’à trois changements. Allys se défaussa d’une carte pour en piocher une autre. Elle releva les yeux ensuite et lui indiqua qu’elle était prête. Le soldat engagea alors sa première carte. A son tour, Lys posa la sienne.

Mes rolls :

Sans hésiter longtemps, Lys déposa une carte montre de type créature d’une valeur de cinq points. C’était un début honnête mais sans prétention, sans doute avait-elle prévu par la suite une combinaison plus intéressante. C’était au tour du soldat à présent.

______
Tour 1 (deuxième joueuse)
Carte dépensée = 1
Valeur totale sur le plateau = 5


Dernière édition par Allys Terasu le Mer 30 Oct - 13:41, édité 1 fois

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Une soirée qui commençait bien EmptyMer 30 Oct - 13:06
La jeune accepte et m’informe que je ne fais pas un bon deal, car que je gagne ou que je perde, je pourrais venir à sa boutique. Mon but est plutôt de passer avant les autres, pour obtenir le plus rapidement l’objet dont j’ai besoin. Je lui réponds donc avec un sourire et je regarde le dé rouler sur la table.

J’ai de la chance, car je peux commencer, ce qui est une bonne chose dan ce jeu, le premier a entamé les hostilités, peux imposer son rythme s’il se débrouille bien, et c’est exactement ce que je compte faire. La première carte que je mets sur la table est un :

Mes rolls:
Pas mal du tout ! Un monstre de niveau 8 ! Je le pose rapidement sur la table, espérant ainsi stresser mon adversaire et qu’elle fasse des erreurs dut à une trop grande précipitation.
______
Tour 1 (premier joueur)
Carte dépensée = 1
Valeur totale sur le plateau = 8
C’est ensuite à son tour, et elle ne dépose qu’un monstre de niveau 5, insuffisant pour renverser la vapeur, avant de passer son tour. Je mets alors ma deuxième carte sur la table :
Mes Rolls:
De mieux en mieux, un sort de niveau 9 ! Plus précisément, la carte "La Belle" doublant la force de mes unités de combat à distance, soit mon monstre de niveau 8 passe à 16 ! Pourtant je ne souris pas, mon visage restant impassible, comme si j’avais des cartes encore plus puissantes en réserve et je la pose sur la table comme si c’était habituel pour moi, de mettre des jouer avec des sorts aussi puissants.
______
Tour 2 (premier joueur)
Carte dépensée = 2
Valeur totale sur le plateau = 16

Il ne reste plus qu’à attendre la réponse de mon adversaire, mais elle a intérêt à répondre de manière beaucoup plus musclée, si elle ne veut pas perdre cette manche. Je profite d’ailleurs de ce petit interlude pour lui demander :

Pourquoi avoir choisit le gwent plutôt le poker ou le blackjack ?


Je suis en effet curieux, ces deux derniers jeux sont également stratégiques, mais aussi psychologique et elle aurait eu beaucoup plus de joueurs potentiel.

Allys Terasu
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Une soirée qui commençait bien EmptyMer 30 Oct - 15:50
Irys : 1596854
Profession : Ingénieur mécanique
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Eh bien, le monsieur montrait qu’il avait de gros chiffres dès le départ. Quelque chose à compenser ? Sans doute espérait-il voir la jeune femme dépenser ses meilleures cartes aussi tôt dans la partie. Mais Lys n’était pas du genre impressionnable et il s’agissait d’un paquet de base avec un jeu aléatoire dont il ignorait le contenu. De plus, les trois quart des cartes ne valent pas autant puisqu’il y a un maximum à ne pas dépasser pour qu’il soit valide. L’ingénieur avait toutes ses chances, il suffisait de faire preuve de patience. L’impétuosité ne paie pas toujours.

« Pourquoi avoir choisit le gwent plutôt le poker ou le blackjack ? »

Tient, était-ce une forme de distraction ? Ils auraient très bien pu débattre une fois la partie terminé. Mais la jeune femme savait déjà ce qu’elle comptait poser, cela ne risquait donc pas de l’empêcher de réfléchir. Elle se permit même de boire une gorgée de whisky avant de répondre à Fabius.

« Ces jeux-là sont trop impersonnels. Le gwent est plus qu’un simple jeu de stratégie, on compose son propre jeu. Je sais pertinemment ce que je possède et ce qu’il vaut. C’est là où ça m’amuse, en fonction du deck des autres et de leur façon de jouer, ça me permet de cerner les gens. »

Et oui, Allys n’était pas simplement une joueuse, ce qu’elle aimait le plus était d’observer les autres. Elle était particulièrement douée dans ce domaine. Cerner la personnalité, prévoir les mouvements, anticiper les décisions. Même si avec le temps elle avait appris à se montrer plus locace, pendant longtemps elle avait été associale à tel point que l’observation avait été une seconde nature chez elle. Quand un sens ne nous sert pas, les autres sont décuplés. Tout en lui parlant, elle posa sa deuxième carte.

Mes rolls:

Une carte magie elle aussi mais elle lui permet d’acquérir deux nouvelles cartes en plus de celles en main. Allys pioche donc les prochaines cartes de son paquet et en pose une directement en jeu, la seconde arrivant dans ses mains. C’est une créature de valeur huit avec un effet de combinaison de carte. Elle la dépose ainsi à côté de la première carte, ce qui booste sa nouvelle créature de deux points, la levant à dix.  Bien qu’Allys n’ait toujours pas l’avantage au niveau des points son visage reste parfaitement impassible. Elle se contente de poursuivre la conversation, l’air de rien.

« Vous, vous aimez bien jouer avec le feu. Vous n’en connaissez que dix. Votre victoire sur cette manche, si vous possédez des bonnes cartes, vous est quasi essentielle car il est impossible pour vous de savoir si à la seconde manche vous en aurez d’aussi bonnes. »


_______
Tour 2 (2ème joueuse)
cartes dépensées 2 (+ 1 poche)
valeur sur le terrain 15

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Une soirée qui commençait bien EmptyMer 30 Oct - 18:12
La jeune femme boit une nouvelle gorgée d’alcool, et j’ai même perdu le compte des verres qu’elle a ingurgité auparavant, ce qui ne l’empêche de fort bien continuer à jouer et de me répondre d’une voix sûre, pourquoi, elle préfère le gwent a d’autre jeux, et je comprends qu’elle supporte le hasard mais uniquement à petite dose. Elle aime de toute évidence maitriser son environnement en tout cas c’est comme cela que j'interprète le sens de ses paroles lorsqu’elle analyse mon jeu.

Elle pioche en plus une bonne carte, ce qui lui permet d’en piocher une et de plus, et enfin poser un monstre particulièrement intéressant. J’hésite pendant un moment à la laisser continuer sans jouer, mais je préfère ne pas prendre de risque et mettre une nouvelle carte sur la table pour m’assurer cette manche.

Mes Rolls:

Encore une fois, une bonne combinaison, avec une valeur totale sur le plateau intéressant, car cette nouvelle créature monte beaucoup mes points. Je ne sais pas si mon adversaire va continuer cette manche, car elle a plus de carte que moi, ou bien, si elle va abandonner. J’en étais là à mes réflexions quand je me rends compte que je ne lui ai pas répondu et je l’informe donc :

J’aime en effet beaucoup le feu, car il ne laisse aucune chance à l’adversaire. Mais vous sous-estimez la force du hasard, le contrôle sur les choses est illusoire, tout ce que l’on peut faire c’est saisir l’opportunité quand elle passera.

Je souris en prononçant cette dernière phrase, car ces mots ne sont pas de moi, mais de mon professeur à l’académie militaire, qui nous enseignais la stratégie sur les champs de bataille. Je continue à parler, car j’ai en face de moi, une personne ayant une conversation de qualité :

Si vous aimez tant cerner les gens, pourquoi être devenu ingénieur ?

C’est en effet surprenant, car les machines sont d’ordinaire peu loquace. Peut-être que la réponse me permettra de mieux connaitre cette jeune femme aux cheveux blanc.

______
Tour 3 (premier joueur)
Carte dépensée = 3
Valeur totale sur le plateau = 26

Allys Terasu
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Une soirée qui commençait bien EmptyJeu 31 Oct - 8:24
Irys : 1596854
Profession : Ingénieur mécanique
Daënar +1
Une carte à sept, de plus calquée sur le mode de jeu de l’ingénieure. Pourquoi fallait-il que le joueur face à elle soit sans surprise ? Persuadé d’avoir le contrôle du plateau en posant toutes ses meilleures cartes à la première manche, fonçant tête baissée comme le soldat qu’il était. C’était fortement décevant et la jeune femme ne s’en cachait pas. Elle l’avait laissé faire, persuadée qu’il saurait faire preuve de plus de stratégie et de bluff mais à présent elle ne retirerai aucune satisfaction à le battre.

