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 L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé]

Hugo Bittlesham
Hugo Bittlesham
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L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] EmptyLun 29 Jan - 16:38
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Le bruit ambiant, les cris, les rires. Voilà ce qui parviens aux oreilles de la Fouine. Il est posté sur le toit de sa maison favorite. Sa capuche est relevée sur sa tête alors qu'il est concentré sur l'horizon, observant longuement ce qui se trouve devant lui. Ses yeux se plissent tandis qu'un sourire en coin viens poindre sur ses lèvres. Il est accroupi, attendant visiblement un signal bien précis. Ils sont douze, postés à même distance d'un point bien précis qu'ils vont devoir rejoindre, le plus rapidement possible. Bien qu'il avait vraiment hâte que la course débute, il ne se sent pas véritablement stressé. Il connait son itinéraire, il l'a répété de nombreuses fois au grand damne de plusieurs passants, mais il a confiance en lui et puis, rien ne pourrait techniquement lui arriver, il a son porte bonheur avec lui.

 Le pendentif en forme de serpent est bien cachée à l'intérieur de sa tunique alors que pour une fois, il a pris soin de mettre sa veste légère, sans manche, laissant ses bras à découvert. Il inspire, longuement. Cela fait déjà trois minute qui se sont écoulées depuis qu'il a pris position et il lui reste encore deux minutes avant le début. Le jeune garçon s'étire, doucement, alors que ses muscles, déjà échauffés, se font solliciter une nouvelle fois, par sécurité.

<"Allez vous faire voir, c'te fois, c'est moi qui vais la gagner, c'te course.">
 Pense le jeune garçon alors que le temps s'écoule, doucement. Il n'a pas choisis le meilleur endroit pour démarrer, il faut dire. Mais bon, il compte bien tous les impressionner et il sait que quelqu'un l'attends, à l'arrivée, ce qui élargit encore un peu plus son sourire.

Un "BANG" retenti au loin alors qu'un trait de lumière se fait voir, filant verticalement dans les airs. Déjà ? Mais ils sont en avance en plus de ça, ce qui n'aide pas véritablement Hugo, pour le coup qui était encore en plein étirement. Il ne faut pas perdre plus de temps. Il s'élance.

"Va chier, t'es en avance troufion !"
S'écrit-il, en vain. L'organisateur est bien trop loin, de toute manière et à part les quelques passants qui le verront bondir en direction du toit en face, il fait en sorte d'assurer ses prises de manière à ne pas glisser. Mieux vaut éviter la foule un maximum pour le moment et techniquement, s'il s'y prends bien, il ne devrait avoir qu'un bout de chemin minime qui se fera dans les rues.

 Le garçon poursuit sa route, travaillant sa respiration comme il a appris à le faire ces deux dernières années. Il ne doit pas aller trop vite, au risque de s'épuiser, mais il a un retard à rattraper, même s'il n'est que de trois secondes.

"Mais merde put - ... Raaaaah !" Dit il, alors qu'un obstacle imprévu viens lui bloquer la route.
<"J'avais oublié qu'ils retapent  c'te connerie de vieille bâtisse ...">
 Se dit-il à lui même, dans sa tête. Il doit descendre dans les rues, pas le choix, au moins jusqu'à remonter a un autre endroit...S'il peut remonter. pour l'instant, il saute habilement, s'accrochant à quelques tuyaux de passage, sous les jurons de quelques habitants à qui il offre un sourire intense, montrant toute ses dents.

"Désolé ! La Fouine est en mouvement et Aildor à besoin de son héro pour la course !" Crie-t-il à un homme qui lève son poing gauche en l'air alors qu'il descend, sautant au sol ensuite et recommençant sa course, trop concentré pour entendre le soupire à la fois résigné mais amusé de ce dernier.


Dernière édition par Hugo Bittlesham le Jeu 24 Mai - 10:55, édité 1 fois

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L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] EmptyLun 29 Jan - 17:14
Depuis le mois de décembre je traînais avec quelques hommes à moi dans Aildor, j'aimais bien cette ville aller savoir pourquoi exactement mais depuis quelques mois j'avais enfin trouver une ville pour ma grandeur. Il s'avère qu'au fur et à mesure des semaines, j'avais entendu parler d'une course qui avait pour but de distingué les meilleurs coureurs de la ville. Intrigué, je me suis dit que c'était la parfaite façon d'engager une petite souris dans mon équipe.

Une petite souris, C'est une personne capable de glané des informations qui me serais capitale pour mon travail sans se faire attraper et qui aurait un bon voir excellent cardio. J'avoue préféré prendre quelqu'un de ma région, mais beaucoup de contact sur Aildor me firent des éloges de cette course. Je pris donc la décision de faire courir la rumeur d'un emploi à la clé de la victoire de cette course.

Pour m'assurer de mon futur employé, je pris en charge de mettre mes hommes tout au long de cette course. Il pourrait ainsi permettre à mon employé de remporter la victoire avec beaucoup de facilité. Le jour de la course, j'étais impatiente de voir les douzes candidat courir, voir si les histoires dont on me bassiner les oreilles depuis plusieurs semaines étaient avérés ou non. Je pris donc un peu d'empressement et ordonna avec un peu de violence le départ de la course immédiatement, ce qui évidemment n'était pas prévu au programme mais un pistolet sous la gorge était assez persuasif.

Il est vrai que mon impatiente avait du déstabiliser plus d'un participant, dont un que je ne pouvais que remarqué. Malgré, son retard évident il avait fait preuve d'ingéniosité et de talent. Le voilà mon chouchou, ma futur petite souris. Je fis signe à mes hommes de tirer sur les toits le voyant sautait dans les rues de Aildor. Les coups de feu retentir dans Aildor, pour la première fois depuis longtemps , la course était quelques peu changer j'avais eu l'honneur de connaître l'itinéraire de celle-ci et j'avais mis mon grain de sel dans celle-ci. Depuis maintenant bien longtemps je n'avais pas autant rie.

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L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] EmptyLun 29 Jan - 17:45

Elle compte les irys qui trônent dans sa paume en sachant déjà qu'elle ne sera pas satisfaite par le nombre final qu'ils atteindront. Survivre à Aildor devient de plus en plus difficile. Et l'argent qu'elle prélève sur les cadavres qu'elle laisse derrière elle suffisent à peine à lui offrir le gîte et le couvert. Devrait-elle changer de cible et s'en prendre aux personnes plus aisées? L'idée semble logique mais s'accompagne de divers inconvénients, certains étant par ailleurs majeurs. La richesse, dans cette cité, semble proportionnelle à la cruauté de ses possesseurs. Ou à leur influence sur la pègre locale. Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle? Devrait-elle simplement augmenter le nombre de ses victimes quotidiennes?

Elle décoche un regard irrité à l'homme qui gît contre le mur, face à elle. Il l'observe avec un mélange de haine et de douleur qu'elle ne connaît que trop bien à présent. Quant à son souffle, haletant, il témoigne d'une mort imminente tandis qu'il persiste à presser sa main contre la plaie qu'elle lui a infligée au coup. Si elle avait été plus adroite, elle n'aurait pas à endurer le jugement silencieux de cet impur.
"Il y a à peine de quoi s'offrir un repas décent..." lui reproche-t-elle. "Je m'attendais à mieux! Enfin..."
Elle lâche un soupire résigné et se redresse avant de décocher un dernier regard à celui qui voguera bientôt vers sa prochaine existence. Inutile d'attendre une quelconque forme de remerciements pour le présent qu'elle vient de le faire. Les gens qui insultent Möchlog ne semble pas capable d'apprécier la chance inhérente à une purification. Et cela fait maintenant de longues qu'elle ne prend plus la peine de leur expliquer ce qui relève pourtant de l'évidence. En revanche, elle s'étonne toujours de cette incapacité à apprécier les bienfaits de la mort....

Elle abandonne donc le mort en puissance et s'avance à présent dans les ruelles annexes à la rue centrale du quartier dans lequel elle se trouve. Elle est a présent empreinte d'une forme d'agitation nouvelle. Un jeune homme passe en courant devant elle et manque de peu de la percuter. Le second, lui, la percute de plein fouet lorsqu'elle poursuit sa course et surgit de l'angle formé par la rencontre de la voie qu'elle a empruntée et de celle de laquelle il est apparu.

