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 [Terminé]L'apparence est déterminante pour une première approche vers la sociabilisation parait-il

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[Terminé]L'apparence est déterminante pour une première approche vers la sociabilisation parait-il  EmptyLun 28 Aoû - 19:39
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"L'un des traits de l'existence humaine,
c'est la dissociation entre les apparences de ce qui se laisse voir,
se laisse entendre, et puis les réalités."
~ Jean-Pierre Vernant ~

Cela fait maintenant huit jours qu’Aurore a quitté l’atmosphère réconfortante de Suhury. Abandonnant derrière elle, une mère pleine d’incompréhension, des collègues perplexes vis-à-vis de ce changement de vie si soudain. Comment celle qui avait grandi dans cette ville sans jamais montrer une once d’intérêt pour les autres pouvait soudainement partir comme ça du jour au lendemain. Aure n’avait évidemment pas expliqué son attitude, se contentant de son mutisme habituel, ne le rompant que pour formuler cette simple phrase « je m’en vais ». Elle n’avait répondu à aucune autre question, n’avait rien rajouté de plus comme information. Comment aurait pu-t-elle s’avancer sur des éléments qu’elle ne connaissait même pas. Une seule et unique chose l’animait, la poussait à s’écouter pour la première fois de sa vie. Cet homme et son écrit, dont elle n’avait absolument plus aucun souvenir. C’était ce qu’il aurait visiblement souhaité pour la fille qu’elle était, ne pouvait-elle lui rendre hommage autrement que de cette manière. Du moins, Aurore semblait en être convaincue. Le départ n’avait pas été difficile. Étrangement la suite l’avait été davantage et c’est après moult aventures et la découverte de la ville de Losos, qu’elle était enfin parvenue à la ville portuaire d’Aseoru, non pas sans une légère pause proche du fleuve Ünench afin de faire un brin de toilette. Aure n’aurait jamais cru qu’il était aussi difficile d’abandonner son confort, ses habitudes, pour autant elle ne le regrettait pas.

Aseoru, port, ville idéale pour trouver un moyen de transport ou lieu de stockage par excellence. Difficile d’être complètement à son aise devant autant de sécurité, mais aussi d’individu tous différents les uns des autres. Lentement, Aurore avait senti cette petite boule d’angoisse se former dans son bas ventre, signe de la violence qu’elle devait se faire à elle-même pour ne pas rebrousser chemin. Difficile pour l’ancienne enfant du petit village de Suhury de supporter autant de présence d’un coup, surtout en ayant l’impression de ne pas avoir véritablement sa place dans ce large mouvement de foule. Une nouvelle fois, au milieu des  gestes des autres individus présents autour d’elle, des  brusqueries qu’un lieu aussi rempli implique, Aure eut cette envie de faire marche arrière. De retourner dans la nature et d’oublier cette idée saugrenue que celle de prendre un bateau pour la première fois de sa vie. S’écartant rapidement de l’attroupement qui parcourait le chemin qui menait visiblement au port et donc aux bateaux. Aurore s’autorisa un petit soufflement, signe de son agacement léger. Ne pouvait-elle pas être comme tout le monde et progresser dans un endroit bondé sans éprouver le moindre sentiment désagréable vis-à-vis de tout ça ? Visiblement pas. Jugeant son le premier chemin, finalement trop animé pour elle et ne se sentant pas le désir de réitérer l’expérience, Aurore préféra emprunter une ruelle, un petit chemin plus étroit certes, mais menant visiblement à la même destination que l’autre. Parfait.

Cette fois-ci et pour le plus grand plaisir de la jeune femme, le parcourt fut plus simple, moins étouffant.  Personne autour d’elle pour venir polluer sa vue, ni même perturber son odorat par les odeurs de transpirations. Pas de mouvement de foule, pas de coup involontaire, la rousse pouvait, semble-t-il enfin se détendre un peu. Une fois proche de l’eau et donc des passerelles formées de bois du port, qu’elle parcourut sans presque la moindre hésitation, elle s’arrêta net. Son regard fut attiré par quelques passants formant un regroupement un peu plus loin devant elle. De nature curieuse, Aurore avait fini par s’approcher, intriguée de découvrir ledit établissement ressemblent à ne pas en douter à un magnifique manoir… sur l’eau. La jeune femme avait naturellement haussé un sourcil devant cette découverte tout en restant immobile à quelque pas de l’entrée. Impossible pour elle de trouver la force d’y entrer sans prendre d’abord le temps d’observer.