« J’aime en effet beaucoup le feu, car il ne laisse aucune chance à l’adversaire. Mais vous sous-estimez la force du hasard, le contrôle sur les choses est illusoire, tout ce que l’on peut faire c’est saisir l’opportunité quand elle passera. »

Même dans ses paroles il n’y avait pas une once de réflexion. Pur copié collé de ce qu’on leur fourrait dans le crâne. Lys ne put empêcher ses lèvres de s’étirer dans un sourire. Pas un sourire gentil ou amusé, c’était bien plus acrimonieux. Mais Fabius ne paru pas s’en rendre compte ou bien il l’ignora tout bonnement puisqu’il poursuivit dans sa lancée, bien incapable de remarquer qu’il n’arriverait à rien avec la jeune femme avec ce genre de propos.

« Si vous aimez tant cerner les gens, pourquoi être devenu ingénieur ? »
« Allez savoir. » Lâcha-t-elle avec son sourire bien trop acéré pour être amical.

Pourquoi diable lui raconterait-elle sa vie ? Peut être avait-il l’habitude de jouer des épaules, prôner son rang devant les gens, faire celui qui sait tout ou user de son pseudo-charme pour faire parler les autres mais Allys n’était pas de ceux qui se confient au premier venu. Il fallait gagner sa confiance pour qu’elle ne montre autre chose que de la défiance et c’était pire que par le passé. Elle posa ses cartes faces cachées sur la table et lança un regard empli de jugement à Fabius.



« Ça faisait longtemps que je n'avais pas entendu pareilles inepties. Cela dit c'est ce que l'on vous apprend au combat pour ne pas mouillé dans vos frocs. Mais tout n'est pas un combat de front, le hasard est trop aléatoire, mieux vaut voir le champs de bataille dans son ensemble que d'y être un pion. Si vous avez un élément fort, pour le protéger et voir son potentiel arriver à son summum on ne l'envoie pas au casse pipe mais on use de stratégie. 


Mes rolls:

Quant à votre feu qui brûle tout, on peut l’éteindre facilement. Vous voulez voir si vous avez raison ? Très bien, je joue une dernière carte. Si je perd c'est que le hasard est supérieur et que ô seigneurs tout puissants on ne peut rien y faire… Et si je gagne c'est  qu'il vaut mieux faire preuve de patience et de stratégie pour obtenir la victoire
. »

Allys, sans regarder ses cartes tira celle à sa droite. Elle connaissait par coeur son jeu et sa main. Il avait voulu jouer au plus malin dans le terrain de jeu de l’ingénieure, elle allait lui faire ravaler sa stupide fierté de soldat parfait qui écrase tout parce qu’il ne voit pas plus loin que le bout de son nez et de sa propre personne. Il n’était pas infaillible, loin de là. Tout le monde se brise et un jour ce ne sera pas dans un simple jeu. C’est la dure réalité de la vie. On fini tous par crever comme des chiens sur le trottoir, même ce petit péteux de soldat.

La carte retournée était de valeur six. Sur le papier Allys n’avait pas brillé au vu des valeurs sur son plateau. Mais Fabius avait sous-estimé la stratégie de son deck. Chaque monstres de type créature bosstait les autres, ce qui en faisait une machine infernale qui, lorsqu’elle commence à retourner les rôles ne fera que prendre de l’ampleur. Allys avait parfaitement calculé qu’elle prendrait l’avantage à partir de cette carte. Lorsqu’elle posa celle-ci, sa carte capable de se buffer avec le nombre de créatures pris un point supplémentaire et sa nouvelle carte Reine Araignée venait accompagné de deux petites araignées qu’elle eut le droit de sortir de son deck et poser autour de sa nouvelle carte. Celles-ci étaient chacune de niveau quatre. Le calcule était simple : L’ingénieure était passé de quinze point en trente-deux en un tour.


« Alors, qui sous-estimait l’autre hum ? »

Allys n’eut cependant pas le loisir d’entendre Fabius répliquer que la porte de la taverne vola à travers la pièce dans un fracas assourdissant. Un juron s’échappa de ses lèvres alors qu’elle prenait la mesure de ce qui venait d’arriver. Des ennuis. De très gros ennuis.

Invité
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Une soirée qui commençait bien EmptyJeu 31 Oct - 13:45
L’ingénieur a réussis à trouver que j’étais un soldat, pourtant, je n’ai rien dit qui aurait pu la mettre sur la voie, mais peut-être est-ce ma manière de parler, ou encore mon attitude, à moins que ce soit mon maintien qui me trahisse. A mon grand désarroi ce n’est pas la première fois que ma profession est révélé, mais alors que je pense m’être corrigé, je suis à nouveau démasqué. Il va falloir que je continu à me perfectionner pour passer pour un simple civil.

De toute évidence la jeune femme a quelque chose à prouver et elle mise tout sur une dernière carte. La tension chez les spectateurs est à son comble, mais elle sort un monstre bien spécifique, qui lui permet de gagner cette manche, même si c’est de seulement six petits points. Dans tous les cas, cette victoire lui permet de renforcer ces opinions et elle se permet même une petite pique, estimant que je l’ai sous-estimé.

Alors que j’allais la félicité sincèrement pour sa victoire et que je me préparais pour la seconde manche que j’espérais bien gagner, j’entends une curieuse explosion et que je vois la porte, arraché de ses gonds, qui traverse toute la salle, avant de finir sa course contre un mur. La violence du choc fait qu’elle reste à l’intérieur de celui-ci, comme si cet endroit avait toujours été sa place.

Je vois alors cinq personnes déboulés, habillés en My’tran mais avec des peintures de guerre sur le visage que je reconnais très vite, car cela fait partie de nos cours à l’académie militaire, des adeptes d’Amisgal ! Ces fameux pratiquants de la magie du vent peuvent être redoutable et je comprends mieux ce qui est arrivé à la porte.

Leur chef, sans doute un adepte, prends alors la parole dans un silence de mort :

Je suis un puissant magicien ! Votre gouvernement nous a chassé de nos terres car nous avons refusé de mettre un bracelet nous coupant de nos dieux et ce n’est que justice que vous, chiens de Daënars, vous nous donniez toute vos richesses pour compenser !


Il s’agit donc d’un simple braquage que les bandits veulent maquiller en motif religieux. Je suis pour ma part inquiet, car si je les combats ici, d’une part je n’aurais peut-être pas le dessus, car ils sont relativement nombreux, et d’autre part, de nombreux innocents risquent d’être blessé. Je réfléchis donc furieusement, et je pense à un plan, prendre moi-même leur tête pensante en otage quand il s’approchera de moi.

Si j’en crois mon expérience, si leur boss est à ma merci, les novices se rendront. C’est un plan risqué mais engagé le combat dans ce lieu bondé est hors de question à cause du risque des victimes collatérales. J’ouvre donc légèrement mon manteau, prêt à dégainer, soit mon épée, soit mon révolver, quand je verrais une opportunité, mais il faudra que je sois rapide comme l’éclair si je veux réussir.

Pendant un moment j’avais complètement oublié mon ancienne adversaire, mais j’espère qu’elle se tiendra calme et qu’elle ne fera pas de bêtise, comme les provoquer, sinon la situation risque d’être rapidement hors de contrôle. Je lui jette donc un coup d’œil dans sa direction qui peut signifier d'être prudent mais je ne sais pas si je suis bien compris.

Je vois que les sorciers se sont dispersés dans la pièce et prennent l’argent sur les tables de jeu. Ils ont également un grand sac et incitent chaque personne présente à mettre ces objets de valeur dedans.

Étant au fond de la pièce, j’ai quelques minutes avant qu’ils arrivent à ma hauteur, mais il va falloir que je joue finement pour que ce soit leur chef qui essaye de me soutirer ma bourse, ce qui me permettra de réaliser mon plan. Dans le cas contraire, je devrais changer de stratégie, et vite si je ne veux pas finir comme cette pauvre porte.

Allys Terasu
Allys Terasu
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Une soirée qui commençait bien EmptyJeu 31 Oct - 16:43
Irys : 1596854
Profession : Ingénieur mécanique
Daënar +1
La porte n’était pas venue seule et au vu de la violence l’origine était obligatoirement magique. Cinq individus portant fièrement les tenues typiques de leur région natale et le visage recouvert de peinture de guerre avaient fait irruption dans la taverne. Le choix n’était peut être pas le meilleur car le haut de gamme d’Unëllia était à des années lumières de ce boui-boui tout juste potable mais ils auraient vomi quatre fois avant d’atteindre les hauteurs pompeuses des gens aisés de la capitale. Une taverne miteuse était le mieux qu’ils pouvaient faire pour se faire entendre. Et quelle n’était pas leur revendication : Des richesses. Bah ! N’étaient-ils pas au dessus de cela les my’träns avec leurs histoires de troc et de vie simple, à défaut ? Utiliser le contexte actuel pour faire un vulgaire braquage, ils étaient tombé bien bas. Encore qu’ils revendiquent pour leur liberté, oui, absolument, c’était carrément justifié mais ça ? Lys poussa un soupire d’exaspération.

« Aaah pitié… » Maugréa-t-elle en secouant la tête.