Le choc la fait vaciller et lui coupe le souple tandis qu'elle laisse choir ses irys au sol. Les spectateurs proches, loin de s'assurer qu'ils se portent bien, se jettent alors sur ce maigre butin comme s'il était là pour contenter leur avidité. Zora abandonne bien vite l'idée de récupérer son argent. Notamment parce qu'elle ne souhaite pas véritablement s'attaquer à un groupe surexcité par l'appât, facile, du gain. Mais elle n'oublie pas pour autant qui est responsable de cette perte dommageable.
"Hey, toi!" le hèle-t-elle. "Si tes yeux ne te servent à rien je peux t'en soulager, tu sais?"
La rouquine se fiche pas mal de ce qui motive un tel empressement. Mais il est hors de question qu'elle le laisse poursuivre sa course sans obtenir des excuses et - mieux encore! - une compensation financière susceptible de retenir son bras. Une idée qui s'envole lorsqu'elle remarque alors la cicatrice que le jeune garçon porte sur la joue droite. Möchlog semble désirer la purification de cet impur. Soit, elle ne peut que contenter Sa volonté. Mais elle ne peut décemment pas le faire au milieu d'une foule bondée. Même si Aildor est une cité qui baigne dans le crime, certaines choses restent difficilement tolérable. Le meurtre d'un enfant à la vue de tous, par exemple.
"Je sens que nous allons bien nous entendre, toi et moi!"
Elle tente alors de saisir le col de l'indélicat. Lorsque l'on a ferré un poisson, il convient de ne pas lui laisser l'opportunité de s'échapper...

Hugo Bittlesham
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L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] EmptyLun 29 Jan - 18:25
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Le premier *BANG* sonore qu'il avait entendu n'était pas celui du lancement de la lumière. On tirais en direction des toits ! Cette course était mortelle, en fait, et personne n'avait eu la bonne idée de le prévenir. Heureusement qu'il était descendu, au final ... Comme quoi, la chance lui sourit toujours autant. Son petit serpent est avec lui, et comme il l'espérait, rien ne pourrait l'arrêter. Avec la surprise que cela causait, il aura l'avantage d'être déjà sur la bonne route.

Mais voila qu'il se fait doubler en plus. Et c'est une de ces raclures du gang des têtes grises. Encore un nom à dormir debout inventé par un rassemblement d'autres adolescents qui s'improvisent "bande organisée". Malheureusement, il n'a pas le temps de l'identifier, car l'autre prends de l'avance. Il faut qu'il augmente sa cadence s'il veux pouvoir le rattraper.

<"Espèce d'enflure ... Toi, si tu gagne et que j'te chope à la fin, j'vais t'saigner">
Se dit-il, tout en continuant de courir. Le pire, c'est qu'il prends les mêmes raccourcis que lui en plus cette enflure ! Ah ça non, il ne va pas s'en tirer comme ça. Il va lui coller au train, mais du genre violemment. Encore un tournant et il sait qu'il va pouvoir le dépasser, il a prévu un passage spécial pour ça.

Malheureusement, au moment ou il va s'engager, une femme surgit de nul part et il la percute alors, tandis que le bruit sonnant des Iris tombant au sol parvient à ses oreilles. Attends, depuis quand le sol est aussi proche de lui ? Et depuis quand son bras lui fait aussi mal ?

"Saloperie d'putain ... "
Dit-il, en serrant les dents et en se tenant le bras. Le choc lui avait fait percuter le coin du mur en le repoussant sur le côté

"... t'en soulager, tu sais ?"

Hugo redresse la tête, mais également son propre corps, alors qu'il va se remettre debout, doucement. Son bras continue de le lancer mais rien de bien grave, c'est juste un mauvais choc, même si il sent qu'un peu de sang coule suite à l'éraflement contre le mur.


"Je sens que nous allons bien nous entendre, toi et moi!"

Ses yeux viennent se poser sur elle alors qu'il sait, ou du moins il en a la terrible impression, que ce n'est pas du tout bon pour lui. L'inconnue s'avance vers lui et il va essayer de se décaler pour reprendre la course, malheureusement, il se fait empoigner au col par cette dernière et il pose une nouvelle fois ses yeux sur la femme. Ses réflexes sont un peu engourdis, suite au choc, plutôt violent. Et puis, quelle idée de s'engager à un croisement sans prévenir, quoi ... C'est même pas juste pour lui.

<"Aller petit Serpent, m'abandonne pas ... J'ai besoin de toi ...Talïoth, c'est quand tu veux que tu me laisse avoir de la chance à nouveau ...">
Talïoth, le nom qu'il a donné au serpent de son pendentif. Après tout, il a déjà eu plusieurs fois de la chance depuis qu'il le portait. Pourquoi cela devrait-il être différent aujourd'hui ?

"Désolé m'dame ! J'étais concentré sur la course. Il parait qu'il y a un emploi au bout ! J'attends ça d'puis trop longtemps p'laisser passer l'occaz' "
Il devait faire vite, elle le retardait encore plus que nécessaire et elle n'avait pas véritablement l'air amicale, en plus de ça ... Hugo n'avait pas peur. Peur d'une personne menaçante à Aildor ? Ce serait le comble pour lui. On en trouvait à tout les coins de rue. Non, ce n'était pas de la peur, qu'il ressentait, mais de l'agacement.

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L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] EmptyMar 30 Jan - 17:01
Comment sauver la vie de quelqu'un sans qu'il se doute de notre intervention. Mon idée fit exceptionnel en espérant que je puisse rejoindre le point ou ma future petite souris était entrain de se faire emmerder.

Après un légère attente et l'assassinat des gagnants je fini par atteindre le toit juste au dessus de notre petite couple. Je m'étais mis juste aux dessus d'eux le peu de soleil cachait mon corps dans une ombre bien opaque.

«Vous savez ce qu'il y a de bien dans la vie ? Selon moi ce qui reste le plus amusant était de prendre dans sa ligne de mire quelqu'un , une pauvre âme qui même si elles s'en sortir ne pourrais pas. D'abord, vous avez le droit a un regard emplie de tristesse on vous supplie de ne pas appuyer sur la détente. Puis viens le regard de haine, on vous menace de plein de choses qui ne seront comme d'habitude malheureusement jamais effectué. Ensuite, viens le regard que je préfère celui d'espoir, on vous propose fortune et gloire, mais vous savez pertinemment bien que toutes ces promesses dites pour survivre ne son que des paroles dans le vent. Enfin, viens le moment où on appuie sur la détente, Ah le moment fatidique ou une balle de plomb fracasse les os du crâne et où la balle glisse délicatement dans la cervelle de la personne. Ce petit moment de flottement où le sang et la poudre se mêlent un véritable délice.» disait-je d'une voix monotone.

Je décidais de laisser tomber une bourse aux pieds de la demoiselle qui s'en était pris à ma petite souris.

«Voilà pour vous maintenant laisser le partir» ajoutais-je avec un ton autoritaire et sec.

Je laisser cette situation ce dénouer d'elle-même et décida de disparaître au plus vite pour rejoindre la ligne d'arrivée.

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L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] EmptyMar 30 Jan - 18:07

L'explication fournie par l'adolescent est loin de satisfaire la rouquine. Le fameux travaille dont il parle, elle n'en a que faire. Et puis elle est loin d'avoir obtenu les excuses qu'elle aurait méritées. Pourtant cela n'a que peu d'importance au vue des circonstances. L'enfant est davantage une offrande qu'une gêne. Möchlog l'a mis - douloureusement - sur sa route et il convient désormais d'accomplir la volonté de l'Architecte. Peut-être, tout au plus, aurait-elle fait preuve d'une certaine douceur si d'aventure l'impure avait fait preuve de repentance. Un simple "désolé" ne suffit pas à éclipser cet outrage sur la favorite de la Chouette!

Elle tente alors de le tirer un peu en retrait de l'agitation ambiante mais se heurte bien vite au mur humain formé par ceux qui achèvent de récupérer ses irys sur le sol. Et c'est précisément à cet instant qu'une voix s'élève des hauteurs qui les surplombe. Zora fronce les sourcils lorsqu'elle repère une femme cachée dans les jeux d'ombre de la cité souterraine. Puis elle hausse l'un d'eux lorsqu'elle prête attention au monologue que la nouvelle intervenante tient. Des menaces? Ces mots sont-ils sensés l'impressionner?

