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 Le début d'un long voyage

Invité
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Le début d'un long voyage  EmptyMer 13 Sep - 23:33
Spikeroog


Loin des rassurants murs, loin de ta douce lumière…
Les bagages sont faites et la charrette pleine de cette denrée qui n’est pas si rare à Tarluru mais qui pourtant s’avère indispensable dans le Khurmag si l’on veut éviter que les rues soient couvertes de verglas.
Je suis sûr que j’arriverais à vendre cette cargaison de sucre sans peine et à un très bon prix, bien que le Khoral ne se soit pas encore installé, les Khurmis savent être prévoyant, puis s’il y a des sacs invendus ces derniers sauront ravir soit les boulangers de Darga, soit j’en profiterai pour m’adonner à la confections de quelques friandises qui pour sûr vont surprendre et se faire désirer des enfants de la capitale.
Je prendrais bien avec moi une seconde charrette remplie de sucre, non, restons réaliste, c’est mon tout premier voyage. Courageux mais pas téméraire, je me dois de rester raisonnable et de ne pas être absorbé par l’appât du gain.  Après tout il vaut mieux que j’arrive à bon port avec mon objectif réussi que finalement détroussé par ma cupidité.


Bien que perdu dans ses pensées, Draagna, le visage mélancolique porta encore une fois son regard en direction du joyau de Tarluru, le phare rayonnant au cœur d’un froid blanc qui ne saurait tarder.
Il avait grandi avec, tous les jours il l’avait vu étinceler et demain il ne savait s’il le verrait encore au loin.
Draagna laissa s’échapper un vague soupir, cela faisait plusieurs jours que la cargaison était prête. Il attendait une caravane marchande. Loin d’être fou le jeune Adalius savait qu’il était préférable de voyager à plusieurs quand il est question de transporter des marchandises surtout quand on est un Khurmis et qu’on est loin d’être un grand guerrier.
Si la contrée de Khurmag est assez paisible on n’est jamais à l’abri d’une attaque de bandits ou d’un Khyanalt défendant son territoire.
De plus ces caravanes sont très pratiques pour qui n’aime pas voyager seul, elles sont souvent, en plus des marchands itinérants, escortées de solides mages ou ménestrels en tout genre. De quoi assurer la protection et le divertissement. Également les autres marchands plus expérimentés pourront donner des conseils et renseigner tout débutant dans cette fraternité idyllique qui lie les Khurmis entre eux.



Quel vacarme, et pourtant reconnaissable parmi mille, celui d’un jour de marché, celui d’un jour ou la caravane en provenance de Reoni vient d’arriver. Les cliquetis lourds des fers à cheval résonnant sur les pavés de la cité, suivit de celui des roues des carrioles, je ne peux pas me tromper. Vite, il faut que j’y aille.
J’ai encore le temps, la caravane ne partira pas avant le milieu de l’après-midi, mais autant être en avance qu’oublié. Tant d'efforts et d'organisation pour être finalement laissé sur le banc et devenir la honte de la famille... "Le jeune Draagna, le plus grands des marchands itinérants ! Quand il arrive à quitter la ville." Je préfères ne pas y penser. Allons !


Il attendit plusieurs heures, voyant au fur et à mesure les marchands arrivés et reconstituer la caravane qui allait partir pour Darga. Comme prévu cette dernière était composée de tout type de voyageur, au moins savait-il qu’il ne ferait pas tâche au milieu de tous ces courageux osant sortir des solides et protecteurs murs Khurmis. Cependant, Draagna ne s’attendait pas à ce qu’il y ait autant de monde pour ce voyage, il avait toujours cru que les caravanes n’allaient pas au-delà d’une dizaine de personnes ici elles atteignaient plutôt une quarantaine.
Doucement le soleil se couchait petit à petit laissant parcourir les rues s’imbiber de la fraîcheur du crépuscule rappelant à ses habitants que le Khoral n’est jamais très loin et qu’il se rapproche de plus en plus.



La caravane allait bientôt partir, elle coucherait à quelques kilomètres de Tarluru après plusieurs heures de marches. Draagna se rapprocha de ce qui semblait être le Garde de la caravane, un homme d’un certain âge bien en chair arborant de belles fourrures en guise d’habits. Cela n’était pas son tout premier voyage et ça se voyait, ça se sentait même. Tellement que l’ainé Adalius eut un balbutiement d’hésitation avant de finalement se lancer


Draagna Adalius
Bonjour, je m’appelle Draagna, j’aimerai rejoindre votre caravane. Vous allez bien vers Darga ?