La rousse c’était donc écartée un peu, sans pour autant s’éloigner du petit groupe discutant. Difficile de savoir s’il parlait au cours de leur conversation du même établissement. L’un parlait d’une responsable très agréable à l’œil, brune à la poitrine généreuse, l’autre évoquait un dirigeant au charme redoutable… Tous avaient cependant ce même signe distinctif, ce petit bracelet orné de quelques fragments de magilithe. Après réflexion, l’évidence la frappa enfin, le ou la responsable devait sans aucun doute, être un adepte de  Khugatsaa. Cette fois-ci, c’est pleine d’un engouement non fin qu’elle entra sur le bateau, ou le manoir, cherchant du regard, celui qui n’était de son point de vue, pas si éloigné d’elle.


- «  Excusez-moi… » chuchota Aure à l’intention d’une charmante bonne femme « Seriez-vous où je pourrai trouver le ou la dirigeante de cet établissement ? »
- « C’est une femme » répondit un homme alors qu’au même ce qui semblait être sa compagne rétorquait « Mais non, un homme. »
- « Peu importe » acheva immédiatement Aurore qui sentait déjà la tension pointer le bout de son nez « Où puis-je trouver cette personne ? »
- « Vers là-bas » rétorqua le couple plus froidement

Aurore n’avait pas pris la peine de les remercier, plus lassée par les couples appréciant visiblement les prises de bec. Peut-être était-ce dû à l’attrait de la réconciliation, peut-être pas. Elle avait simplement haussé les épaules, poursuivant son débat intérieur avec elle-même, toujours à la recherche de cet inconnu, qu’elle nomma X. Difficile de savoir si la jeune femme se sentait bien ici, difficile pour elle d’être à l’aise dans un lieu où plus de deux personnes étaient présentes. Elle avait dû souffler une nouvelle fois, avant de s’encourager intérieurement pour réinterpeller une personne, derrière un semblant de comptoir.

- « Excusez-moi, je cherche X. » débuta la jeune femme avant de se ressaisir « Enfin, non, je cherche le ou la responsable de cet établissement… Vous savez où je peux le trouver ? »


Dernière édition par Aurore Seraphon le Mer 21 Mar - 9:42, édité 2 fois

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[Terminé]L'apparence est déterminante pour une première approche vers la sociabilisation parait-il  EmptyLun 28 Aoû - 22:46
Cette journée qui signait la dernière au sein de ce port dans lequel il avait fait une halte pour se réapprovisionner lui sembla particulièrement longue. Elle avait été ponctuée par la querelle particulièrement enflammé d’un couple et un homme qui avait tenté de tuer l’un de ses tagtas. Pour le tavernier, ses illusions si impressionnantes pour ses clients n’étaient que des jeux d’enfant. Un claquement de doigts et le décor changeait selon les avis de ses clients. Faute d’avoir des employés, il devait changer son apparence pour satisfaire à toutes les attentes. La plupart de ses clients masculins manquaient clairement d’originalité quant à leurs désirs.

Puisque tous ses clients étaient servis en bonne et due forme, il pouvait se permettre de nettoyer la tache faite par sa fille qui le dérangeait particulièrement. Bien qu’il fût le seul à pouvoir la voir, elle l’irritait depuis le matin. Ce n’était pas qu’Adalwen était un maniaque de ménage, mais bien parce que ce gribouillis de sa fille représentait sa véritable apparence. Celle d’un aventurier retraité au corps marqué par les combats, celle de cet homme qu’il fuyait tant. Par des jours comme celui-ci, il venait à se dire qu’il aurait dû mourir et non son frère oublié de tous. C’était Aden le prodige dans leur duo, celui qui impressionnais avec sa magie. Comment pouvait-il prétendre l’égaler avec ses tours de passe-passe?