L'intéressée évoque l'utilisation d'une arme hérétique et les plaisirs inhérent au fait de tenir la vie d'une personne dans le creux de sa main. Une sensation que Zora connaît bien et qui continue de la ravir après toutes ces années. Il n'est vrai qu'elle n'a usé qu'une seule fois d'une invention daënar. C'était quelques jours plus tôt face à Pedro de Sousa. Mais elle regrette encore cet acte à vocation salvatrice mais aux résultats désastreux. Pire encore: elle se sent salie par ce bref contact avec la folie de la Déesse Technologie.
"Tu as oublié le regard le plus important!" précise-t-elle. "Celui dans lequel la résignation et la peur se mêlent..."
Le plus charmant, sans aucun doute. Celui qui témoigne d'une prise de conscience, qui trahit le désespoir. Celui que lui adressent les hérétiques ou les impurs lorsqu'ils prennent conscience qu'ils ne pourront échapper à la purification. Une véritable récompense pour un travail bien fait. Néanmoins Zora ne compte pas pousser plus avant ce petit échange philosophique avec ce parasite sorti d'elle-ne-sait-où. Et le fait que l'intéressée laisse choir une bourse alléchante n'y est pas pour rien, évidemment.
"Et dire qu'on s'acharne à répéter que les irys ne tombent pas du ciel!" s'amuse-t-elle en décochant un regard à l'adolescent.
Quel drôle d'oiseau que cette femme venant lui offrir des irys dans le seul but d'obtenir la libération du jeune homme. Quel intérêt peut-elle avoir à agir ainsi. L'altruisme n'est qu'une légende. Davantage à Aildor que sur le reste d'Irydaë. Aurait-elle parié sur ce gamin? Un pari truqué? Peu lui importe, dans le fond. Car ce n'est plus seulement une affaire d'argent désormais. Il est avant tout question de purification. Un devoir qui prend le pas sur le désir de richesse.
"Le libérer? Pourquoi ferais-je une chose pareille?"
Elle relève le regard vers la nouvelle intervenante qui, elle, n'est déjà plus là. La rouquine hausse les épaules et décoche un regard d'incompréhension à l'adolescent. Elle remarque alors qu'elle ne de loin pas la seule à avoir remarqué la présence de la bourse tombée du ciel. Des mains avides se jettent déjà à la rencontre des irys. Zora décoche un coup de genou dans le visage du premier envieux à sa portée.
"Ces irys m'appartiennent!" les prévient-elle. "C'est compris?"
Peut-être ont-ils entendu. Mais il semble évident qu'ils ne comptent pas tenir compte de son avertissement. Tout au plus aura-t-elle gagné quelques secondes répit. La foule se jette une nouvelle fois sur l'argent et une bagarre ne tarde pas à se déclarer. L'adepte de Möchlog se fait d'ailleurs bousculer par un homme pensant facilement le double de son poids. Ce faisant, elle lâche le col de l'enfant...

Hugo Bittlesham
Hugo Bittlesham
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L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] EmptyMar 30 Jan - 19:04
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<"Talïoth, je t'en pris, c'est maintenant ou jamais que j'ai besoin de toi Je te promet même un bon nettoyage dans les règles en échange d'un peu de chance ...">

C'est ce qu'il pense, au moment ou la situation commence largement à tourner en sa défaveur. Mais sortit de nul part, une voix s'élève au dessus du Duo. Hugo ne relève pas la tête, à vrai dire, même si il entends, il n'y prête pas véritablement attention sur le moment. Ce n'est pas le lieu ni le moment de mémoriser une information du style. Il s'en occupera plus tard, après tout, le temps ne lui manque plus, maintenant. Il sait que Talïoth a engrangé la chance. L'intervention soudaine de l'inconnu n'est pas le fruit du hasard complet, n'est-ce pas ? Et puis, il ne croit pas aux coïncidences.

<"Tu sais, par moment je vais vraiment finir par croire que tu es un Architecte mineur toi ... L'Architecte de ma chance.">
Il souffle un rire, intérieurement, histoire de ne pas vexer la rouquine qui le maintient, quand il entends le bruit d'une bourse pleine qui tombe au sol. C'est le moment, c'est Sa chance qui l'emporte. Car ce bruit bien connu n'échappe certainement pas aux oreilles des passants encore non loin et Hugo voit leurs regard se tourner vers la bourse, puis sur la rouquine, puis sur la bourse à nouveau.

"...les irys ne tombent pas du ciel!"
Il relève son regard sur l'adepte, bien qu'il ne sache évidemment pas du tout qui elle est, après tout. Ou du moins, pas pour le moment. Mais il va le savoir un jour. Peut être qu'ils seront amenés à se recroiser. En tout cas, voila le moment qu'il attendait.

"Le libérer? Pourquoi ferais-je une chose pareille?"
Si seulement elle savait ce que lui, sait. Le serpent l'aide sans même qu'elle ne le sache, Hugo en est convaincu. Et il va le lui prouver.

Pourquoi m'libérer ? Parce que non seulement t'va perdre tes Irys, mais en plus t'va me perdre moi. C'dommage, hein, 'y en a un paquet."
Dit-il, avec le plus large des sourires de sale gosse qui lui soit possible d'avoir. Et il avait bien raison. Les gens commencent déjà approcher en direction de la bourse toujours au sol.

Il ne faut pas long pour que tout le monde s'acharne à prendre la bourse pour soi. Et le jeune garçon va pouvoir en profiter, parce qu'en plus, on lui permet de s'échapper. Golrick, cette montagne de muscle, ne perds pas de temps lui non plus. Hugo sait qu'il est un peu dans le mal ces derniers temps, en plus de ça. Et un seul regard à suffit pour qu'il comprenne que l'adolescent était en danger. Il bouscule la femme, ce qui permet à Hugo de se libérer.

Ni une, ni deux, le garçon n'attends pas plus, il se décale sur le côté et fonce en direction d'un palan auquel il s'accroche, gratifiant d'un sourire les heureux élu qui vont se remplir les poches.

"Soyez contente m'dame, votre malchance fait la fortune des autres !"   Dit-il à l'attention de l'Adepte. Il enchaîne bien vite par la suite. "D'ailleurs ... HÉ LES GARS ! La rousse paye la tournée à celui qui la bat en combat à la régulière ! Profitez-en ! L'gagnant pourra p't'être s'vider un coup, p'une fois qu'on vous l'propose gratuitement !" C'est ce qu'il dit à l'attention de la foule, pour une fois. Et il sait que pour certain, ce n'est pas tombé dans l'oreille de sourds vu les regard déjà avides qui se posent sur la rouquine.

Mais il n'attends pas plus. Il donne un coup de pied vif dans le mécanisme alors que la corde à laquelle il s'est accroché file en direction des toits, amenant le garçon à bonne hauteur. La course n'est pas terminée, et il lui reste encore du temps. Mais logiquement, si les autres ne sont pas idiots, ils seront descendu dans les rues. C'est le moment idéal pour reprendre les bonnes vieilles méthodes et de repartir sur des bases plus saines. Suicidaire ? Peut être un peu, mais ce n'est pas ça qui va l'arrêter, il a une tâche à accomplir, après tout.

<"Talïoth ... Je t'aime. Je sais pas ce que t'as fait, ni comment,
mais bordel, j'te promet que c'est pas qu'un seul nettoyage que je vais t'offrir.">
Pense-t-il, une nouvelle fois, à l'attention de son pendentif. alors qu'il reprends sa course, déterminer à gagner. Ou au moins, à arriver au bout en vie. Combien sont déjà tombés, après tout ?

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L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] EmptyVen 2 Fév - 17:34
Pourquoi ? Pourquoi, sur l'ensemble de la population il fallait que ma jeune souris ce soit fait attraper par un tel matou. Normalement la bourse attire les regards de se qui il y a autour. Néanmoins, j'avais espéré que le bruit des irys sur le sol sauve la vie de ma petite souris. Désormais, il fallait que je cours, ce qui je vous l'avoue ne m'étais pas arriver depuis bien longtemps.