Et d’un ton joviale la carrure bestiale acquiesça de la tête avant de rajouter d’une voix certes roque mais amicale

Alkhtar Algramus
Alkhtar Algramus pour ma part gamin ! Alors on veut se lancer dans l’aventure ? Ah ah ! Nous allons d’abord passer par Variel histoire de se rapprovisionner en eau et nourritures, mais aussi pour y vendre quelques marchandises ou en acheter qui sait ce que le dôme fleurit peut offrir d’autre.
Le voyage jusqu’à Darga va environ durer dix jours, tout dépend des pépins que nous aurons en chemin, mais que Khugatsaa nous garde.
Concernant le payement pour l’escorte… Oh ! Nous verrons ça plus tard, après tout je ne t’ai jamais vu ça doit être ton premier voyage, laissons-nous le temps que tu te fasses un peu de bénéfice !  

En effet Variel a toujours été un support non négligeable concernant les apports en nourriture durant le Khoral, cette ville échappant au grand froid est d’une force remarquable en ce qui concerne l’agriculture. Draagna n’avait entendu de cette ville que ce que les marchands en racontaient, il avait notamment entendu parlé de ce grand dôme végétal recouvrant la ville.
En quelque sorte il était rassuré. Rassuré de savoir qu’il n’allait pas directement en région inconnue et qu’il y aurait une étape ou il pourrait y voir d’autres Khurmis avant de s’attaquer à la capitale.  
De plus ce marchand semblait fort sympathique, pour sur un Homme du froid comme Draagna, ils ne pouvaient que s’entendre.

L’homme après s’être occupé d’autres voyageurs retourna vers Draagna et s’exclama :


« Alors mon grand, qu’est-ce que tu comptes vendre en ces contrées lointaines ? tandis qu’il scrutait les marchandises entassées dans la charrette.
- Du sucre ! Comme mon père ! Je pense le vendre sous forme brut à Variel et en profiter pour m’acheter d’autres marchandises comme des bijoux Khurmis ou autre.
L’homme ria à cœur ouvert avant de répondre
– Ah ah ah mon garçon, tu ne sais donc pas que Variel n’endure pas le Khoral ? Leurs besoins en sucre sont donc bien moindres que ceux qu’ont les autres cités du Khurmag. Dommage pour toi que nous n’allions pas à Forëal, tu aurais fait un malheur dans les échoppes, tout le monde se serait rué sur ton étale ! Ah ah ! Tu es sûr de toujours vouloir venir ? Une autre caravane passe dans quelques mois avant l’arrivée du Khoral pour justement ravitailler tout le Khurmag avant que tout soit difficilement accessible.
Un peu déçu et vexé par ces révélations, Draagna amusé rétorqua toutefois :
– Ne vous en faites pas pour moi, j’ai de la ressource ! Je ne fais pas que vendre du sucre brut, je sais aussi le transformer en confiserie et le travailler avec assiduité. Je pense qu’il y a …
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que le marchand lui tapa l’épaule et lui coupa la parole
Mais il fallait le dire tout de suite que tu es le fils Adalius ! Dans ce cas je n’ai aucun doute sur le fait que tu feras de belles ventes. Ton père m’a déjà fourni des confiseries à vendre dans le My’Trä et je t’avoue que je les aient vendues sans mal. Moi-même j’avoue avoir un pêché mignon pour ces cachoteries depuis que mon fils m’en a offert ! »

Draagna fut quelque peu surpris, il ne pensait pas que son "talent" serait connu au-delà des quartiers alentour à son foyer. Mais tant mieux, au moins il avait la garantie qu’il ne partirait pas pour rien et mieux encore, qu’il ne rentrerait pas bredouille.
Les préparatifs étaient finis, la caravane pouvait enfin avancer. Elle fit ainsi pendant quelques heures jusqu’à s’arrêter et établir campement en haut d’une colline laissant apparaître le paysage au loin.
C’était la première fois pour Draagna, il n’était jamais allé aussi loin. Il se retourna un peu nostalgique et vit qu’il était loin des rassurants murs, mais encore proche de sa douce lumière, le phare de Tarluru était encore visible de là où ils étaient.
Il resta là, assit sur le rebord de sa charrette grignotant son soupé et admirant la scintillante lumière de la ville qu’il venait de quitter mais qu’il savait être à jamais son véritable foyer

Invité
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Le début d'un long voyage  EmptyDim 17 Sep - 18:17
   Il y a de ces endroits au monde qu’on ne souhaiterait jamais quitter, puis il y a les autres. Khurmag n’était pas une sinécure, et pour un barde avide d’aventures et d’exercer son talent rester cloîtré six mois sous un mètre de neige n’était pas réellement un idéal de vie. Alors oui c’était la contrée de Khugatsaa et à cet égard elle conservait dans le coeur d’Odard une place particulière, mais pour qui savait voir derrière l’illusion qui entourait le pays la réalité était d’une froideur et d’une désolation désespérante. Et puis la foi d’un homme ne se limite pas à l’endroit où il pose son baluchon, cette fascination qu’il éprouvait pour son Architecte n’avait finalement pas de frontières et il pourrait la vivre partout, peut-être pourrait-il la propager au passage et ainsi gagner les précieuses faveurs de Khugatsaa.