Allys roula des yeux et entreprit de ranger son jeu de carte dans l’une de ses poches de pantalon, où était glissé sa dague d’ailleurs, au cas où il viendrait en tête à l’un de ces simple d’esprit de lui voler son épée gentiment rangée dans son étui calé dans son dos. Entre les deux yeux, ça irait pour lui faire passer l’envie. Mais elle n’en était pas là de toute manière. Elle se renfonça dans son siège terminant son verre et s’en réservant un autre alors que les intrus commençaient leur pêche à la ligne de précieux brillants.

A côté d’elle, le soldat au nom toujours inconnu au bataillon semblait rempli de nervosité. Normal, après tout c’était son job de régler ce genre d’ennui. Mais il n’était pas en tenue capable de le protéger de toute hostilité, bien qu’heureusement il avait gardé ses armes de fonction, au moins. Il jeta d’ailleurs un regard dans sa direction comme pour l’incite au calme mais elle se contenta d’un haussement d’épaule.

La jeune femme attendit qu’on vienne à leur table, toujours son verre à la main. Fabius était prêt à agir mais pour l’instant personne ne vint lui voler sa bourse. Un mage s’arrêta à la hauteur de l’ingénieure. Un haut d’un mètre soixante-douze, assez carré d’épaule et le visage recouvert de peinture blanche comme si un gros chat avant griffé sa figure jusqu’à ses yeux. Il n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche que la jeune femme déposa sur la table un sac rempli de pièces d’une valeur importante.


« Ce sont de vieux irys, ils ont une valeur supérieur à celle de ce collier de perle que vous venez d’arracher au cou de cette dame-là. » Elle effectua un mouvement du menton vers la table à côté. « Y en a largement assez pour vous cinq pour vous refaire une vie tranquille. Prenez et partez avant que la milice de règle tout ça dans un bain de sang. »
« Tu me prend pour un con la blancharde ? »
« Regardez, vous verrez bien. »

D’un coup sec il ouvrit le sac. Quelques pièces s’échouèrent sur la boiserie dévoilant effectivement qu’il ne s’agissait pas d’irys ordinaires. Un large sourire vint déformer le visage déjà peut aimable du fortin qui s’empressa de les rajouter à son sac. Mais il ne s’en contenta pas, il observa la jeune femme de haut en bas, cherchant des objets de valeur, en bon homme cupide prévisible.

« Donne-moi tes bijoux aussi et fais pas la maline, si je te vois tendre la main vers ton arme je te zigouille c’est clair ? »

Devant le regard empli de défiance de la jeune femme il tendit son épée vers elle, fouillant par lui-même les vêtements de la jeune femme jusqu’à sentir une chaine sous son chemisier.

« Donne-moi ça. »
« Hors de question. »

L’ingénieur restait parfaitement calme malgré sa témérité, elle l’observait comme un fauve prêt à sauter à la gorge de l’imprudent qui passerait à portée de ses crocs.

« Ferme-là je t’ai pas demandé ton avis. »
 « Vas. Te. Faire. Foutre. » Articula-t-elle distinctement.

Puisqu’elle se montrait hostile, la mage décida de se servir lui-même. Du bout de sa lame il saisit sa chaîne jusqu’ici cachée et tira d’un coup sec pour la faire tomber sur la table. Les deux pendentifs, une tête de loup en argent et des plaques militaires au nom d’Hex Hekmatyar, tintèrent en tombant. Le regard calme de l’ingénieur s’alluma alors soudainement aussi violemment qu’une éruption volcanique alors qu’il osa poser ses doigts immondes dessus. D’un geste vif de sa main gauche elle saisit la lame mais au lieu de saigner, l’entaille sur le gant resta vierge de toute couleur écarlate. Allys usa de la force surhumaine de sa prothèse pour tordre le poignet de l’insolent qui lâcha son épée et renchéri d'un crochet du droit furieux. Elle profita de sa surprise, et aussi de sa douleur, pour récupérer ses bien et les ranger dans sa poche, qui commençait à être bien remplie.

« T’aurais jamais du me mettre en rogne. »

D’instinct, elle se positionna à côté du soldat et en retirant son long gant afin de laisser sa prothèse améliorée libre, elle déploya sa dernière amélioration : son bras prit de l’ampleur pour se transformer en bouclier aussi large qu’un plastron. Elle eut bien fait car le mage, mécontent lui jeta son vent comme pour la souffler à la manière du grand méchant loup. Heureusement pour Allys, son bouclier était performant et le fait qu’elle soit un objet de technologie vivant rendait son agresseur quelque peu nauséeux. Elle en profita pour adresser quelques mots à son ancien adversaire et camarade de circonstance.

« Je suppose que vous aviez mieux en tête mais m’extorquer m’importe peu, en revanche il est hors de question qu’on touche à mes effets personnels. »

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Une soirée qui commençait bien EmptyJeu 31 Oct - 23:55
Jusque là tout va bien, jusque là tout va bien, c’est ce que je me répète en boucle, dans ma tête, alors que je vois petit à petit le chef s’approcher de moi, plus que trois mètres et il sera à ma portée. Je remarque également qu'un de ces disciples est là également et s’adresse à la jeune femme à côté de moi. Si elle l’occupe assez de temps, je pourrais ainsi réaliser mon plan, tout ce qu’il me reste à faire c’est attendre encore un peu et la situation sera réglé en un minimum de temps et sans aucune effusion de sang. Arrivé à ce stade, je ne vois pas ce qui pourrais mal tourner.

La réponse arrive malheureusement assez vite de la part de ma voisine. Tout avait pourtant bien commencé, le mage approche et demande de l’argent, l’ingénieure lui en donne bien plus qu’il aurait pu espérer en cambriolant cet endroit. De plus, même quand il l’insulte, la traitant de « blancharde », elle reste de marbre et elle garde la même attitude, quand elle se fais fouiller, l'otage modèle. Pendant ce temps ma cible c’est rapproché et il ne reste plus que deux mètres avant que je lance mon attaque.

C’est alors que les choses commencent à déraper, car mon ancienne adversaire refuse de donner ses effets personnels et quand ils sont pris de forces, d’après ce que je peux voir il ne s’agit que d'un pendentif en forme d’une tête d’animal, un lion peut-être et des plaques militaires, me laissant pensée que j’ai peut-être près de moi une ancienne collègue, elle pète littéralement un câble.

Elle commence par prendre l’arme du sorcier à main nue, ne semblant pas sentir la douleur et je ne sais comment parvient à triompher de son adversaire et récupère les objets qui avaient été dispersés sur la table. J’ai l’explication de tous ses exploits quand elle se met à mes côtés et me fais voir sa prothèse qui, merveille de la technologie, se déploie en un grand bouclier, nous protégeons tous les deux de la bourrasque que fais apparaitre le novice.

De toute évidence, il me considère également comme un opposant et mon objectif à moi, le cerveau de l’opération, se dépêche de se mettre à l’abri derrière une table. Je ne prends même pas le temps de soupirer devant cette occasion manquée et je dégaine en un mouvement fluide très rapidement mon épée et mon revolver, une arme dans chaque mains, et puisque j’ai un pratiquant de la magie au sol, je quitte rapidement le couvert offert par la jeune femme, afin de passer mon épée au travers du corps de ce dernier, puis je vise le plus proche ennemis encore une vie et lui tire dessus en pleine tête. Une fois ceci fait, je retourne à l’abri du bouclier.

Le tout ne m’as pris que quelques secondes et je ne pense pas que les assaillants avaient prévu la moindre résistance, le temps semblent d’ailleurs s’être arrêté et ils ne semblent pas comprendre ce qu’il s’est passé. Mais les clients du bar, surement plus habitué aux bagarres sont plus rapide à la détente, et ils se ruent vers la sortie. Bien sûr tout ne se passe pas sans heurt et il y a pas mal de bousculade, mais le fait qu’il n’y ait plus de porte aide beaucoup à cette évacuation, surtout que les mages se planquent manifestement dépassé par la situation et les laissent partir.

Nous nous retrouvons donc à cinq dans ce bar, moi, Allys, deux novices et un adepte, ce qui fait relativement peu de monde dans cette grande salle. Pour le moment, j’ai l’avantage car je suis en mesure de tirer si un de mes adversaires sort la tête de son abri mais je ne peux pas surveiller trois endroits en même temps et bientôt ils vont s’en rendre compte, et projeter vers nous tout ce qu’ils trouveront et même si le bouclier de ma nouvelle super amie est solide, il ne servira pas à grand-chose s’ils projettent trois tables en même temps sur nous.

C’est pourquoi je parle à voix basse à l’ingénieur :

Ils ne vont pas tarder à attaquer, tenez-vous prêt à vous jeter à terre dès que les objets commenceront à voler, je vais les attirer vers moi, et si vous êtes une ancienne militaire comme je le crois vous pourrez les prendre à revers. Si ce n’est pas le cas, ne prenez pas de risque et fuyez pendant que je les occupe.

Voilà je pense avoir tout dit, et je me prépare à prendre mes jambes à mon cou, il y a en effet une porte à une dizaine de mètres, que je pense être la réserve, si j’arrive à entrer, je pourrais les obliger à venir à moi. Le seul problème est qu’ils sont encore trois et que j’ai peu de chance de m’en sortir, mais c’est la seule façon pour moi de vivre quelques minutes de plus, car rester à la place que j’occupe actuellement serait un véritable suicide.