Très vite, je repris mon allure plus ou moins habituel. Il me fallait faire vite car je savais que j'allais très vite être rattrapée par ma petite souris. Honnêtement, je préfèrerais qu'il ne sache pas que je sois sa bonne fortune.

Est-ce que mes action envers un matou aussi puissant n'allais tout bonnement pas m'attirer des ennuis envers son architecte de prédilection. Aaaah merde, je m'était persuadé du pire à venir il fallait que je trouve un moyen de prévenir mes hommes pour qu'il puisse me protéger moi et ma petite souris si par malheur ce matou de malheur veuilles faire de nous deux son prochain repas. Comment faire? Qu'elle tactique serais la meilleure ?. Je savais pertinemment bien que seul face à ce fichu matou j'y perdrais au moins un membre si ce n'est un homme de mon escouade. Que devais-je faire ? En premier lieu, je sonner une sorte de clairon afin que mes hommes sache que j'étais en danger il allait tout faire pour me rejoindre le plus vite possible et me protéger de tout danger moi et ma petite souris.

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L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] EmptyLun 12 Fév - 17:59

Son regard passe du gamin à la foule d'envieux qui ne tardent pas à recouvrir le tas d'irys. Le premier fait à présent le fier sur un palan, gratifiant les rares personnes qui lui prêtent encore de l'importance - l'appât du gain n'est-il pas le plus fort? - d'un spectacle théâtrale des plus irritants. L'or, quant à lui, se contente d'attendre docilement que les mains envieuses les extirpent de la neige crasse. Du moins, pour la plupart. Car certaines d'entres elles commencent à se diriger vers l'anatomie de la rouquine qui recule d'un pas, un air de dégoût sur le visage. Comment ces imbéciles peuvent-ils croire ce que le gamin a dit? Sont-ils aussi stupides qu'ils en ont l'air?

L'adepte de Möchlog saisit le poignet de l'un des indélicats et amplifie aussitôt sa force avant de le briser d'un mouvement sec. Un geste qui n'a pas échappé à ses collègues et qui les pousse à marquer un temps d'arrêt dans leur course à la chair. Ils se prennent pour des prédateurs à qui un providentiel berger aurait livré l'une de ses bêtes? Dans ce cas il convient de leur rappeler qu'ils ne sont pas au sommet de la chaîne alimentaire. Et que la jeune femme qui se tient en face d'eux ne sera pas la proie aisée de leurs fantasmes.
"Vous ne vous attendiez tout de même pas à ce que je vous laisse faire?" glisse-t-elle. "La prochaine main qui se découvre une âme d'exploratrice, je la tranche et l'envoie découvrir les tréfonds de la gorge de son propriétaire!"
Elle appuie sa remarque d'un mouvement du poignard qu'elle tient désormais en main et qu'elle pointe tour à tour vers les candidats au suicide. Et pour leur donner davantage manière à réfléchir, elle crée un bouclier qui la préservera des éventuels assauts des plus téméraires. De quoi leur faire lâcher l'affaire et reculer d'un pas. Prévisible. Une fois que le doute vous a étreint, il est difficile de s'en défaire.
"Ouais, c'est bien ce que je pensais!" se moque-t-elle.
Sa lame tranche la gorge de sa victime d'un mouvement sec. Zora le fait ensuite chuter sur le côté d'une pression du pied, s'assurant aisément la victoire psychologique sur ces pervers. Et lorsqu'elle passe à travers le mince filet formé de leurs corps, personne n'ose se mettre en travers de son chemin. Le respect - ou la peur - est facile à obtenir avec un brin de magie.

Mais il est désormais trop tard pour les irys que l'inconnue lui a lancés. Il ne reste rien sinon un tapis de neige malmenée à l'endroit où le peuple se les est arrachés. Seul vestige de cette lutte? Une femme au sol, visiblement sonnée et le visage recouvert de sang. La source du liquide carmin? Une plaie le long de son arcade sourcilière. Une blessure bénine que l'adepte de Möchlog pourrait aisément guérir. C'est ce que ferait n'importe quel mage prétendant servir la Chouette.

Mais Zora, elle, comprend que son Architecte souhaite la mort de l'imprudente. Même si elle est amenée à guérir, l'inconnue portera une cicatrice. Le signe évident de l'impureté. Et un signal de la Chouette l'invitant à la purifier. Elle a de la chance, dans le fond. Elle n'aura pas à porter la marque de la honte et pourra renaître immédiatement. La rouquine n'hésite ainsi pas la moindre seconde avant d'égorger la demoiselle.

Elle observe ensuite un instant la lutte que la jeune femme livre contre la mort. Une lutte bien vaine mais qui a l'avantage d'être distrayante. L'adepte de Möchlog essuie ensuite sa lame sur les vêtements du cadavre avant de poursuivre sa progression. Car celui qui est responsable de tout ceci, impur parmi les impurs, est toujours en cavale.

Et pourtant elle ne s'en fait pas: dans une cité comme celle-ci, il ne pourra pas longtemps lui échapper. Leurs chemins seront appelés à se recroiser une nouvelle fois. Car Möchlog en a décidé ainsi. C'est donc une recherche passive que la rouquine entame tandis qu'elle reprend sa route. Avant tout, il convient de satisfaire son estomac...

Hugo Bittlesham
Hugo Bittlesham
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L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] EmptyMer 14 Fév - 13:32
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Il souffle, doucement, la respiration vive. Il sait qu'il n'est plus très loin, encore un dernier quartier à traverser et ce sera bon. Mais ses jambes commencent à faiblir, à nouveau, comme à l'entrainement. Il a beau connaitre le chemin, il y a plus d’événements qu'il ne s'y attendait. C'est bien la course la plus longue qu'il ai eu à faire depuis quelques mois mais pourtant, cela ne le gène pas. Il connait son objectif, et il le garde bien en tête. Après tout, il va possiblement gagner plus d'Irys qu'il ne le pensait, initialement.

Courir, courir sans s'arrêter...Passer d'un toit à un autre, glisser sur l'une ou l'autre gouttière, s'accrocher au différentes prises pour redescendre ... Il faut qu'il tienne jusqu'à la fin. Heureusement pour lui, la menace des coups de feu a stoppée, il est donc assez tranquille pour le moment. Encore un dernier tournant et...il y est. Enfin, la grande place. Mais visiblement, il n'est pas le seul arrivé a cet instant précis. De l'autre côté, il le voit, son concurrent direct qui arrive sur la droite et encore un dernier, sur la gauche, sans oublier celui qui l'avait dépassé précédemment, qui arrive à sa hauteur. Ils sont donc seulement quatre, maintenant, pour passer la ligne rouge tracée à la craie. La tension est palpable entre les  jeunes qui se regardent alternativement. Les uns comme les autres savent ce qu'il y a en jeu, mais Hugo, lui, le fait pour une toute autre raison. Qu'il gagne ou non, ce n'est pas cela qui l’intéresse.

<"Talioth, petit serpent d'eau, je sens que je vais avoir besoin de toi à nouveau, pardonne moi de te solliciter encore une fois...Apporte moi ta chance, et permet moi d'atteindre mon but.

Alors qu'il inspire un grand coup, le jeune garçon va modifier ses appuis, légèrement, juste assez pour s'assurer d'avoir l'impulsion nécessaire. Ses yeux se ferment, doucement, alors qu'il inspire à nouveau, avant de ré-ouvrir ses paupières. Rester calme, concentré et ne pas hésiter. Il sait que les parieur vont les observer mais il ne laissera pas le temps aux autres de profiter de ce moment de jugement. Il va foncer, d'un seul coup, alors que les autres réagissent presque aussi rapidement que lui. Mais Hugo a un seul avantage sur ses adversaire, c'est le plus petit de tous et il compte bien s'en servir.

Sous les yeux des parieurs, c'est le spectacle de voir leurs trois poulains respectif se livrer au dernier moment de "combat" pour tenter de remporter les Irys, ainsi que le fameux travail mystère tant adulé par certains. Ils savent également, tous, que les concurrents viendront à eux pour espérer recevoir quelques Irys que les heureux gagnants aurons remporté en misant sur ces derniers, alors que d'autres essayeront de rallier le plus de parieur pour les convaincre de miser sur eux à la prochaine course.