    Une caravane c’est toujours l’occasion de rencontrer du monde, de voyager de manière plus sûre et conviviale. Tant de légendes s’étaient construites sur des convois parcourant le monde en long et en large, tant de drames s’étaient joués également. Mais les routes n’étaient pas particulièrement dangereuses hormis la faune parfois curieuse et intrépide, mais jamais assez brave pour tenter quoi que ce soit. On les voyait rôder au loin, et la nuit la lueur des flammes éclairait leurs yeux comme des lanternes. Mais en dehors de cela on n’avait pas rapporté d’attaque de bandits depuis un certain temps, alors les esprits étaient détendus, les conversations allaient bon train et tout le monde était impatient de quitter Khurmag avant l’arrivée de l’hiver.

    Odard était allé présenter ses respect au maître de la caravane, autant par coutume que par correction, un ménestrel un vrai ne badine pas avec les manières et si la chose pouvait en amuser certains lui la prenait très au sérieux. Alkhtar avait une carrure et des mains d’ours, une grosse voix caverneuse mais n’avait en dehors de cela rien d’une brute, il était bien au contraire bonhomme et jovial, apte à mener son convoi d’une main ferme et paternelle sans toutefois que personne n’ait ne serait-ce que le début de l’idée de tenter de lui marcher sur les pieds. Le barde s’était incliné théâtralement en tirant son chapeau comme il le faisait si souvent, sans se départir de son sourire espiègle et enfantin.

    Ah mais bien le bonjour messire! Je viens vous présenter mes respects ô grand maître, vous qui serez notre phare dans la nuit et le seul être capable de nous empêcher de congeler sur place si d’aventure nous venions à nous éterniser en ce bon vieux Khurmag! Je suis Odard Coursang messire, soyez assuré de ma gratitude ainsi que de ma considération, j’officierai tous les soirs au bivouac afin d’égayer un peu les sombres nuits des plaines, et n’allez pas croire messire que je vous réclamerai le moindre paiement à ce sujet, ça non, que nenni! Il ne sera pas dit noble seigneur que j’abuserai des largesses des mes bienfaiteurs, je serai votre obligé et je m’amuserai tout en divertissant ces nobles voyageurs qui nous accompagnent!”

    Il porta la main à sa bourse et en retira le prix demandé pour la course, si la traversée était sûre il fallait néanmoins prévoir de quoi nourrir les voyageurs ainsi que les chevaux, ainsi qu’une assurance au cas où les choses dégénéraireraient et bien entendu une petite prime pour le maître qui se donnait bien du mal. Rien d’excessif en soi, simplement le juste prix des choses.

    Voici également mon paiement à l’avance messire, si d’aventure malheur devait m’arriver vous ne vous en retrouveriez pas lésé monseigneur, quant à moi eh bien personne ne s’en souviendra n’est-ce pas? Alors à quoi bon tergiverser? Mes respects messire!”

    S’inclinant de nouveau il avait manqué de peu la réaction d’effarement d’Alkhtar, suivie d’un rire tonitruant, si le barde avait presque manqué de lui donner une vilaine migraine il ne l’avait pas moins amusé pour autant et estimant que ce dernier avait parlé pour deux, voir trois, il se saisit du paiement de sa course et lui asséna une grande claque dans le dos avant de partir en riant grassement.

    Mes respects mon vieux, mes respects. On va pas s’ennuyer ce coup ci! Haha!”

    Le coup puissant lui avait coupé le souffle et s’il était satisfait d’avoir amusé son hôte il n’en resta pas moins là quelques minutes à cracher ses poumons. Une fois remis de ses émotions il prit place à bord de la caravane et se saisit de son Luth tandis que le convoi s’ébranlait. Sur un dernier coup d’oeil à Tarluru il entama un morceau de son cru, léger et vif, invitant au voyage et à la contemplation avant de grimacer devant la douleur qui pulsait encore dans son dos.

    Par les Saints rognons, quelle force!”

Hrp:

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