Je n'ai bien sûr pas relevé ce que m'a dit la jeune femme sur le fais qu'elle ne supporte que l'on touche à ses affaires, car je l'ai bien remarqué, même que je risque de mourir écrasé par du mobilier volant à cause de son attitude.

Allys Terasu
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Une soirée qui commençait bien EmptyDim 3 Nov - 18:08
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Profitant de la surprise générale et du moment de répit que leur permettait son bouclier, Allys attrapa le manche de son épée qu’elle dégaina. La jeune femme n’avait pas prévu de passer une soirée aussi agitée mais il se trouvait qu’elle était particulièrement friande en matière de violence. Elle avant déjà excellé par le passé d’agissements assez… Extrêmes disons-le. Depuis elle s’était modérée. Mais les ennuis l’aimaient bien et l’ingénieure possédait deux caractères contradictoires en elle. Tantôt calme et réfléchie mais aussi spontanée et irritable. Autant dire que dans le doute il ne valait mieux pas la chercher.

Le second aspect de la jeune femme s’était réveillé et un sourire dangereux étirait ses lèvres jusqu’aux canines acérées de ce drôle de chat sauvage. Elle jeta un coup d’œil à son comparse lorsqu’il s’échappa de la protection offerte gracieusement et plissa les yeux en constatant qu’il venait de tuer un homme à terre. Son camarade n’hésitait pas à éteindre la vie d’autrui avec froideur, c’était tout le contraire d’Allys. Malgré le fait qu’elle n’avait désormais plus la moindre envie de maintenir une conduite honorable en épargnant les vies de ses victimes, Allys aimait plutôt jouer avec la nourriture comme on dit. Cela dit, celui-ci n’avait pas besoin d’être tué, l’assommer, avec une douce violence certes, aurait suffit.

Dans la suite logique du mouvement, le soldat leva son arme de fonction et tira avec une précision remarquable dans la tête du second mage à portée. Il n’en restait donc plus que trois. Assez pour que la jeune femme puisse encore se défouler. D’autant plus que la taverne se vida de tout gêneur ou victime collatérable possible. Ce qui élargit d’autant plus le sourire carnassier de la jeune femme.

Fabius se mit à chuchoter dans le but d’indiquer à l’ingénieure quoi faire. Il avait peur qu’on leur lance des tables, ce qui, en vérité aurait été assez débile de la part des magiciens. Les deux novices ne pouvaient pas faire grand-chose face à un soldat de cette trempe et une non moins violente combattante. Freiner leur progression en utilisant l’air qui s’engouffrait dans la taverne ou l’utiliser pour se mouvoir plus rapidement, certes, mais l’adepte lui avait de plus grands pouvoir. Il pouvait changer la pression de l’air pour tenter d’étouffer ou même se forger une lame composée d’un vent tranchant. Oui, c’était quelques exemples que sa mère lui avait raconté lorsqu’elle évoquait ce peuple pourtant d’ordinaire pacifiste mais qui, parfois, pétait les plombs.

A vrai dire, elle n’écouta pas vraiment les propos de Fabius, elle se contenta d’observer l’un de leurs adversaires qui s’avançait à pas de loup entre les tables. Fabuis se mit alors à courir, attirant à sa suite l’un des mages qui lui envoya sa magie et attira momentanément l’attention de tous mais Allys ne su pas ce qu’il advenu de ce côté là puis qu’elle désactiva son bouclier pour effectuer une roulade à couvert derrière une table à demi retournée suite au souffle qui remué le mobilier quelques instants plus tôt. Pour l’instant, elle déposa son épée au sol et patienta. Sa cible se trouvait de l’autre côté et usait de sa magie pour soulever quelques couteaux et fourchettes qu’elle s’apprêtait à lancer en direction d’Allys. De l’autre côté, le second novice chercha à contourner l’ingénieure, qui semblait être la proie la plus évidente. Il s’arma de son épée prêt à bondir sur celle qui lui tournait le dos.

Mais c’est là que c’est amusant car Allys choisi ce moment pour se redresser, ce qui la plaçait dans le champs de vision du premier mage. L’action était calculée puisque celui-ci lança le mobilier pointu en direction de la tête qui venait d’apparaître mais il la manqua puisqu’elle avait déjà plongé à plat ventre. En revanche il toucha bien. Mais son acolyte, qui tenait sa lame en l’air et hoquetait en regardant avec effarement que son torse était criblé d’au moins trois fourchettes et cinq couteaux, soigneusement plantés dans sa chair. Allys en profita pour lui envoyer son pied dans le genou et ainsi le faire chuter à sa merci d’où elle prit un malin plaisir à le désarmer avant de lui envoyer un second estoc dans l’estomac. Il cracha sous le coup mais il était loin d’être hors d’état de nuire. Blessé à plusieurs endroits et pas vraiment au mieux de sa forme mais encore éveillé. Il profita de la proximité de la jeune femme pour lui asséner un violent coup de tête avant de la projeter contre la table.


« C’est pas très gentil ça. » Fit remarquer Allys

Elle sorti alors sa dague qu’elle lui envoya aussitôt. Le mage mordit à l’hameçon en détournant son attention sur l’objet et de le stopper dans son vol. Allys en profita pour fondre à nouveau sur lui et lui saisir les bras. Elle tordit avec délectation celui dont il se servait pour sa magie et entreprit de saisir de son autre main les objets qui épousaient les formes de l’homme un à un, les tournant exagérément dans son corps avant de les retirer du corps en lui susurrant quelques mots à l’oreille :

« On dit qu’il ne faut jamais retirer soi-même ce qui nous travers le corps au risque de mourir d'hémorragie ensuite, d’autant plus que ces couverts n’avaient pas l’air propre, je me demande si cela ne va pas en plus s’infecter. Alors je te laisse un choix : Cours le plus vite que tu peux chercher des secours et avoir une chance de vivre ou reste tenter de me faire la peau. Dans le second choix tu vas mourir. Soi de mes mains, soit de ce qu’il t’arrive. Alors ? »

Elle se recula, l’observant avec un sadisme visible. Il se releva péniblement, tenant de sa main valide l’une de ses plaies et se mit à détaler comme un lapin. Un lapin branlant, mais tout de même. Bien… Il n’en restait donc plus qu’un. Allys récupéra son épée et sa dague et décampa de sa cachette avant que celui-ci ni décide de s’y rendre ou qu’il ne prenne peur en voyant l’état de son ami. Elle laissait Fabius se débrouiller avec l’adepte, elle, elle avait une chasse à terminer.

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Une soirée qui commençait bien EmptyLun 4 Nov - 17:03
La jeune femme ne me répond pas, d’ailleurs je ne sais même pas si elle m’a entendu, car elle a un drôle d’air dans les yeux, que je n'ai jamais vu avant. Une chose est sure, elle ne s’enfuira pas d’ici et s'apprête à combattre. Je décide donc d’appliquer mon plan afin de lui laisser le maximum de chance et je commence à courir vers la réserve que j’ai identifiée. Malheureusement je ne suis pas assez rapide et je prends une chaise dans les jambes, lancé magiquement par un novice.

Je chute de manière assez spectaculaire et mon visage raille le parquet, sur plusieurs mètres. Je ne me relève pas complètement car je ne veux pas servir de cible à nouveau et je fini le reste de mon périple à quatre pattes, ce qui n’est pas une façon de se déplacer très élégante mais c’est efficace lorsqu’on veut se protéger de différents projectiles.

J’arrive ainsi dans une pièce encombrée de mobilier tous en très mauvais état, de tonneaux et d’autre chose que je n’arrive pas à distinguer correctement car il fait très sombre dans cette partie de l’établissement. Pourtant je n’hésite pas une seconde et je m’aventure à l’intérieur, car un magicien peut arriver à tout moment et me faire très mal. C’est pourquoi je remarque avec soulagement une armoire qui semble être en chêne massif et donc assez lourde, et je la couche par terre, avant de m’abriter derrière.

Le bruit que j’ai fait a indiquez clairement à mes opposants où je suis, mais c’est bien le but, et je vois alors apparaitre la silhouette de l’adepte, c’est un homme chauve, d’une quarantaine d’année et qui a de toute évidence a dût avoir un accident, car il est manchot. Il est de toute évidence très énervé car il m’apostrophe :

Tu es là, sale meurtrier ?

Pour toute réponse, tout en restant à couvert, je lui tire cinq fois dessus, mais mes balles s’écrasent contre une espèce de barrière invisible. Le mage me regarde alors d'un air mauvais et m’indique :

Je te laisse deux chances de m’atteindre, après ce sera à mon tour.


Il a l’air sûr de lui, mais c’est mon unique chance, car si je reste à ma place, il pourra projeter tous les objets présents dans la pièce vers moi, et je serai irrémédiablement ensevelis, et ce n’est pas du tout la mort glorieuse que j’avais prévu ! Je me lève donc, jette mon pistolet par terre comme s’il était devenu inutile et je dégaine mon épée.