Hugo lui, a un objectif bien différent alors qu'il s'élance. Il a un travail à faire et il ne pourra le faire qu'une fois la course terminée. Pour le moment, elle doit finir, avec ou sans lui comme vainqueur.


Dernière édition par Hugo Bittlesham le Sam 3 Mar - 12:06, édité 2 fois

Ingrid & Sigurd
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L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] EmptyVen 2 Mar - 8:43
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Le Pêcheur des Lunes se trouva être sur la fin de la course comme Oliver s’en rendit compte ce fameux jour. Bien sûr, après que le petit lui en ait parlé il avait laissé traîner ses oreilles et avait été particulièrement attentif à tout ce qui s’y rattachait. Et sa collègue, Lily, au courant de la transaction passée avec « la fouine » était à ses côtés sur les toits comme nombre d’autres habitants et parieurs avides de connaître le résultat. Il y avait eu des cris et des accusations à qui mieux mieux au début de la course et cette si évidente triche. Le responsable de ses méfaits ferait bien de se montrer discret s’il ne voulait voir des organisateurs mécontents venir lui expliquer la politesse sur Aildor. Le meurtre n’était pas rare dans le coin mais priver ainsi les gens de leurs loisirs étaient mauvais encore plus quand ça impliquait une perte d’argent. Heureusement pour eux, et surtout les participants, seulement trois candidats avaient été touchés par ces tirs imprécis et étaient hors course.

« Dis tu le vois ?

-Qui ta fouine ou l’autre ? »

Il leva les yeux aux ciels. Évidemment, il parlait de sa source d’information, la seule chose sur laquelle lui avait parié dans cette course et qui devait lui rapporter gros ! Et dans un cadre bien plus intéressant que cette course absurde. Camael était bien sûr invisible, ou non repérable avec un simple scrutage de la populace, parce qu’elle était trop dense et qu’il savait se faire discret. Oh, il était bien là, il avait déjà placé son pari près d’un bookmaker, Yann, choisissant une brebis galeuse pour avoir un pactole s’il gagnait. D’ailleurs il était bien l’un des seuls à avoir misé sur ce lourdaud endurant. Toujours debout et courant mais bien derrière le quatuor de tête. Si Hugo était le plus petit, les autres étaient aussi effilés que lui. Le profil idéal pour se faufiler partout dans cette course sans règle autre que gagner.

Ce bookmaker, comme bien d’autres, se trouvait tout près de la ligne d’arrivée, hors de question qu’on les truanda en leur donnant le mauvais résultat. Ils étaient donc en première loge lorsque le premier pied se posa derrière la ligne rouge tracée à la craie. Personne ne prêta attention aux derniers arrivés, l’important c’était les trois premiers. Hugo en faisait partie, évidemment, mais il ne pouvait se reposer sur les lauriers.

Ailleurs une course d’un tout autre genre se menait. La jeune my’trane avait tué sans penser aux conséquences alors qu’elle n’était qu’une étrangère en ces lieux. Elle ne s’en était pas forcément pris aux bonnes personnes. Si elle avait eu la prudence de ne pas s’attaquer aux riches avec du répondant, elle avait négligé les petits gangs pauvres mais soudés qui peuplaient cette ville. La femme qu’elle avait si facilement tué en faisait partie l’air de rien, son rôle dans la bande étant tout autre que faire les gros bras. Jimmy, un membre de la bande d’Erch le géant avait tout vu et s’il n’avait osé affronter cette diablesse seule, il avait rameuté cinq autres membres, soit la totalité du groupe, et avait même fait jouer les alliances pour impliquer les quatre membres du groupe de Yoris, un « vieux » retord de trente cinq ans. Les deux groupes étaient ainsi à la recherche de la rousse, un membre de chaque clan sur le toit l’arme à la main, les autres les suivant au sol.

« Elle est là, elle est là ! Je suis sûr que c’est elle ! »

Le jeune Jimmy faisait bien sûr parti d’un des membres éclaireur, étant le seul témoin du meurtre. L’autre était à son image : grand, frêle, brun avec un regard mi-inquiet, mi-revanchard. Le groupe s’émulsifiait lui-même faisant partir la crainte de la mage. À dix, ils l'auraient !


Dernière édition par Ingrid & Sigurd le Dim 18 Mar - 10:12, édité 1 fois

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L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] EmptyLun 12 Mar - 6:19

Lorsque que vous avez la certitude qu'un Architecte veille sur vous, vous agissez parfois avec une assurance teintée de naïveté. Si Zora avait été capable de voir au-delà de la mission divine confiée par Möchlog, elle aurait sans doute réfléchi à deux fois avant d'égorger cette demoiselle au milieu d'une foule à peine dissipée. Il y a toujours des connaissances, des amis ou de la famille pour venir réclamer le prix du sang. Et c'est une constante qui se vérifie bien à My'trä qu'à Aildor...

Le cri qui retentit au-dessus d'elle lui fait lever la tête mais ne l'étonne qu'à moitié. Le visage familier qui l'observe et le doigt tendu dans sa direction ne laissent pas le moindre doute sur l'identité de la fameuse "elle". La rouquine lâche un soupire résigné. Ce n'est pas la première fois qu'on lui court après. Et elle fera tout pour que ce ne soit pas la dernière.
"Tu n'as pas besoin de mourir aujourd'hui!" crie-t-elle à l'éclaireur. "Mais j'exaucerai ton souhait si tu te montres trop téméraire!"
Une mise en garde autant qu'un moyen d'insinuer le doute dans l'esprit de ce gêneur. La fanatique rabat alors sa capuche sur son visage de manière à cacher sa crinière chatoyante puis s'engage dans une rue perpendiculaire, espérant gagner un peu de temps. Il s'agit de rester en mouvement et d'empêcher le filet de se refermer autours d'elle.

Zora sait qu'elle ne peut pas affronter un trop grand nombre de personnes. Elle n'excelle pas dans les bataille rangées mais dans les frappes surprises, sournoises. La magie que lui octroie Möchlog à ses limites. Et elle évolue sur un terrain qu'elle ne connaît que vaguement. Tôt ou tard, ils mettront la main sur elle en profitant de leur connaissance du quartier. Rester n'est pas une option mais fuir relève de l'espoir...

La fanatique dresse un bouclier devant elle et l'utilise comme appui pour gagner le sommet d'une pile de caisses en bois. Elle s'y réceptionne maladroitement et, emportée par son élan, manque de chuter. Un avertissement qu'elle tient en compte lorsqu'elle poursuit son escalade du toit avant de se terrer sur le sommet de ce dernier. La rouquine observe alors les environs à la recherche du gêneur qui a signalé sa position.

Avec un peu de chance il ne l'a pas vue grimper sur son perchoir. Peut-être même qu'il la dépassera sans même la remarquer. Mais si ce n'est pas le cas alors l'adepte de la Chouette devra vraisemblablement crever ces yeux un peu trop instants. Et tandis qu'elle rejoint l'abris d'une cheminée et s'y adosse, Zora se demande quel destin Möchlog a décidé d'infliger à ses poursuivants: les laissera-t-il vivre? Ou la poussera-t-il à tuer chacun d'entre eux?

Hugo Bittlesham
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L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] EmptyVen 16 Mar - 21:14
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Le bruit de la foule parvenait à ses oreille, bourdonnante, indistinct. Hugo inspirait un grand coup, alors qu'il allait foncer, puis fît en sorte de relâcher l'air contenue, comme s'il se fermait à tout ces bruits, toute cette agitation. Au moment ou il commença à avancer, ce n'était plus dans l'optique de courir, mais de gêner les autres. Car après tout, si Camael aimait les paris, et aimait parier et risquer gros, alors il n'y avait qu'un seul moyen de faire en sorte qu'il se montre. Le faire gagner. Et c'est en voulant s'élancer que son pied partis pour accrocher celui de son concurrent, dans l'optique non seulement de le gêner, mais également de faire en sorte que sa réaction gène à son tours les autres alors qu'il s'efforçait de retrouver son équilibre. Malheureusement, ils étaient tous un peu trop proche les uns des autres, et ce qui démarrait comme une dernière ligne droite était bien partie pour de finir en carambolage express.