Lorsqu’il releva la tête, son regard fut attiré par cette nouvelle cliente qui venait d’entrer. Ce n’était pas ses traits ou sa chevelure flamboyante qui lui fit remarquer cette étrangère, mais bien ses agissements. Il était rare de voir des clients sans bracelets de magilithe, pourtant bien placés dans une boite à l’entrée. Celle-ci semblait chercher quelque chose de bien spécifique, et elle interrogea le fameux couple. Entre leurs prises de becs, ils pointèrent la direction de son escalier interdit aux clients. Elle ne les remercia pas tandis qu’elle se rapprocha de sa position avec un visage tout aussi indéchiffrable que celui projeté par son illusion de base.

Ses deux enfants dormaient au sous-sol, supervisés par ses deux tagtas, alors il n’avait pas à les surveiller. Cela lui faisait un inconvénient de moins à gérer seul. Lorsqu’ils erraient parmi les clients, il avait peur pour leur sécurité en permanence. Mais puisqu’il n’avait pas à les protéger, il se sentait déjà plus détendu. Quoique ennuyé par les disputes qui lui donnaient une migraine. Cette rouquine dans la vingtaine semblait ne pas savoir comment réagir à la situation. Était-elle égarée? Elle s’arrêta devant son comptoir et s’adressa à lui d’une voix légèrement mal à l’aise.

« Excusez-moi, je cherche X. »

Il n’était pas habitué à de telles demandes et arborait un air confus sous son impassible façade. Il ne connaissait personne portant ce nom et ne voulait pas du tout être mêlé à des histoires de magouilles. Il réfléchissait à une manière polie de lui dire qu’il ne connaissait pas un tel individu. Bien rapidement, elle changea le ton de la voix, ayant apparemment fait un lapsus.

« Enfin, non, je cherche le ou la responsable de cet établissement… Vous savez où je peux le trouver ? »

Elle le cherchait donc. Qu’est-ce qu’un client pouvait lui vouloir? Allait-elle lui dire qu’il avait d’autres enfants ou qu’elle lui était fiancée? Il ne voulait pas faire mauvaise impression, mais se faire demander le perturbait un peu. Pourvu que sa requête ne lui attire pas des problèmes.
Non, tu ne peux pas te permettre de te faire tuer. Tes enfants n’ont que toi et tu ne veux pas les abandonner. Tu dois te ressaisir, Adalwen. Conserve ta façade et considère cela comme une nouvelle aventure. Tu peux vaincre ce dragon si tu restes déterminé. Il ne te mangera si tu joues son jeu. Le tavernier que tu es devenu ne peux pas se battre sous peine de détruire cette façade que tu t’es construit.

Cet homme regarde la demoiselle, droit dans les yeux avant de répondre à sa question d’un ton serein et empreint de politesse.

- Il est juste sous vos yeux, mademoiselle. Pourquoi vouliez-vous me voir? Est-ce pour me signaler que je ne vous ai pas encore servi votre commande? Si c’est le cas, il faudra blâmer le fait que vous n’avez pas mis l’un des bracelets situés juste à coté de la porte. Je peux toujours prendre votre commande de la manière traditionnelle, je suppose.

Il redevient le tavernier et sort un calepin et ne plume, prêt à noter la commande de cette cliente…

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[Terminé]L'apparence est déterminante pour une première approche vers la sociabilisation parait-il  EmptyMar 29 Aoû - 0:16
Aurore était là, juste devant celui qu’elle cherchait sans pleinement en prendre conscience, elle ne se tenait pas vraiment droite, signe qu’elle n’était pas forcement à l’aise dans ce genre de situation. Communiquer était un bien grand mot pour une femme comme elle, d’autant plus depuis qu’elle avait tout quitté sur la simple sensation que c’était ce qui devait être fait à ce moment-là. Son regard émeraude scrutait son interlocuteur sans donner l’impression qu’elle lui portait un intérêt quelconque, la rouquine semblait même un peu surprise que ce soit cette personne, le fameux X qu’elle avait eu le temps de s’imaginer pleinement durant sa courte recherche. Pouvait-il réellement être le gérant, celui qui semblait maîtriser l’art de l’illusion au point de lui permettre la modification d’un environnement. Au fond, Aurore trépignait intérieurement de connaître la méthode utilisait, même si extérieurement elle ne montrait rien de tel. Son interlocuteur avait plongé un instant son regard dans le sien et comme par réflexe, par instinct de survie, Aure avait immédiatement joué d’une illusion d’elle-même pour conserver cet air impassible, inébranlable. Inutile à ses yeux de montrer qu’un simple regard se croisant était à même de la déstabiliser. La jeune femme sentie bien à sa façon d’agir que tout comme elle, il n’avait nullement l’intention de se dévoiler, devait-elle donc s’armer de sa plus grande qualité, la patience.