Je m’avance vers mon adversaire et frappe, mais une lame d’air apparait et découpe mon épée ! Sans me démonter, je frappe à nouveau avec ce qu’il me reste mais mon arme est de nouveau découpée, et il ne me reste plus que la poignée dans la main. Je vois le My’tran sourire, ce qui n’est pas une bonne chose et me dire :

Ça c’est pour Junior que tu as tué !

Et sans même me toucher, il m’envoie voler en arrière sur cinq bons mètres. L’atterrissage est rude et c’est grâce à mon abri de fortune, que je peux m’arrêter sans trop de casse. Puis je vois l’adorateur d’architecte s’approcher de moi, et à seulement un mètre me dire :

Et ça, c’est pour mon pauvre papa que tu as abattus !

Il serre le poing et d’un coup, je n’arrive plus à respirer, je n’entends plus rien, exactement comme s’il n’y a plus d’air dans ma zone, et je vois le sourire du mage s’élargir, pendant que je suffoque. Alors que je suis sur le point de perdre connaissance, je vois mon revolver plus loin, je le prends d’une main fébrile et appuie sur la gâchette, mais rien ne se passe ! Il faut en effet une explosion et donc de l’air pour que la balle parte et avec ce sort, il n’y a plus rien autour, que du vide.

Même si je n’entends rien, je peux voir le sorcier rire aux éclats devant mon visage déconfit, et je commence à être sérieusement énervé, alors jouant le tout pour le tout, je souffle dans le barillet en même temps que j’appuie sur la gâchette et je peux sentir avec satisfaction la balle partir, à cause du recul de l’arme, avant de m’écrouler au sol, complètement vidé.

A côté de moi, j’entends le bruit d’un corps qui tombe et c’est seulement à ce moment là que je me rends compte que je respire à nouveau. Je mets quelques secondes pour reprendre une respiration normale et je peux voir les tâches sombres qui commençaient à apparaitre devant mes yeux, disparaitre totalement.

Je me promets de remercier l’armurier qui m’a créé cette arme contenant sept balles et qui aujourd’hui encore, m’a sauvé la vie. Je me lève difficilement, regardant le corps de l’adepte qui a reçu mon projectile en plein cœur, un véritable coup de chance ! Je suis complètement désarmé maintenant mais les deux derniers novices ne le savent pas et je sors donc de la pièce, toujours un peu chancelant, mais près à en découdre avec quiconque se mettra sur ma route.

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Une soirée qui commençait bien EmptySam 9 Nov - 11:45
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Pendant que Fabius se faisait malmener par l’adepte, Allys s’amusait à traquer le dernier mage. Celui-ci était parti se cacher derrière le comptoir après avoir vu son camarade s’enfuir à toutes jambes, son corps perforé de partout et en perde d’hémoglobine. Qui que soit cette femme, elle était forte, intelligente et sadique. A vrai dire, il songeait à prendre la fuite également mais il lui restait son frère aîné, le plus fort de la bande et la femme à la chevelure argentée se trouvait quelque part sur le chemin de la sortie. Jamais elle ne le laisserait s’enfuir sans mettre sa marque sur lui auparavant.

C’est bien ce qu’elle comptait faire d’ailleurs. Ayant repéré sa proie, elle se rapprochait dangereusement. Le mage tenta de lui envoyer ce qu’il avait à porté grâce à sa magie mais elle avait redéployé son bouclier, qui faisait ricocher les objets. Le novice tenta alors de lui envoyer du mobilier plus imposant : Des chaises, des tables, quelques trophées accrochés au mur mais Allys avançait à couvert et esquivait ces grossiers éléments assez bien même si elle eut quelques ratés concernant les plus petits objets. Cependant l’état de la taverne allait en s’aggravant et il se trouva rapidement un sacré champ de mines et de tranchées boisées un peu partout. Finalement, Allys parvint jusqu’à la cachette de son adversaire. Elle se posta, bouclier en avant et essuya le vent tonitruant qu’il lui envoyait en forçant sur ses jambes qui glissaient légèrement en arrière. C’est en forçant sur sa jambe mécanique qu’elle parvint à sa stabiliser. Sa main de chaire tenait son katana et elle n’hésiterait pas à s’en servir dès que son adversaire tenterait de l’affronter de plus près.

L’imbécile eut d’ailleurs l’idée de profiter de son agilité mêlé à sa magie pour se précipiter vers celle qu’il pensait en difficulté. Il glissa par dessous son bouclier mais se reçu un estoc du pied en pleins dans le nez dont le craquement parvint aux oreilles de la jeune femme. Elle s’apprêtait à en finir avec lui grâce à son arme mais il lui envoya une nouvelle salve de vent qui projeta l’ingénieure contre la paroi de verre contenant les liqueurs dont elle raffole. Sous le choc, le bouclier se désactiva à nouveau mais Allys avait au moins le mérite de ne pouvoir ressentir la douleur dans son dos causée par la violence de la projection et le bri de verre qu’elle s’était planté dans l’épaule. Depuis qu’elle s’était fait estropiée elle avait également subit des traitement lourds et ne ressentait plus rien dans cette partie du corps. Dans ce cas là cela la servait puisqu’elle n’avait pas conscience d’avoir été blessée.

Alors que le novice s’apprétait à lui rendre la même politesse qu’elle-même précédemment, elle l’esquiva de justesse. La lame vint se planter dans le mobilier, à quelques centimètres de sa joue. Celle-ci avait tout de même frôlé d’assez près la jeune femme pour lui causer une entaille au passage. Furieuse, Allys envoya son genou percuter son assaillant. Geste bien placé apparemment puisque ce qu’elle atteint était fragile et sensible… Le bandit s’arc-bouta de douleur. L’ingénieure en profita pour lui coller un uppercut dans la mâchoire et se redresser. Elle n’attendit pas qu’il se ressaisisse pour l’attraper par le col et l’envoyer valser par dessus le comptoir et sauter à sa suite pour atterrir sur lui et terminer le travail de ses poings.

C’est à ce moment précis que le soldat ressorti de la réserve, l’air hagard et hargneux à la fois. Il put constater plusieurs choses : La salle ressemblait à un champs de bataille et le novice était chevauché par l’argentée. Le mage était dans les vapes après s’être reçu un certain nombre d’attaques répétées de l’acharnée qui l’avait maîtrise. En revanche Allys n’avait pas l’air au plus haut de sa forme tout de même… Ses vêtements avaient subit quelques lacérations à cause du mobilier volant, sa joue saignait et surtout dans son dos restait un gros bris de verre enfoncé dans la douce chaire de son épaule. D'ailleurs, le teint de la jeune femme devenait livide.

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Une soirée qui commençait bien EmptySam 9 Nov - 14:03
Mais que s’est-il passé ? Je pars quelques minutes le temps de vaincre un adversaire et quand je reviens la pièce principale de l’auberge ressemble à un enclos d’Aimshgiin, enfin si quelqu’un serait assez fou pour enfermer ces créatures perpétuellement en colère. Je regarde la scène d’un air effaré et je mets un certain temps avant de voir que deux personnes se battent encore au fond de la pièce.

Je me précipite donc vers le lieu de l’altercation et machinalement je remarque une grosse flaque de sang à un endroit, avec une trainé rouge jusqu'à la sortie, mais pas de corps, un des mages c’est donc enfui, mais vu sa blessure il n’a pas dû aller bien loin. De toute façon, j’ai autre chose à faire, car maintenant que je me suis approché des combattants, je peux voir que celui du dessous est le sorcier, mal en point, peut-être même mort car il ne bouge plus.

Au-dessus delui, comme à califourchon, je remarque l’ingénieur, elle aussi blessé, avec un gros morceau de verre qui dépasse de son dos. Je n’ai peut-être pas fait des années d’étude de médecine, mais je m’y connais assez pour voir qu’une d’une part, ça doit faire un mal de chien et d’autre part que si le débris n’est pas enlevé rapidement et la plaie bandée, elle risque de perdre tout son sang. Elle doit être dans un état second, sinon elle se serait déjà évanouie à cause de la douleur.

Je dois d’abord la calmer, et pour ce faire, je me mets à genoux devant elle, et doucement je lui prends les mains, l’empêchant ainsi de continuer à frapper le My’tran qui ne peut de toute façon plus riposter. Je lui parle en même temps d’une voix douce :

Allys, tout va bien maintenant, nous les avons vaincus. Tu as reçu un bris de verre dans l’épaule, je vais devoir te l’enlever et bander la plaie.

Avant çà, je lui sers un grand verre d’alcool, pour l’aider à surmonter la douleur et sans même vérifier si elle le boit, je me mets derrière son dos et enlève d’un coup l’objet coupant comme un rasoir. Ensuite, je prends une autre bouteille, avec le plus grand degré d’alcool que j’ai trouvé et je le verse sur la plaie pour la désinfecter, enfin, je prends une nappe propre que j’ai trouvé sous le comptoir et qui devais servir pour les grandes occasions au propriétaire des lieux et je fais un solide pansement avec. Je lui donne une dernière consigne, comme je l’ai entendu de la bouche d’autre médecin :

Essaye de bouger le moins possible.