Même s'il allait rencontrer le sol pour lui faire un câlin à nouveau, Hugo restait véritablement convaincu que cette idée, parmi toutes les autres qu'il avait eu, était la meilleure possible. Et puis après tout, pourquoi pas ?Mais la chute se fit un peu plus brutale que prévue, bien qu'à la réception, Hugo sentait qu'il n'avait pas atterrit sur le sol, mais sur quelque chose d'autre. Oups, un autre participant. Et c'est un sourire un peu idiot qu'il lui offrait, en s'excusant de sa manœuvre grossière. Au fond, il était véritablement mort de rire alors que la foule devait également bien se gausser, pour certain, crier au scandale, pour d'autres. Mais Hugo s'en fichait un peu, lui, il était content et fier de lui. Par contre, il allait devoir faire en sorte de trouver comment faire gagner Camael. Et il ne pourrait pas retenir indéfiniment les autres ici.

<"Taliöth, mon petit serpent d'argent à la goutte d'eau. Je ne sais absolument plus quoi faire ... Je ne sais pas sur qui Camael a parié et il faut que j'arrive quand même à le faire gagner, ou même mieux, à lui parler, à le rencontrer.">


Le seul avantage qu'avait Hugo sur cette situation, était le fait d'avoir toujours en mémoire le visage sur la photo que lui avait montré l'homme, il y a quelques jours. Et cette image restait gravée dans son esprit. Aussi, Hugo allait tenter le tout pour le tout, et en se redressant, il fît en sorte de piétiner sans ménagement l'adolescent en dessous de lui pour s'élancer à nouveau, bien que ce dernier lui agrippa la cheville, ce qui l’envoyât une nouvelle fois embrasser le sol, un peu plus brusquement. Il devait se remettre, faire en sorte d'y arriver. Et il avait réussis, peut être un peu trop bien, pour le coup, à provoquer une baston entre les quatre arrivants. Baston à laquelle il s'était invité de lui même, sans véritablement le vouloir. La course devait se terminer, mais comme il n'y avait aucune règle, Hugo se servait de ces fameuses règles, pour les adapter à sa manière. D'une course, il avait fait en sorte de changer cela en combat de rue temporaire ... A son grand malheur, d'ailleurs, puisque c'était le domaine dans lequel il était le plus mauvais, au final.

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L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] EmptyDim 18 Mar - 12:11
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Sa provocation avait touché juste. Elle fit même hésiter Jimmy. Le doute entraînant une vague de culpabilité et de colère. Il agit impulsivement et bêtement. Tout en criant sa localisation, il descendit des hauteurs en deux bonds pour lui courir après.

« Elle a pris dans la rue des Ruffians. On peut la coincer ! »

L’autre éclaireur avait poursuivi sa course sur le toit. Quatre membres de l’Erch blanc se trouvaient du côté droit dans la rue perpendiculaire à celle de Zora et le reste des traqueurs étaient du côté gauche, dans une rue parallèle à l'autre groupe. Ils arrivèrent donc chacun à un bout de la rue, juste derrière Jimmy pour ne voir qu’une rue déserte. L’étau s’était refermé sur rien. Il y avait bien deux portes dans cette rue mais impossible que la rousse fut passée par là. Soit le gamin avait mal vu, soit elle se tenait là sous leur nez. Derrière cette planche en bois, sous le tas de caisse, sous l’escalier… Rien, la course reprenait.

« On continue, Jimmy tu remontes et tu descends plus de là ! Allez on bouge ! »

Eliot qui était resté sur le toit n’avait qu’un saut à faire pour rejoindre le bâtiment où la fanatique avait pris refuge, même s’il l’ignorait jusqu’au moment où il survola la rue et atterrit sur ses deux pieds sur la pente du toit. Ce ne fut qu’à ce moment là qu’il remarqua un bout de vêtement derrière l’une des cheminées. Sans rien dire pour ne pas donner l’alerte à la fugitive et en avançant silencieusement il s’approcha de sa position. Il tenta de l’assommer avec un coup à la tête sans vraiment parvenir à y mettre assez de force. Son coup ne pouvait que légèrement sonner l’adepte.

Ailleurs, l’autre course aussi prenait un tournant inattendu. Mais c’était le propre de cette compétition des rues sans règle. Personne ne s’étonna qu’à quelques dizaines de mètres de l’arrivée cela se transforma en mêlée, au contraire ça échauffa les esprits des parieurs qui s’approchèrent de nouveau des bookmakers tentant de placer une autre mise de dernier instant. Camael se révélait fort chanceux avec son poulain lent qui échappait à cette bataille du dernier moment, il pourrait passer tranquillement à côté du petit groupe pour remporter la course.

De façon surprenante et très rare, il allait remporter un pari. Il se tenait prêt à réclamer son dû dès que ce dernier aurait le pied sur la ligne d’arrivée, il n’avait rien manqué du spectacle et ne comptait pas repartir sans ce petit pactole. Même avec la côte qui risquait de descendre, il gagnerait plus que d’habitude ! Quant à Oliver il était bien plus anxieux, s’inquiétant d’avoir parié sur la fouine à perte. Bien incapable de comprendre la stratégie du gamin.

« Tu gagneras pas si facilement la fouine. »

À présent debout comme son interlocuteur, on voyait bien la différence de taille. Heureusement, il n’était pas bien plus épais que Hugo, ses coups seraient moins douloureux. Derrière, un combat entre le troisième compétiteur et la quatrième compétitrice faisait rage à coup de terre dans les yeux, de coup en traître, de feinte et de coup bas. Son adversaire n’attendit pas de réponse pour continuer sur sa lancée et lui mettre une droite sur le nez.

HRP:

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L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] EmptyMar 27 Mar - 7:01

Elle se fend d'un léger sourire lorsqu'elle perçoit la discussion qu'entretiennent ses poursuivants en bas, dans la ruelle. Ils sont évidemment surpris de ne pas tomber sur la fanatique qu'ils mettaient tant d'ardeur à pourchasser. Et l'intéressée ne peut que se réjouir de leur surprise et de la tournure que prennent les choses. Zora lâche un soupire de soulagement et envisage à présent l'avenir plus sereinement. Elle décide d'atteindre néanmoins quelques minutes de plus à l'abris de sa cachette. Le temps que ceux qui la traquent s'éloignent quelque peu.

Mais elle fait preuve d'un relâchement coupable qui l'empêche de surprendre l'arrivée du dénommé Eliot. Son attaque est soudaine, rapide. Et la rouquine ne doit qu'à ses réflexes de ne pas être assommée par le coup qu'il lui porte. Un coup qui la sonne et manque de peu de la faire chuter du toit. Elle se rattrape in extremis en formant un bouclier sous son pied gauche, là où le vide menaçait de l'engloutir. Elle parvient ensuite à retrouver une position plus ou moins stable sur le toit oblique, face à son adversaire.

Elle cligne des yeux et grimace lorsque sa vision se trouble légèrement. Il s'en est fallu de peur. Mais elle n'est pas encore tirée d'affaire, loin de là. D'autant plus que son adversaire a juste à ouvrir la bouche pour rameuter sa bande et faire définitivement pencher les chances en sa faveur. Elle ne peut pas le laisser faire. Et elle n'hésite donc que brièvement avant de sauter sur l'homme avec davantage de précipitation que de jugeote. Son élan compense sa faible masse et elle percute son ennemi sans grande douceur, chutant avant lui dans la ruelle en contrebas.

Des sacs ramplis de Möchlog-sait-quoi amorti quelque peu leur chute. Et Zora peut également compter sur le corps d'Eliot pour amortir le choc qui lui coupe tout de même le souffle. L'affrontement est marqué alors par un temps mort tandis que chacun des adversaires tente de reprendre ses esprits. La fanatique ayant eu la position la plus favorable lors de la chute, c'est elle qui remporte cette course à la conscience. À peine de quoi lui permettre de se traîner jusqu'à son poursuivant et de se mettre à califourchon sur lui tandis que ses mains enserrent alors son coup.