- « Un bracelet ? » répéta-t-elle simplement sans faire monter la tonalité de sa voix. « Je n’ai pas fait attention » admit-elle. « Me permettez-vous de m’en passer pour l’heure ?»

Instinctivement néanmoins, Aurore abandonna son interlocuteur des yeux pour pivoter légèrement, afin de vérifier si la présence des dits bracelets se trouvait bien aux abords de la porte d’entrée. Difficile pour elle de confirmer mentalement avec certitude qu’il s’agissait bien des mêmes bijoux qu’elle avait pu observer au poignet des clients se trouvant à l’extérieur, cependant il y avait bien des petits réceptacles à l’entrée. Premier point à mémoriser. Elle avait par la suite, repris sa position initiale face à son interlocuteur. Afin de ne pas paraître désagréable et surtout par habitude, elle n’osa pas dans l’immédiat poser la question qui lui brûlait les lèvres, préférant prendre le rôle de ce qu’il attendait certainement, une cliente.

- « Ma commande donc, oui… » difficile de formuler une demande quand on n’avait pas jeté un seul petit œil à la carte « Eh bien, faites-moi rêver, surprenez-moi avec une boisson de votre choix. »

Elle insista un peu sur le ‘surprenez-moi’, une façon de le provoquer, mais aussi de sonder sa manière de faire. Aurore délaissa ensuite son interlocuteur du regard, laissant ses deux prunelles se balader sur l’immense lieu qu’il avait. Cependant, si ses soupçons se confirmaient –bien qu’à ses yeux, l’unique raison valable d’un tel lieu ne pouvait être l’illusion-, elle serait curieuse de connaître la véritable décoration de ce bateau. Une fois son inspection –très succincte cela dit-, la rousse délaissa sa contemplation presque trop parfaite de la salle pour revenir se concentrer sur celui qui avait dû légèrement se déplacer pour réaliser la commande.

- « C'est un très bel établissement que vous avez là...Est-ce que vous prenez des passagers durant vos changements de lieu d’installation ? » un léger silence, sans pour autant qu’il soit lourd s’installa, silence qu’Aurora brisa un peu trop rapidement à son goût « Avez-vous déjà une future destination après celle-ci ? »

La désormais voyageuse, devait se faire violence pour ainsi faire la conversation. Ce n’était définitivement pas dans ses habitudes et cela ne le serait sans aucun doute jamais parti. La rousse tira un tabouret haut pas trop loin d’elle, afin de s’y installer, permettant à celui pour qui elle s’appliquait de faire la conversation, de comprendre l’idée qu’elle avait bien l’intention de discuter un peu. Sans pour autant dévoiler dans l’immédiat là où elle voulait en venir. Inutile de l’agresser avec une montagne de questions sur sa maîtrise de l’illusion, ni même sur le fait qu’elle avait besoin d’un moyen de transport sans avoir forcement de destination précise en tête. Aurore n’avait nullement envie de répondre aux questions générales que tout individu normal poserait, comme l’identité, qui elle était, qu’est-ce qu’elle voulait… La jeune femme étant généralement dans l’incapacité de répondre elle-même à ses propres questions, elle avait l’espoir qu’on ne le lui en pose aucunes.