Le mieux aurait été de recoudre la plaie, mais je ne suis pas docteur, j’ai réussi à faire ce qu'imposait la situation car j’ai moi-même beaucoup assisté à ce genre de premier soin, que ce soit en tant que patient ou aide. Le problème, c’est que maintenant sa chemise est en lambeau, et ne cache plus vraiment ce qu’elle aurait dû dissimuler. Je vais donc chercher la veste de celui que j’ai abattu d’une balle dans la tête et qui est donc intact, et je lui mets sur ses épaules nues pour qu’elle n’attrape pas froid et que lorsque les secours arrivent, elle ne soit pas gênée par sa nudité.

Finalement, après toutes ces interventions, je peux enfin m’assois par terre, face à la jeune femme et je lui dis d’un ton où l’on peut percevoir ma fatigue :

Pour la revanche à notre partie de carte, je vous invite dans un endroit plus calme, c’est promis.

J’ai en effet soupé de ces damnés magiciens, je ne souhaite qu’une chose, me reposer en attendant les secours et que la joueuse soit soignée de manière plus convenable que ce que j’ai pu faire, car après tout, il ne peut plus rien nous arriver maintenant.

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Une soirée qui commençait bien EmptySam 9 Nov - 16:32
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Fabius intervint à temps en réalité car le mage était à présent inconscient mais toujours en vie. Cela dit cela n’aurait pas été le cas si le capitaine n’avait pas saisit ses mains rougies par les coups qu’elle avait donnés. Allys n’était pas en mesure de se tempérer lors de ses excès de rage et ce geste eut l’électrochoc suffisant pour qu’elle  détache son attention de sa cible. Son partenaire l’informa que tout le groupe de mage avait été vaincu à présent et qu’il valait mieux s’occuper de leurs blessures. Enfin plutôt celle qui transperçait son épaule.

Allys s’extirpa du mage pour se rasseoir à genoux et attraper le verre d’alcool que lui tendait le soldat. Non pas qu’elle ne souffre, cela lui était impossible car elle ne ressentait plus rien dans cette zone, ni plaisante griffure et encore moins vilaine écorchure. Elle but toutefois, incapable de résister à cette tentation. La jeune femme était dépendante et accro à ces liquides enivrants. Elle reposa ensuite le verre et se tint droite pour faciliter la tâche à Fabius, même si d’ailleurs elle ignorait encore qu’il s’appelait ainsi. Alors qu’il faisait rugir sa plaie au contact du puissant alcool, elle ne broncha pas d’un millimètre. La seule chose qui aurait put la faire vaciller était son état de faiblesse soudain mais elle tenait bon. Au moins n’avait-elle pas l’envie de hurler de douleur. C’était le bon côté de la chose.

La tenue de la jeune femme en revanche avait prit assez cher dans les combats et laissait sa peau nue à certains endroits, dévoilant certaines cicatrices notamment dans son dos où elles étaient particulièrement marquées. Allys n’était pas à son premier combat ni à sa première blessure tout simplement mais elle n’avait aucune honte concernant son corps. Elle en fut d’ailleurs amusée quand le jeune homme lui recouvrit les épaules et trouva plus intéressant de lui répondre avec le sourire malgré son regard vitreux :


« T’as une sale tronche toi aussi, tu sais ? »

Les deux partenaires étaient tout deux exténués après une telle soirée. Elle avait pourtant bien commencé… Comment imaginer que cela tournerait à la catastrophe ? Allys se demandait toujours ce qui avait traversé l’esprit de cette fratrie pour en arriver là et bien qu’ils avaient répondu avec une certaine ardeur, peut être que les autorité retireraient les informations du dernier survivant, qui aurait tôt fait de ressentir le poids des conséquences de ses actes. Vivre en étant le survivant achèverait de gâcher sa vie pour de bon.

Allys souffla, sentant ses muscles se relâcher.


« Je ne suis pas contre un peu de repos moi aussi. D’ailleurs monsieur l’as de la gâchette, t’as un nom au fait ? »

Il serait peut être temps de les mettre à égalité à ce niveau puisqu’il connaissait déjà le nom de la jeune femme.  Le temps que les secours n’arrivent ils avaient le temps d’échanger quelques paroles, et au bout d’une poignée de minutes ils virent arriver la milice et deux médecins à leur suite. Les survivants de cet affrontement leur firent alors un rapide débriefe de la situation et alors que la milice terminait de prendre leur déposition, ils se chargèrent de récupérer le briguant encore en vie pour l’emmener derechef. L’un des médecin vint se poster auprès des deux combattants et les ausculta avant de leur donner les soins nécessaires. Pour Allys effectivement, il entreprit de lui faire quelques points de suture qui ne tirèrent pas non plus de grimace chez elle. Une fois leur état stabilisé, ils s’assurèrent que les deux jeunes gens étaient en état de repartir.

Allys s’appuya légèrement sur Fabius mais malgré sa tête qui lui tournait, elle tenait bon, se contentant de lui jeter un regard appuyé.


« Tu connais un endroit tranquille où on pourrait se poser ? »

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Une soirée qui commençait bien EmptyDim 10 Nov - 15:42
Sympa cette femme, je l’empêche de tuer quelqu’un à main nue, je lui offre un verre, je la soigne et la première chose qu’elle me dit, c’est que j’ai une sale tête. Je ne lui réponds pas, trop fatigué pour le moment, pour répondre par une autre pique, puis elle me demande mon nom, et je lui réponds d’une voix fatiguée :

Solar, Fabius Solar, enchanté de faire ta connaissance.

Je n’ajoute rien de plus, appréciant après toute cette agitation, un peu de silence, mais j’ai à peine le temps de trouver une position confortable pour étaler mes grandes jambes, que des miliciens rentrent d’un coup, leur opération de contrôle facilité par le fais qu’il n’y ais plus de porte. Ils commencent par nous menacer avec leurs armes, mais j’avais déjà prévu le coup et je leur tends ma carte d’identité militaire en leur précisant :

Cette jeune femme est avec moi.

De toute façon, vu l’air de ma compagnon et l’état du My’tran à ses pieds, les policiers prennent immédiatement leurs distances et ils continuent leurs inspections ailleurs. Ils font évacuer tous les corps et c’est au tour des médecins d’entrer en scène. Ils me font quelques bandages et surtout me donnent un stimulant qui me permet de pouvoir marcher à nouveau normalement. Je sais que mon corps va en subir le contre-coup demain, mais pour le moment, c’était exactement ce qu’il me fallait.
Allys est également soigné et je peux voir le praticien tiqué devant le pansement que j’ai réalisé et l’enlève complètement afin de le refaire. De tout évidence, j’ai encore des progrès à réaliser avant de réussir à soigner quelqu’un correctement, mais j’ai réussi à arrêter la perte de sang, c’est déjà ça. Je suis d’ailleurs surpris qu’il n’emmène pas l’ingénieur à l’hôpital, mais comme cette dernière ne semble manifester aucune douleur et reste stoïque malgré les points de suture qui lui sont fait, ils repartent, sans doute vers une nouvelle intervention.

Même les miliciens s’en vont, et je suppose qu’ils vont permettre au propriétaire de reprendre possession de son établissement, il a en effet pas mal de rangement à faire et le mieux serait de partir d’ici, avant qu’on veuille me faire payer les dégâts. J’espère que l’aubergiste est bien assuré car remettre cet endroit en état va coûter une petite fortune. J’aide Allys à se remettre debout et elle me demande alors si je peux l’emmener vers un lieu plus tranquille où elle pourrait se reposer.

Je réfléchis à sa proposition, son hangar n’est pas très loin, mais après ce qui est arrivé, elle ne veut sans doute pas rester seule. Je la comprends, il est parfois difficile pour les civils de se remettre après un tel traumatisme, et même moi, après un combat sanglant, il m’arrive de faire des cauchemars. Je lui réponds donc :

Je suis en vacances actuellement, et j’ai pris une suite non loin d’ici, dans un hôtel. Si tu le désire, nous pouvons y aller, je te laisserais le lit et je dormirais sur le canapé, de plus ils ont un mini-bar particulièrement bien fourni.

Il est vrai que j’aurai pu dormir chez mes parents, mais d’une part je ne voulais pas les déranger et d’autre part, j’ai pris goût à l’indépendance, me lever quand je le souhaite fais partie des rares plaisir que je m’accorde quand je suis en congé. Une fois que nous aurons pris une bonne nuit de sommeil, nous irons ensemble à son atelier et j’espère qu’elle pourra me fabriquer l’oiseau mécanique auquel j’ai pensé.