Puis elle serre de toute ses forces, usant de sa magie pour amplifier sa force. Le duel est féroce, sauvage. Dénué de la moindre technique martiale ou de la plus élémentaire des réflexions. Il ne s'agit que de tuer cette menace qui pourrait en appeler d'autres. Il n'y a pas à réfléchir lorsqu'il est question de survie. La fanatique se laisse guider par son instinct. Comme bien souvent, d'ailleurs.
"Meurs!" siffle-t-elle.
Toutefois la disciple de Möchlog oublie un détail important: si ses mains sont occupées, celles de son adversaire sont en revanche libre de contre-attaquer. L'affrontement, finalement, se résume à une course à la vie. Parviendra-t-elle à l'étouffer? Ou trouvera-t-il le moyen de se débarrasser de cette étreinte mortelle?

Hugo Bittlesham
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L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] EmptyMar 27 Mar - 9:27
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Guilde 0
Hugo regardait la droite arriver. Il la voyait tellement bien, cette peau marquée comme la sienne qui venait de rencontrer son visage. La douce caresse d'un coup relativement bien porté quand même. Sa tête reculant, dans un premier temps, et lui ensuite. Il sentit que quelque chose n'allait pas, il avait entendu quelque chose faire un petit "crack" sonore et il sentait maintenant quelque chose de chaud couler sur sa peau. Il lacha un cri de douleur, qu'il fit en sorte d'étouffer rapidement. Il avait mal, mais il ne devait pas véritablement s'attarder la dessus. L'adrénaline montait rapidement, son souffle s'accélérait rapidement et ses muscles venait à se tendre. Hugo devait réfléchir vite, et bien. Il était en difficulté physique, c'était certain, mais il avait largement de quoi compenser, au final. Venant s'essuyer le visage, et découvrant que c'était son propre sang qui coulait, Hugo se mit à sourire, légèrement, en coin. Il allait devoir encore une fois piocher dans ses économies pour soigner ça. Et Alban lui ferait encore la morale comme il sait si bien le faire.

"C'vrai ... J'vais pas gagner facilement ... Mais j'vais d'jà gagner plus qu'ta mère qui passe s'temps à boire et à vider l'bouteille d'ton père, et l'soldat d'ceux qu'veulent oser tenter l"coup ... J'ai j'mais compris c'ment tu faisait p'être aussi moche et 'ssi con ... Mais finalement, c'simple d'trouver l'raison."

Hugo savait très bien quel impact pouvaient avoir de simples mots. Surtout sur certaines personne. Il s'enrageait rapidement, et commettaient des erreurs. Hugo comptait bien profiter d'une impulsivité soudaine pour prendre le dessus, il n'avait pas le choix après tout. Il devait compter sur les erreurs de l'autre, qui ne perdait pas de temps pour lui foncer dessus. Tiens ? Hugo avait fait mouche ? La surprise qui aurait pu s'afficher, de manière passagère, n'en fît rien chez Hugo. Il savait comment réagir, du moins, en partie. Dans sa tête, Talioth le guidait, il n'avait pas réussis à esquiver le premier coup, mais le prochain, par contre il le laisserait taper contre le vide.

Ou pas.

Non, le poing avait bien rencontré quelque chose. On nomme cela, un flanc. Et en plus de ça, le flanc d'une personne. Aïe. Douleur. En fait, Hugo n'avait pas eu le temps d'esquiver. E cela l'envoya encore un peu plus loin, forcé de reculer pour se mettre hors de portée de l'autre participant alors que le temps s'écoulait, inexorablement, en laissant les autres concurrents se rapprocher. Hugo devait gagner du temps, en étant le moins blessé possible. Il grimaçait. Il était trop passif, comme à chaque fois. Tout le monde le savait presque, c'est pour ça que d'un seul coup, c'est lui qui le pris d'assaut, en envoyant son poing gauche à la rencontre des trente deux occupants qui se trouvaient un peu plus haut que lui, alors que le genoux remontait en direction des œufs de son adversaire du moment. Après tout, il fallait bien faire une omelette, non ? Simplement pour calmer la faim post événement.

<"Et vlan ! Dans les dents !">

Hugo se faisait déjà sa petite scène dans sa tête, bien qu'il devait rester concentré sur l'action. Pour le moment, la douleur étaient contenue, pour le moment, mais il savait très bien qu'il ne tiendrait pas longtemps. Aussi, il devrait en finir vite. Le plus vite possible.

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L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] EmptyMar 3 Avr - 23:18
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Si la chute fut amortie, elle le fut bien moins pour l’éclaireur qui reçu l’adepte sur lui en plus de se heurter au sac au contenu pas si mou. Il finit sa chute sur le sol tout aussi durement, incapable de maîtriser son corps dans le glissement qui le poussa contre la terre dur. Sa tête n’apprécia pas la rencontre. Sans un bruit il plongea dans l’inconscience, il fut bien incapable de réagir à l’attaque aussi frontal que brutal de la my’tranne. Au-dessus, Jimmy constatait à peine la disparition de son collègue, se demandant s’il n’avait pas pris trop de retard. Bien trop loin pour entendre le faible « Meurs ». Mais il ne pouvait juste abandonner devant son absence, il se devait de vérifier les ruelles à droite puis à gauche, puisqu’il voyait bien qu’il n’y avait personne en face. Lui verrait bien, les gars en contrebas n’avaient pas pris les rues adjacentes au bâtiment mais celles parallèles pour couvrir plus de terrain.

« Merde, merde, merde ! »

L’étrangère le tuait mais il ne pouvait rien faire. Impossible de se la jouer solo. Totalement tétanisé sur place, il enchaînait bourde sur bourde, il ne sortit de sa torpeur que lorsqu’elle se releva. Là, il eut deux réflexes : d’abord de reculer et secondement de hurler à plein poumon. Dommage qu’il ait pris autant de temps, les autres devaient être au milieu de leur rue respectives, laissant le temps à la meurtrière de glisser entre les mailles. Enfin, ça elle l’ignorait. Une chance sur deux de prendre le bon chemin. La clameur de la course se faisait lointaine.

Tandis qu’Hugo se prenait des coups, la compétitrice arrivait à mettre hors-circuit son adversaire. Elle avait peut-être moins de force mais savait s’en servir au bon moment. Elle jeta un coup d’œil vers le combat et hésita. Les laisser derrières permettrait sûrement de gagner, cependant l’égo s’en mêlait. Ce ne serait pas une aussi belle victoire. D’aucun dirait qu’elle avait fui, n’avait fait les choses qu’à moitié. Gagner cette course, c’était gagné un peut de prestige aussi, hors de question que celui-ci soit souillé ! Sans réfléchir, la brunette s’attaqua à celui encore debout. À aucun moment elle ne prêta attention à Hugo, un perdant déjà, ni au coureur lent qui approchait tout aussi sûrement que doucement. Elle plaça un coup de pied dans l’articulation de son genoux pour le mettre au sol. Ayant l’avantage, elle lui lança son poing sur le nez qui finit tordue et en sang, suivit immédiatement d’un deuxième. Inévitablement, ça ne pouvait durer. La situation se renversa lorsque le type lui agrippa le bras pour la faire chuter à ses côtés. Les cris des spectateurs encouragés l’un ou l’autre des participants, de loin, parvenant à peine à ces derniers à cause du boucan et de leurs propres préoccupations

« Monsieur Malik, on arrive pas à mettre la main sur les tireurs mais c’est sûr que c’est pas un coup de la vielle pie, ses hommes aussi cherchent, pareil du côté de Bobby. »

L’information avait été soufflée au bookmaker dans un moment de répits après tous les rebondissements à cause des perturbateurs. Ça ne lui plaisait pas, il risquait de perdre gros et hors de question dans ce cas de perdre seul. Le regard en feu, il renvoya son subalterne à la recherche des responsables du premier incident, même s’il se doutait qu’avec cette foule le commanditaire de cette fusillade pourrait se cacher en se tenant tranquille. Mais le pourrait-il vraiment ? Il fallait avoir le sang chaud pour de telles actions.