Rae Nelissen
Rae Nelissen
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[Terminé]L'apparence est déterminante pour une première approche vers la sociabilisation parait-il  EmptyDim 10 Sep - 6:35
Irys : 120132
Profession : Forgeron
My'trän +2 ~ Zolios
Mon voyage à Aserou est un peu plus long que j’avais prévu. En fait, nous étions censées repartir pour Esarim aujourd’hui, mais le destin en a décidé autrement. Nous sommes en train de nous balader en ville en cette magnifique journée. Le soleil plongeait la ville dans un bain de lumière et la température était juste parfaite pour la saison. Saranai et Satouros joueraient ensemble en même temps de marcher : Saranai volait et Satouros essaye de l’attraper. Les voir jouer me fait toujours chaud au cœur. Il arrive souvent qu’ils ne s’entendent pas, mais ils sont beaux à voir quand ils sont en plein jeu.

J’ai fait une rencontre exceptionnelle pendant mon voyage : j’ai revu Adalwen, cet aventurier qui s’était fait blesser et que je suis resté à son chevet le temps qu’il se rétablisse. Il m’a donné le gout de devenir un aventurier, mais je suis forgeron… au moins je voyage beaucoup pour trouver des matériaux! Durent ces jours-là il était très mal en point et semblais heureux de me voir arriver tous les jours… ah le bon vieux temps… je devais avoir quoi… treize ans dans ce temps?

J’ai retrouvé Adal il y a trois jours et je passe a sa taverne le voir pour savoir si tout va bien ou s’il a besoin d’aide, ou bien juste pour prendre un verre et parler avec lui de tout et de rien.

Je me dirige vers sa taverne en faisant un détour dans la ville. La ville est vivante et prendre le temps de marcher me fait prendre un peu d’air. Je suis presque toujours enfermé dans ma forge à travailler…

Je ne pensais jamais retrouver Adal un jour. C’est plutôt troublant qu’il n’ait pas vieilli depuis notre rencontre, surtout que celle-ci remonte a il y a dix ans. Dix ans… une période si longe quand tu y penses, mais si courte quand tu la vit… j’arrive enfin près du bateau servant de taverne accompagné de mes familiers, évidement. Nous entrons dans la taverne et Saranai prend son envol pour aller se poser sur la tête de Adalwen.

- Salut Adal! Visiblement Saranai t’aime bien, dis-je en riant un peu.

Je remarque qu’il y a une cliente dans la salle et je vais m’assoir à une table pas trop loin de celle-ci. Je préférais ne pas m’imposer.

Je dois avouer que l’ambiance de cette taverne est géniale. Même si je sais que presque tout n’est qu’illusion, je l’adore! j’avoue que vu qui est le tavernier, c’est génial. Une chance que Satouros a vu le sac de jute quelques jours plus tôt… La vie nous réserve de drôle de surprise!

- Je vais te prendre la même chose que l’autre jour, sauf si tu as quelque chose d’autre a me proposer!

Ingrid & Sigurd
Ingrid & Sigurd
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[Terminé]L'apparence est déterminante pour une première approche vers la sociabilisation parait-il  EmptyMer 21 Mar - 8:39
Irys : 754856
Le navire était bien assez grand pour accueillir deux personnes de plus, même s’il n’avait pas vocation de faire taxi ou livreur. Il ne fallait pas grand-chose pour changer l’ambiance d’un tel lieu. Vraiment la modifier, sans magie. Une fois seuls, partie du port d’Eoril, les bracelets ne furent pas sortie du bac de l’entrée. Le propriétaire en avait nul besoin, pas plus que ses enfants ou ses invités, qui n’en avaient de doute façon pas l’utilité même à quai. Les petits comme les tagtas étaient on ne peut plus ravi d’obtenir de nouveaux compagnons de jeux, pour ne rien gâcher le forgeron ne venait pas seul. Que ce soit pour deux jours n’y changeait rien.

Rien de plus extraordinaire que la rencontre de divers mondes intérieurs ne se produisit durant ce trajet. Pas de tempêtes, pas de rencontre importune avec une créature marine ou des pirates. Rien de tout ça. Juste le soleil comme compagnon tout le long du trajet et du vent intermittent, bienvenue pour faire avancer plus vite le navire.

Inutile de rapporter ici tous les mots que s’échangèrent les passagers ou leurs pensées. Ces détails appartiennent au passé et à leurs souvenirs respectifs. Il suffit de savoir que le tenancier a accepté la rousse en son bord et que le forgeron a su saisir une opportunité pour un court voyage dans une taverne ambulante.

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