Nous partons donc et je fais attention à régler mon allure sur celle de la blessée, même si elle ne semble pas ressentir la douleur, elle a quand même perdu beaucoup de sang, une fois dehors je hèle un cab, et aussitôt une voiture hippomobile s’arrête. Je laisse bien sûr la jeune femme monter en premier et je donne l’adresse au chauffeur. En quelques minutes nous sommes arrivés à destination et le Himton se dresse devant nous, immeuble imposant de près de quinze étages. Un portier nous ouvre la porte, même s’il nous dévisage suite à notre tenue négligé et nos multiples hématomes. A l’accueil, je vois la même désapprobation, mais il suffit que j’indique le numéro de ma chambre pour qu’aussitôt un large sourire commercial illumine le visage de l’hôtelier. J’en profite pour lui commander deux repas avec la viande rouge, car même si j’ai mangé il n’y a pas longtemps, je me suis pas mal dépensé au cours de ce combat et la viande rouge permis à l'organisme de refaire du sang plus rapidement.

Nous montons grâce à l’ascenseur, une des fiertés de cet établissement ultra-moderne et arrivons ainsi au dixième étage. Je prends la troisième porte à droite et j’ouvre grâce à mes clés. La suite est assez simple et constituée d’un salon avec un grand canapé et une table basse où l’on pourra nos repas, d’une salle de bain équipé d’une grande baignoire et enfin de la chambre avec un grand lit moelleux que j’ai déjà essayé hier soir.

Je peux voir avec satisfaction que le ménage a été fais et qu’il règne dans ces lieux, une odeur de propre. J’indique ensuite à mon invité :

Le mini-bar est derrière la table, tu peut également, si tu le souhaites prendre un bain et les repas eux, devraient être montés dans une trentaine de minutes, ils sont assez rapides ici. Pour ma part, je vais commencer par le bain et également me changer.

J’ai en effet une grande envie de me plonger dans de l’eau bien chaude, presque brulante, c’est le genre de chose qui arrive toujours à me détendre, çà et l’alcool et j’ai de la chance, on peut avoir les deux ici.

Allys Terasu
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Une soirée qui commençait bien EmptyLun 11 Nov - 13:23
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Il est clair que le soldat était insensible à l’humour de l’ingénieure mais au moins elle connaissait son nom à présent. Heureusement pour lui, elle ne le relança pas ensuite, préférant se reposer le temps de l’intervention de la milice et des médecins. C’est avec calme qu’elle avait géré la situation mais elle espérait tout de même passer le reste de sa soirée dans de meilleurs hospices.

Retourner à son atelier n’était pas ce qu’elle avait en tête. Son excès de folie l’avait affectée bien plus que le simple fait qu’ils aient été agressés et elle savait pertinemment qu’elle ne trouverait pas le sommeil avant un moment. Et puis Fabius, puisque tel était son nom, avait éveillé son intérêt. Il n’était de toute évidence pas qu’un simple beau parleur imbu de confiance, il avait de toute évidence des capacités impressionnantes malgré son âge assez jeune, ou du moins il ne devait pas être plus âgé que la jeune femme. Elle était curieuse de connaître son parcourt et l’idée de pouvoir rattraper la soirée en bonne compagnie n’était pas de trop. Même s’ils avaient des caractères foncièrement différents, il se trouvait que garçon n’avait pas mauvais fond et c’était amplement suffisant.

Fabius n’était pas contre la proposition de la jeune femme de poursuivre la soirée. Après réflexion il lui proposa de se poser à son hôtel, ayant des arguments intéressants. Pas le lit, Allys était capable de s’endormir à même le sol n’importe où, mais le mini-bar était en revanche une excellente manière de contenter la super alcoolique qu’elle était devenue.


« T’as de bons arguments, ça me va. »

Avant de partir toutefois, la jeune femme s’approcha du tavernier à la mine déconfite devant l’état navrant de son établissement. Elle pointa du doigt un sac coincé sous une table tout en lui échangeant quelques paroles qui eurent tôt fait de rendre le sourire au gérant. De toute évidence il s’agissait de sa bourse offert aux brigands et son contenu valait son pesant d’or…

Allys emboîta ensuite le pas du soldat, qui s’était placé à son niveau au cas où elle perdrait l’équilibre. Il est vrai que la démarche boiteuse due à sa prothèse à la jambe n’aidait pas à imaginer qu’elle tenait le coup. Son teint livide non plus. Mais Allys avait une force de caractère et des ressources intérieures suffisantes pour ne pas flancher. De toute manière ils n’eurent pas à marcher longtemps puisque le reste du chemin se fit grâce aux moyens de transport.

Une fois arrivés, Allys leva les yeux afin de contempler l’immense bâtiment. A Unellia les choses étaient toujours vues en grand. La grandeur de l’hôtel lui rappelait d’ailleurs le souvenir désagréable d’une chute, quelques années auparavant. Elle balaya ce souvenir toutefois, elle en avait fin avec les chutes désastreuses, surtout depuis qu’elle avait eu l’excellente idée de faire retaper un planeur. Aaah, quelle douce invention que celle-ci ! En entrant Fabius leur commanda des repas, et Allys déposa quelques pièces à son tour, parfaitement consciente qu’elle pourrait coûter cher au jeune homme. Une participation était donc nécessaire si elle ne tenait pas à ce qu’il ne la pourchasse sans relâche parce qu’elle l’aurait ruiné en une soirée. Oui, elle pouvait en être capable.

La chambre se trouvait au dixième étage et fort heureusement pour les jambes en coton de l’ingénieure, ils purent prendre un ascenseur. Une fois montés, Fabuis la guida jusqu’à sa chambre. L’intérieur était plutôt spacieux. Un salon confortable, une salle de bain et une chambre. Largement de quoi contenter le plus irritant des clients. De plus la pièce était parfaitement propre et s’en dégageait une odeur agréable… Même si la vue vertigineuse était ce qu’il y avait de plus impressionnant.


« Le mini-bar est derrière la table, tu peut également, si tu le souhaites prendre un bain et les repas eux, devraient être montés dans une trentaine de minutes, ils sont assez rapides ici. Pour ma part, je vais commencer par le bain et également me changer. »
« Ça marche, merci. »

Laissant son hôte disparaître dans la salle de bain, l’ingénieure se dirigea vers le mi-bar et se servit d’une bière qu’elle dégusta confortablement installée sur le canapé. Elle se cala entre les coussins moelleux et laissa son esprit dériver. Lorsqu’elle termina sa boisson elle la déposa sur la table puis elle fouilla sa poche de pantalon. Profitant de la tranquillité, elle remit en place ses médaillons autour du cou. Elle marqua un temps d’arrêt toutefois sur la plaque millitaire qu’elle garda quelques minutes en main avec une expression attristée. C’est à cet instant que Fabius revint, propre comme un sous neuf. Elle relâcha le pendentif et se redressa.

« T’as fais vite. Je vais y aller aussi. Merci, au faite. »

Elle croisa Fabius et alla à son tour s’enfermer dans la salle de bain. La pièce était largement plus spacieuse que dans le studio qu’elle possédait au dessus de son atelier. Bien qu’elle soit très riche, Allys n’avait jamais fait dans le spectaculaire, au contraire. Paradoxalement la jeune femme était très simple dans sa manière de vivre. Elle préférait largement le voyage et l’aventure à la vie posée plongée dans le luxe. Cependant après cette soirée particulièrement sanglante elle savoura avec délice le bain bouillonnant.

Avant de sortir, elle entreprit de nettoyer ses vêtements tâchés de sang et de les mettre à sécher. Elle garda toutefois ses sous-vêtement pour ne pas froisser le pudique hôte et elle s’enroula dans une serviette épaisse. Lorsqu’elle revint au salon, une odeur agréable lui chatouilla les narines.

Elle vint s’asseoir à ses côtés, ignorant le regard qu’il portait surement sur elle. Dans cette tenue, ses deux prothèses étaient laissées à l’air libre tout comme ses cicatrices qui étaient en parti visibles. Le corps de l’ingénieure avait souffert par le passé et bien qu’elle restait une belle femme il était clair qu’elle n’avait rien d’une jeune fille de bonne famille douce et en détresse. Son caractère avait sans doute été forgé grâce à cela, ou à cause, tout dépend du point de vu.


« Bon appétit. » Lança-t-elle en attaquant elle aussi dans la viande saignante.

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Une soirée qui commençait bien EmptyLun 11 Nov - 18:18
Enfin, je suis dans mon bain, j’ai mis beaucoup de mousse comme j’en ai l’habitude et je serais bien rester là des heures mais une autre personne attend son tour. Je me nettoie donc rapidement de la poussière mélangée à de ma propre sueur du au combat et prend des vêtements civils, de couleur noir comme j’en ai l’habitude. Il ne reste plus que mon épée et mon arme, que je prends dans les mains et c’est donc bien chargé que je retourne dans le salon.

Je vois la jeune femme perdue dans ses pensées et tenant à la main une plaque militaire, dont je ne sais toujours pas si c’est la sienne ou à quelqu’un d’autre mais de toute évidence elle a une grande importance pour elle. Lorsqu’elle se lève pour prendre ma place, elle me remercie et je lui indique d’un signe de tête que c’est normal. Je vais directement dans ma chambre et après avoir nettoyé rapidement mon arme avec un tissu prévu spécialement à cet effet, je la range dans un placard, puis je prends mon pistolet, enlève les douilles et le recharge. Je devrais sans doute le démonter entièrement afin de le nettoyer, mais je le ferais plus tard, si Allys est traumatisé par ce qu’elle a vu comme je le suspectais, me voir graisser un révolver qui a servi à mettre une balle dans la tête d’un sorcier une heure avant risque d’être contre-productif, je le dépose simplement au fond d'un tiroir.