Dernière édition par Ingrid & Sigurd le Sam 21 Avr - 11:43, édité 1 fois

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L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] EmptyMer 4 Avr - 6:00

La pomme d'adam cède sous la pression que ses doigts lui imposent. La rouquine relâche alors son souffle et se laisse choir sur le cadavre. La chute couplée à l'effort consenti pour étouffer cet homme n'ont pas été sans conséquence. Mais elle sait également qu'elle ne peut pas s'accorder un répit dans ces conditions. Elle s'est débarrassée d'un gêneur mais les autres sont probablement toujours à sa poursuite. Combien de temps leur faudra-t-il pour remarquer l'absence de l'un des leurs? Et pour comprendre qu'elle a réussi à passer temporairement entre les mailles du filet.

Zora s'accorde toutefois un bref instant supplémentaire pour graver son prénom sur le torse de la victime. Un geste dicté par l'ego et non la nécessité. Mais elle tient à ce que les autres sachent que c'est elle qui est à l'origine de cette nouvelle mort. Comme pour leur rappeler qu'ils pourraient subir le même sort s'ils s'acharnaient à vouloir la poursuivre. L'effet psychologique, pour peu qu'il ait l'effet escompté, compensera peut-être un peu l'avantage du nombre détenu par ses adversaires.

La fanatique agrémente son prénom d'une flèche gravée dans la chair pour indiquer la direction à suivre. Une manière de leur faire comprendre qu'elle ne les craint pas et qu'elle les éliminera tous l'un après l'autre s'ils poursuivent leur traque. Du moins est-ce qu'elle souhaite leur faire croire. Car la rouquine rebrousse chemin, empruntant ainsi la direction opposée à celle indiquée par son indice. Le tout en espérant que cette bande de vengeurs sera dupée par son stratagème basique mais qui pourrait tout de même avoir le mérite d'être efficace. Qui ne tente rien n'a rien...

Toujours est-il qu'elle ne compte pas s'attarder sur place pour vérifier le résultat de ce jeu de dupes. S'il faut se battre, elle se battra. Mais il y a des combats qu'il vaut mieux éviter. En tuant cette femme lors de sa rencontre avec le gamin, elle s'est attirée les foudres de ces gens. Si elle les tue également, combien d'autres personnes se lanceront à sa poursuite? Il vaut mieux limiter les dégâts avant de se mettre à dos toute la cité. Simple question de bon sens. Les choses doivent s'arrêter là, maintenant. Son énergie, elle préfère la consacrer à l'extermination des impurs ou des hérétiques, non à l'anéantissement de gens qui courent après une vengeance justifiée. Et, elle l'espère, vouée à l'échec.

Zora continue ainsi de s'enfoncer dans les ruelles à la recherche d'une allée plus grande et, surtout, davantage peuplée. Les cris de la foule assistant à la course - ou à une quelconque autre attraction sans intérêt - l'aident à se diriger. Il lui sera plus aisé de disparaître au milieu des gens plutôt que dans ces ruelles vides. Reste maintenant à voir si elle pourra atteindre son objectif avant que ses poursuivants lui mettent la main dessus...

Hugo Bittlesham
Hugo Bittlesham
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L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] EmptyVen 13 Avr - 1:08
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Hugo reculait, de plus en plus, alors les coups de son adversaire commencèrent à le faire plier. Il avait voulut prendre l'avantage en attaquant mais il aurait mieux fait de continuer à se défendre vu à quel point il était de plus en plus mal. En grimaçant, Hugo ne pouvait s’empêcher de regarder également derrière lui, avant de se faire mettre au tapis. Il regrettait à nouveau d'avoir eu cette idée, alors que toutes ses pensées se tournèrent vers son pendentif, une nouvelle fois.

<"Taliöth, je suis désolé, je vais pas y arriver cette fois.">

Mais la chance lui souriait à nouveau. Les deux autres avaient terminés leurs combat et la gagnante venait s'interposer entre le combat de Hugo et son adversaire, pour lui venir en aide sans s’intéresser un seul instant à lui. C'en était presque inespéré. Mais pour le moment, il doit la laisser faire, ne pas se mêler à ce nouveau combat, même s'il l'a provoqué au final. Ses côtes lui font mal, la douleur se lance avec intensité dans sa tête mais il faut qu'il reste debout et conscient. Il ne peux pas s'effondrer maintenant, mais sauter ainsi dans la mêlée ne lui apportera rien, il doit simplement s'écarter, rependre son souffle.

Ses yeux se ferment, alors qu'il prends une grande inspiration. Il doit se calmer, vite. Inspirer, expirer, inspirer, expirer. Ses pensées tourbillonnent furieusement dans son crâne alors qu'il s'applique simplement à faire le vide dans sa tête, pour ne plus penser, ne plus être déstabilisé. Arriver à maîtriser son esprit n'est pas si compliqué, mais le faire en ayant mal et en ayant des informations qui vont et viennent est beaucoup plus compliqué. Si seulement Taliöth pouvait encore l'aider à gagner la course, mais également à réussir sa mission. Il ré-ouvre les yeux, balayant la foule du regard dans le furtif espoir d’apercevoir Camael, même s'il ne prêtera aucune attention à lui. Il va devoir jouer, faire semblant d'être un peu déboussolé pour avoir ce qu'il souhaite, c'est à dire, des informations. Il aimerait bien prévenir Oliver mais Camael risquerait probablement de le repérer s'il faisait ça. Il n'aimait pas ce qui se passait, mais il ne devait rien faire, reportant son attention sur le combat, les bras le long du corps, patientant pour en observer le dénouement. Ses poings étaient serrés et ses dets également, l'instant fatidique approchait de plus en plus.




HRP:

Ingrid & Sigurd
Ingrid & Sigurd
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L'ombre d'une course urbaine, Aildor [Terminé] EmptySam 21 Avr - 12:42
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À cause de la couardise du jeune Jimmy, et de son petit mensonge – il ne voulait pas que tout le monde sache qu’il avait regardé ailleurs alors qu’elle tuait. Ou même qu’elle avait eu le temps de tracer cette flèche alors qu’il ne regardait toujours pas et qu’il se contentait de les appeler. Alors quand son chef et celui de l’autre clan lui demandèrent si c’était un subterfuge, il mentit, il dit que c’était la bonne direction qu’elle les narguait. Et que ça faisait moins d’une minute qu’elle s’était élancée seule dans les rues, que sinon il aurait avancé sans eux. Mensonges que tout ça. Un empilement de culpabilité se faisait alors qu’il reprenait les devants espérant autant mettre la main sur la rousse que de ne jamais la recroiser. L’une ou l’autre des conclusions le mortifiait et sa culpabilité ne cessait de croître à chaque pas. Il n’avait pas vu de près le regard du mort mais sa position, son torse dévoilé et les traces de sang restaient gravées dans son esprit.

La compétitrice, Maya, était hargneuse. Se retrouver à terre brutalement ne suffisait pas pour être mise hors course. Elle balança de la terre au visage de son adversaire ignorant son coude douloureux et les cailloux qui s’étaient imprimés dans sa jambe. Il y aurait le temps pour ça plus tard. Surpris l’autre partit sur une quinte de toux. Permettant à la jeune femme de se relever pour finir de l’assommer d’un coup de pied à la tête. Pas d’acharnement ici. Un seul. Et un regard pour s’assurer qu’il n’allait pas se réveiller et lui retenir le pied ou une bêtise du genre. Ce ne fut qu’à ce moment là qu’elle remarqua, non pas la fouine derrière elle et immobile mais le balourd, ou autrement nommé le Paresseux, qui s’approchait à deux à l’heure de la ligne. Elle l’interpella mais il fit la sourde oreille. Ça n’allait pas se passer comme ça ! Moitié courant moitié marchant, elle, elle avait l’excuse de s’être battue, elle rejoignait le dernier type en lice, du moins à sa connaissance.

Camael quant à lui fut repoussé par le bookmaker gras auquel il s’accrochait fermement sous le coup de l’émotion. Vraiment, c’était comme dans un rêve cette course devenue une course au ralentie ou son poulain allait gagner. Oliver toujours avec Lily rongeait son frein pour ne pas descendre de son perchoir et débarquer dans la rue pour secouer celui en qui il avait tout misé. Et partout autour d’eux les gens criaient des encouragements aux deux qui bougeaient, devenant plus pressant alors que la ligne d'arrivée se faisait de plus en plus proche. Hugo était superbement ignoré dans l’histoire alors même qu'il était à l'origine du remous.

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