Je retourne dans la pièce principale juste à temps pour entendre que l’on frappe à la porte, j’ouvre et je vois un employé de l’hôtel qui pousse devant lui, un chariot contenant nos deux repas. Je le remercie et lui verse un léger pourboire, avant de disposer les plateaux sur la table basse, juste quand j’ai fini d’aménager notre repas et qu’une bonne odeur commence à se propager dans toute la pièce, l’ingénieur revient, avec une serviette pour tout vêtement ? Je peux donc voir qu’il n’y pas que son bras qui est artificiel, mais que sa jambe l’est également.

De plus elle a pas mal de cicatrice, ce qui montre qu’elle a survécu à un accident particulièrement important, mais à la différence de la plupart des gens que je connais elle n’a pas honte de les montrer, ce qui peut signifier que son accident est arrivé relativement jeune. Je garde bien sûr toutes ces réflexions pour moi, afin de ne pas paraitre trop curieux, mais lorsque cette jolie demoiselle se met en face de moi et que je vois la brettelle de son soutient gorge car la serviette baille un peu, je commence à rougir.
C’est pourquoi, après qu’elle m’a souhaité un bon appétit et commencé à manger, je lui dis :

Merci, je vous souhaite également un bon appétit, si vous voulez bien m'excusez, j’arrive dans une minute.

Je pars ensuite dans ma chambre et prend un des grands peignoirs fournis par l’hôtel et de retour dans le salon, je lui mets le vêtement sur le dos en lui disant :

Je ne suis pas habitué à manger en aussi galante compagnie et je ne voudrais pas paraitre irrespectueux, cela m’aidera à me concentrer sur la nourriture si vous voulez bien le porter.

Une fois ceci fait, je m’assoie à mon tour et commence à manger, une fois le plat principal engloutit et qu’il ne reste plus que le dessert au chocolat, je pose une question à mon invité :

Comment vous sentez-vous ?

C’est une question toute simple, mais je sais que les personnes qui ont subi un traumatisme peuvent avoir du mal à parler et j’espère ainsi ne pas être trop envahissant. Cette femme a du vivre pas mal de chose très dure si j’en crois comment elle a réagi avec les mages My’trans et les cicatrices sur son corps, il faut donc que je fasse preuve de tact avec elle. J’attends donc sa réponse en souriant légèrement, afin qu’elle se sente en confiance.

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Une soirée qui commençait bien EmptyMar 12 Nov - 21:45
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Profession : Ingénieur mécanique
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Comme elle s’y attendait, le jeune homme était du genre à s’emballer devant la gente féminine. Cependant, Allys n’avait pas de vêtements de rechange ici et elle n’était spécialement pudique. Il faut dire que même si elle assumait son propre corps malgré ses nombreuses meurtrissures, c’était avant son éducation dans le désert de Zochlom qui l’avaient habituée à se vêtir que du stricte minimum sans s’en formaliser. Et puis Allys savait pertinament que le soldat n’était pas du genre à avoir ne serait-ce que l’idée de tenter quoi que ce soit envers elle. Il était bien trop rigide pour cela, avec des principes qui ne remuaient pas d’un iota.

Pour autant, elle accepta d’enrouler autour d’elle le peignoir qu’il déposa sur ses épaules. Ainsi, il aurait l’esprit plus allégé. Il ne s’en cacha pas d’ailleurs. Il faut dire qu’un soldat mène souvent une vie éloignée de la civilisation et des femmes. Tout n’est qu’action et enchainement de missions. Hex avait été un parfait exemple d’ailleurs… Sous bien des aspect, son ancien fiancé avait été chamboulé par la gente féminine et bien souvent il avait eut des difficultés à comprendre la jeune femme. A ce souvenir, le sourire de l’ingénieur se fâna.


« Comment vous sentez-vous ? »
« Pardon, j’étais dans mes pensées. »

Devant le regard appuyé du jeune homme, elle émit un soupire. Oui, il lui faisait vraiment penser à son amour perdu. Un soldat déconnecté des réalités mais avec des principes et une gentillesse qui transpire par tout les pores de sa peau. Et quelque chose d’assez agaçant.

« Vous êtes horripilant. » Lâcha-t-elle dans un soupire désabusé mais elle se reprit avant qu’il ne s’offusque. « C’est un compliment. Enfin, si on veut. Vous me faites penser à quelqu’un. »

Elle baissa son regard glacé vers son plat et après avoir découpé un morceau de viande bien saignant, elle le mit en bouche. L’ingénieure n’était pas quelqu’un de très locace dans le sens où elle s’exprimait avec un tact inexistant envers les autres, bien que totalement honnête, elle n’était pas très à l’aise avec le fait de se confier aux autres. Lorsqu’il ne s’agissait que d’informations nécessaires à la survie ou qui n’avaient pas de réel impacte sur sa vie, elle pouvait se montrer plus sociable mais le soldat espérait réellement savoir si la scène qu’ils avaient vécu l’avait perturbée. Mais puisqu’il avait eu la gentillesse de l’inviter à sa chambre d’hotel, elle lui devait bien de faire un effort. Allys n’était pas une ingrate.

« Je n’ai pas vraiment répondu à votre question. Rassurez-vous je vais bien. Je n’irai pas jusqu’à dire que je suis une femme équilibrée mentalement, mais la violence à laquelle j’ai été confrontée tout à l’heure n’est pas une première fois. Non pas que cela me soit égale, mais je n’en suis pas affectée comme vous le pensez. »

Sur ces paroles, elle focalisa à nouveau son attention sur la nourriture qui leur avait été servie. A vrai dire, elle avait du retard sur son voisin qui devait déjà avoir terminé son dessert alors qu’elle l’entamait à peine. Allys n’était pas une gourmande de nature. Elle se contentait d’apprécier ce qu’on lui servait et n’avait pas de préférences en règle générale. Même un bout de pain rassit et de l’eau pourrait lui suffire si elle n’avait pas le choix. Mais elle appréciait le fait de manger des mets de qualité, bien sûr. Seulement, elle avait toujours prit l’habitude de prendre son temps afin de gérer au mieux son appétit.

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Une soirée qui commençait bien EmptyMer 13 Nov - 16:17
La jeune femme répond de façon curieuse à ma question, en m’indiquant que je suis horripilant. Je ne le prends pas mal, car on me l’a souvent dit, surtout les femmes d’ailleurs, sans que je sache spécialement pourquoi. Elle me surprend ensuite en m’indiquant qu’elle n’est pas affectée de la manière dont je le pense et même que ce n’est pas la première fois qu’elle assiste à un combat. Je suis vraiment intrigué par son histoire et je lui demande donc :

Est-ce que vous êtes une ancienne soldat ? Je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer la plaque militaire que vous avez autour du cou, est-ce la votre ou une personne qui était proche ?

C’est en effet quand le mage My’tran a voulu la toucher que mon interlocutrice c’est transformé en combattante et à sortit son bouclier. En pensant à ce dernier, je l'ai trouvé vraiment exceptionnel et j’ai envi d’en savoir plus sur lui :

Je suis un fan de la technologie et j’aimerais bien savoir comment fonctionne votre fameuse protection au bras. Je l’ai vu se déployer et devenir aussi grand qu’un plastron et c’était assez impressionnant, vous l’avez fait vous-même ?


On frappe alors à la porte et je vais ouvrir, il s’agit du même employé de l’hôtel, mais là, à la place de son chariot, il a une bouteille à la main. Il me sourit et me dis :

La directrice, pour vous remercier de ce que vous avez fait pour elle, vous offre ce présent.

Je jette alors un coup d’œil sur ce qu’il a amené et je peux voir du John Daniel. Plus précisément leur version vieillis dans des futs de chêne, probablement un des whiskys les plus parfais du monde, c’est un vrai délice et ma boisson préféré ! Je vois que quelqu’un s’est renseigné sur mes gouts et je réponds :

Vous remercierez votre directrice, c’est une charmante attention.

L’homme me salut en inclinant le buste et retourne vers l’ascenseur. Pour ma part je referme et tout content, ouvre avec beaucoup de précaution la bouteille, avant deux prendre deux verres propres et de les remplir généreusement. J’en tends un à mon invité avant de lui dire :

Vous avez entre les mains, l’un des plus grands nectars d’Irydaë.

Je bois à petites gorgées, et je sens tout l’arôme du whisky descendre le long de ma gorge, réveillant chacune de mes papilles, puis une fois mon verre terminé, je demande à la personne qui est en face de moi :

Alors qu’en pensez-vous ?

Je m’attends bien sûr a de vibrants louange, cette boisson possède un coffre et un goût en bouche parmi les plus puissants et délicats du monde, personne ne peut me contredire.

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